11 juin 2018
Pic d'Or 2018 : explications, bilan et photos!
« Ces dernières années ce tremplin né à Tarbes il y a plus de trente ans, s’est fait un nom dans le paysage de la musique indépendante en général et de la chanson française en particulier. Le Pic d’Or fait découvrir aux professionnels et au public, des artistes s’exprimant en français sans distinction de genre (acoustique, électro, urbain ou amplifié). Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des principaux tremplins francophones. Des professionnels venus d’horizons divers : presse nationale, programmateurs de festivals, de salles et de radios, s’y retrouvent en quête de nouveaux talents », explique le dossier de presse.
Depuis 2011, une nouvelle équipe a pris la direction du Pic d’Or, présidée par Corinne Labat. Pour l’édition 2018, près de 300 dossiers ont été reçus (100 de plus que l'année dernière) et 23 ont été retenus. Une fois de plus, la sélection révèlent des artistes éclectiques, originaux et modernes (que vous pouvez découvrir ici).
Cette année le cru était exceptionnel (comment ça j'ai déjà dit ça l'année précédente?):
Alysce (mandorisée), Arash Sarkechik, Baptiste Braman, Benjamin Conte (mandorisé), Centaure, Claire Faravarjoo, Coloris, Esparto, Gervaise, (mandorisée), Lombre, Massy Inc, Nirman, (mandorisé), Thelma, Thibault Eskalt, Julien Estival, Lembe Lokk (mandorisée), Livia (mandorisée), Ravages, Romain Provence, Siau (mandorisé dans une autre vie musicale), Woondor,(mandorisée aussi dans une autre vie musicale, mais comme cette artiste fort talentueuse n'a pas dévoilé sa vraie identité, je respecte cet anonymat,...donc, pas de lien), Zoé Simpson (mandorisée) et The Rodeo (chanteuse qui s'est désistée au dernier moment).
Voici les lauréats de cette année:
Pic d'Or : Lombre
Pic d'argent : SiAu
Prix du texte : Nirman
Prix de la Musique : Zoé Simpson
Prix d'interprétation et Magazine FrancoFans : Centaure
Prix du public et du Cartel Bigourdan : Gervaise
Prix de la créativité décerné par l'Académie Charles Cros : Lembe Lokk
Je suis membre du jury depuis 7 ans et chaque année, j'écris ma note sur le Pic d'Or (voir là, là, là, là, là et là.) Je vois passer sous mes yeux de formidables artistes, dont beaucoup pourraient devenir ceux qui compteront dans les années à venir tel Radio Elvis, Pic d’Or 2014 et vainqueurs aux Victoires de la Musique 2017 dans la catégorie "Album Révélation" et Caruso, Pic d’argent 2016 qui vient de signer chez Barclay et qui écrit des chansons pour de nombreux artistes comme Louane (dont il fait actuellement la première partie de la tournée des Zenith). Quant à Dani Terreur, Pic d’Argent 2017, il a rejoint le label AT(h)ome en mars 2018 et prépare la sortie son 1er album.
Mais bien d’autres artistes passés par le Pic d’Or ont largement le niveau pour en faire autant. Après, on peut contester les choix des jurés, un tremplin ne sera jamais totalement juste et sera toujours sujet à controverse. Mais personne ne pourra contester l’intégrité de tous, de l’organisation au jury. Un seul but : choisir avec le cœur et en notre âme et conscience.
Quelques jours avant le Pic d'Or (en l'occurrence le 15 mai dernier), il y a la traditionnelle conférence de presse au Théâtre des Nouveautés en présence de l'équipe organisatrice et Gérard Trémège, maire de la ville, qui a salué un "événement qui grandit et qui participe à la notoriété nationale de Tarbes".
De gauche à droite, Céline Boisseau-Deschouart, adjointe Culture et Musées, Marie Cruzel, Gérard Trémège, maire de Tarbes, Corinne Labat, présidente du Pic d'or, Corinne Daunez et Eric Kieser.
Cette année, l'évènement, c'est aussi le parrainage d'un grand monsieur de la chanson française, la bête de scène, Cali.
Vendredi 25 mai 2018:
Une partie de l'équipe de Tarbes en scène, (de gauche à droite, Olivier, Jean-Marc, Laurent et Cyrille) qui fait chaque année un travail de dingue pour que la technique soit la plus irréprochable. Chapeau à eux!
(Photo : Nöt)
Toute la journée du vendredi, les membres du jury assistent aux auditions des candidats sélectionnés. A l’issue des auditions, il y a une première sélection pour la demi-finale du soir et ensuite pour la finale du lendemain soir.
A propos, petite présentation du jury 2018:
Le président Arnold Turboust (compositeur, auteur), Annie et Alain Navarro (Festival Pause Guitare), Dominique Janin (Fédération des festivals de chanson francophone), Patrice Demailly (Libération, RFI Musique), Caroline Guaine (Mégaphone Tour), Thierry Dupin (France Inter), Thierry Lecamp (Agent artistique), Stéphanie Berrebi (FrancoFans), Jean-Marc Vaudagne (Académie Charles Cros), Olivier Bas (Studio des Variétés), Isabelle Young (France Bleu Béarn) et bibi (Les chroniques de Mandor).
Les jurés... toujours en pleine réflexion dans le foyer Yvette Horner. Au fil des années, nous avons créé des amitiés très fortes et nous avons tous beaucoup de respect les uns envers les autres. Ce qui n'empêche pas quelques séances houleuses (bien vite oubliées), parce que nous sommes tous des passionnés... et les passionnés s'emportent pour ce qui leur importe.
Retour sur la scène du Théâtre des Nouveautés pour annoncer les demi-finalistes retenus pour les auditions du soir.
(Photo : Nöt)
(Photo: Nöt)
Petite photo souvenir du jury 2018 pour La Nouvelle République des Pyrénées. De gauche à droite : Isabelle Young, Annie Navarro, Jean-Marc Vaudagne, Caroline Guaine, Patrice Demailly, Stéphanie Berrebi, Arnold Turboust, Dominique Janin, Olivier Bas et Thierry Lecamp.
Voici en photos les demi-finalistes :
Coloris:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Massy Inc:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Thelma :
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Arash Sarkechik:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Siau :
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Thibault Eskalt:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Zoé Simpson :
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Livia :
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Pendant ce temps-là, alors que les demi-finalistes continuent à se produire, ceux-qui sont déjà passés méditent dans les loges. Comme par exemple Zoé Simpson...
(Photo : Nöt)
...ainsi que SiAu et Arash Sarkechik.
(Photo : Nöt)
Ici, SiAu et le turbulent Axel Legrout, chanteur des For The Hackers (Pic d'or 2017).
(Photo : Nöt)
Les deux Thelma...
A la sortie des loges, la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat, et deux membres très actifs (et éminents) de l'association qui organise le tremplin, Eric Kieser et Marie Cruzel.
(Photo : Nöt)
A la billetterie, deux bénévoles du Pic d'Or, les souriantes et efficaces Jackie Duflots et Marie-Christine Huin.
En attendant son tour, Romain Provence (une voix tout à fait étonnante et un charisme qui n'a pas laissé grand monde insensible) pose pour le photographe officiel du Pic d'Or, Nöt (dont vous pouvez admirer le travail ici)
Continuons avec les artistes en pleine audition...
Nirman:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Alysce:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Romain Provence :
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Lembe Lokk:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Gervaise :
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Claire Faravarjoo:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Lombre:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Centaure:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Les membres du jury sont allés délibérer une nouvelle fois, celle fois-ci pour décider qui ira en finale le lendemain. (Pas de photos).
Pendant ce temps-là, Centaure a considéré qu'après l'effort s'imposait le réconfort... avec deux For The Hackers (Pic d'or 2017).
(Photo : Nöt)
En attendant les résultats, Dani Terreur (Pic d'argent 2017) s'est produit pour faire patienter le public et présenter des nouveaux morceaux. Superbe prestation!
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Après délibérations, les 9 finalistes retenus sont : Coloris, SiAu, Zoé Simpson, Dimitri Nirman, Romain Provence, Lembe Lokk, Gervaise, Lombre et Centaure. Bravo aux autres candidats qui n'ont pas démérité. A l'issue de la soirée, petites discussions entre artistes et membres du jury. Ici, Lembe Lokk avec Arnold Turboust.
(Photo : Nöt)
Alysce avec Alain Navarro (je crois).
(Photo : Nöt)
Benjamin Conte et moi.
(Photo : Nöt)
Claire Faravarjoo et David Garnier (des For The Hackers).
Lombre "cerné" par Thierry Dupin et Patrice Demailly.
(Photo : Nöt)
Samedi 26 mai 2018:
Le deuxième jour est plus "tranquille". En attendant la finale du soir, l'organisation du Pic d'Or propose toutes sortes d'activités aux membres du jury, disons en clair qu'il y a un déjeuner qui n'a rien à voir avec le régime Dukan (ceci n'est pas un placement de produit). Nous voici donc cette année à Hautacam.
Olivier Bas décide de tenter de marcher sur l'eau, tel Jésus devant la foule médusée.
Pas de doute, c'est criant de vérité. Bravo Olivier! Impressionnant vu du ciel.
Tout le jury est là, sans exception.
Enfin l'heure des agapes (qui n'avaient pas grand chose de religieux, je le confesse). Il paraîtrait que certains jurés, de très bons professionnels, seraient aussi de bons vivants (il paraîtrait).... Olivier Bas (après avoir marché sur l'eau, je le rappelle,) sert la garbure, ce qui n'a rien à voir.
La garbure, késako? C'est une soupe typique des Pyrénées à base de choux et de pommes de terre, dans laquelle on pourra trouver aussi du confit de canard ou du jarret de porc séché. C’était le repas du pauvre et bien souvent son plat unique. La garbure était l’aliment quotidien des paysans. Elle variait d’une maison à l’autre et suivant le rythme des saisons, avec les ressources du potager et du saloir. Le principe de sa recette consiste à faire cuire longuement un assortiment de légumes et de viandes en général confites. Le secret de la garbure réside en partie dans sa cuisson. En effet, plus la garbure mijote, parfois jusqu’à plusieurs jours, meilleure elle est. Servie en potage ou en plat de résistance, la garbure peut être adaptée aux besoins de chacun. Voilà, il me semblait important de vous informer sur ce plat régional dans une chronique concernant un tremplin de chanson française. De rien.
A vos marques, prêt, feu!
Après le repas, Olivier Bas et moi regardons l'horizon, tout à nos réflexions philosophiques sur le sens de la vie. Evidemment.
On prend l'air/on digère/on papote.
On s'amuse aussi. Mais que font Annie et Alain Navarro sous l'œil hilare (l'œil hilare?) d'Olivier Bas? Pourquoi Patrice Demailly se cache-t-il derrière la porte des toilettes? Autant de questions auxquelles je n'apporterai aucune réponse ici. Tout ce qu'il se passe à Hautacam reste à Hautacam.
Bon, c'est pas le tout, mais il faudrait repartir à Tarbes, il y a une finale ce soir...
Sur la route du retour, quelques poses pour la postérité (qui n'en demande pas tant). Jean-Marc Vaudagne, Arnold Turboust, Stéphanie Berrebi et moi sans paysage, mais avec brouillard insensé.
Les mêmes avec paysage.
Oui, Stéphanie Berrebi, c'est le paysage, on avait compris.. Merci.
Samedi 16h30. Le parrain du Pic d'Or 2018, Cali, arrive enfin à Tarbes (la veille, il était en concert en Suisse). Il commence directement avec une séance de dédicaces de son livre Seuls les enfants savent aimer à l'espace culturel Leclerc de Tarbes (partenaire du Pic d'or).
Pratiquement deux heures de signatures, avec un Cali gentil et généreux, passant pas mal de temps avec chaque personne...
Une foule patiente et heureuse de voir le chanteur si abordable.
Pendant ce temps là, au Théâtre des Nouveautés, répétitions générales. Ici, Corinne Daunay dirigeant Corinne Labat et Patrice Demailly qui rendront hommage à la gagnante du Pic d'Or de 2016, Barbara Weldens, cruellement disparue sur scène l'été dernier.
A 19h00, un cocktail est organisé pour les partenaires du Pic d'Or au restaurant de la boutique de disques Discobuzz.
(Photo : Nöt)
Cali discutant avec la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat.
Le chanteur de Boulevard des Airs, Sylvain Duthu, est venu faire un petit coucou.
(Photo : Nöt)
Le maire de Tarbes, Gérard Trémège, en pleine discussion avec Cali.
(Photo : mairie de Tarbes)
Clic clac Kodak! (Comment ça, ça ne se dit plus?)
20h30: juste avant la finale. Deux For The Hackers parlent avec un Cali.
Top départ! La finale peut commencer. Tout le monde est en place.
(Photo : Nöt)
La soirée commence donc avec l'hommage à Barbara Weldens par Corinne Labat...
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
... puis suite de l'hommage par Patrice Demailly (qui a écrit la biographie du disque de Barbara Weldens). Il a fait chialer tout le monde.
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Puis une minute d'applaudissement pour la formidable interprète qu'était Barbara Weldens.
(Photo : Nöt)
Après l'émotion, gorges serrées et larmes versées, la soirée peut commencer. Eric Bentahar, l'animateur du Pic d'Or interroge le parrain, Cali.
(Photo : Nöt)
Cali explique tout le bien qu'il pense de ce tremplin dont il a entendu parler depuis quelques années en des termes élogieux. Il est ravi de constater sur place et de juger sur pièce.
(Photo : Nöt)
Place aux finalistes. La soirée débute avec Centaure.
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Nirman:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Lembe Lokk:
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Gervaise :
Gervaise a pour habitude de "titiller" une personne choisie au hasard dans la salle. Sans le savoir, sa "victime" est le maire de Tarbes. Gérard Trémège s'en est bien amusé (à sa gauche, Michel Garnier, son directeur de cabinet, aussi).
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Dans le public, Cali et certains membres du jury sont très attentifs à ce qu'il se passe sur scène.
(Photo : Nöt)
Hop! Encore un peu les coulisses. Axel Legrout (chanteur des For The Hackers) embrasse chaleureusement Romain Provence (pour l'encourager avant sa prestation).
Zoé Simpson et sa team, Malcolm Crespin et Hipsta.
Gervaise parle à... Mystère.
Retour sur scène: Romain Provence.
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Lombre :
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Coloris :
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Zoé Simpson :
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Big up à Sandra à la lumière! Elle a fourni un sacré travail. Là, elle éclaire Siau.
SiAu :
Les prestations sont terminées. Pendant que le jury délibère, les gagnants du Pic d'Or de l'année dernière, les For The Hackers, livre un show qui a fait l'unanimité.
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Un bol d'air avant d'aller délibérer une ultime fois.
(Photo : Nöt)
C'est parti pour 45 minutes de discussions en présence de Cali qui ne s'est pas privé pour argumenter et défendre ses choix...
(Photo : Nöt)
Nous nous écoutons les uns après les autres....
... puis, il y a débat. Et c'est là que cela devient intéressant.
Jean-Marc Vaudagne tente de convaincre Cali et Patrice Demailly en fait autant avec moi (ou vice-versa).
(Photo : Nöt)
Cali s'investit totalement.
(Photo : Nöt)
Isabelle Young, Arnold Turboust et Olivier Bas, attentifs.
(Photo : Nöt)
Jean-Marc Vaudagne.
(Photo : Nöt)
Thierry Lecamp, Caroline Guaine et Alain Navarro.
(Photo : Nöt)
Patrice Demailly (dit le bogosse).
(Photo : Nöt)
Cali.
(Photo : Nöt)
Enfin, les prix sont décernés. Le président du jury, Arnold Turboust, vient féliciter les artistes.
(Photo : Nöt)
Première récompense, celle décernée par Marc Toujas de l'association du Cartel Bigourdan. Cette association a pour but de promouvoir les musiques actuelles en organisant plusieurs concerts à l'Alamzic et sur le territoire de Bagnères-de-Bigorre ainsi que le Big Bag Festival le 3ème week-end du mois de septembre. En l'occurrence cette année les 22 et 23 septembre prochain. Et cette année, c'est Gervaise qui se produira au Big Bag Festival.
(Photo : Nöt)
Stéphanie Berrebi (du magazine FrancoFans) a décerné le Prix FrancoFans (ça tombe bien!) à Centaure. Ce qui signifie que ce groupe aura le droit à une interview dans le magazine.
(Photo : Nöt)
Jean-Marc Dauvagne, de l'Académie Charles Cros, à attribué le prix de la création à la chanteuse Estonienne, Lembe Lokk.
(Photo : Nöt)
Patrice Demailly et Olivier Bas remettent le prix d'interprétation à...
(Photo : Nöt)
Suspense!
(Photo : Nöt)
A Centaure, remarquable interprète en effet (et sacrée personnalité. Je suis fan.)
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Dominique Janin et moi remettons le prix du texte à...
(Photo : Nöt)
Nirman.
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Caroline Guaine et Thierry Lecamp décernent le prix de la musique à...
(Photo : Nöt)
... Zoé Simpson.
(Photo : Nöt)
Zoé Simpson et Malcolm Crespin, heureux!
(Photo : Nöt)
Isabelle Young (formidable animatrice de France Bleu Béarn) et le maire de Tarbes, Gérard Trémège, remettent le prix du public à...
(Photo : Nöt)
Le résultat a l'air d'amuser tout le monde.
(Photo : Nöt)
Parce que c'est, justement, celle qui s'est amusée avec le maire pendant le spectacle, Gervaise qui remporte le prix. Le public ne s'y est pas trompé.
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Alain Navarro et Thierry Dupin ont attribué le Pic d'argent à...
(Photo : Nöt)
SiAu. Bravo à lui parce que ce qu'il a proposé était audacieux et magistral.
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
Enfin Cali et Arnold Turboust ont annoncé le nom du Pic d'Or 2018...
(Photo : Nöt)
...qui n'est autre que...
(Photo : Nöt)
...l'homme que l'on applaudit à tout rompre...
(Photo : Nöt)
...le rappeur/slameur/chanteur, Lombre.
(Photo : Nöt)
Son émotion était palpable (et très largement communicatif).
(Photo : Nöt)
Le parrain et le président félicitant/consolant le lauréat.
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
La présidente du Pic d'Or, Corinne Labat, félicitant Lombre.
(Photo : Nöt)
Nirman et Siau, bons camarades, en faisant autant. Le bonheur fait plaisir à voir.
(Photo : Nöt)
Cali, conquit par cette édition du Pic d'Or, donne le mot de la fin.
(Photo : Nöt)
La photo finale avec artistes, jurés, organisateurs et les essentiels bénévoles.
Après le spectacle, dernières félicitations... Cali avec SiAu. Je ne vous cache pas que le parrain de ce Pic d'Or a été très impressionné par sa prestation.
(Photo : Nöt)
(Photo : Nöt)
La présidente, des jurés, un parrain...
(Photo : Nöt)
Lombre dans les bras de la nounou (très appréciée) des candidats, Florence Cortès.
Lombre avec Mathieu, son agent.
(Photo : Nöt)
Ultime prestation de Lombre pour finir la soirée en beauté.
(Photo : Nöt)
Enfin, Lombre dans les bras de son père devant sa maman, très émue.
(Photo : Nöt)
Fierté des parents et fierté de l'enfant. Très touchant.
Fin de ce bilan. Encore une fois, merci pour tout à l'équipe organisatrice du Pic d'Or et à ses bénévoles. Un sans faute... comme d'habitude.
20:17 Publié dans Livre, Musique, Pic d'Or | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pic d'or 2018, bilan, photos, tarbes, mandor
01 juillet 2016
Pic d'Or 2016 : Explications, bilan et photos!
Le Pic d’Or est l’un des tremplins de chanson française les plus exigeants et qualitatifs en France. Je suis membre du jury depuis maintenant cinq ans et c’est toujours un formidable moment musico-amical (mes amis du jury et de l'organisation deviennent très chers à mes yeux, d'année en année) que ces quatre jours annuels.
En tant que professionnel du monde de la musique depuis trente ans, j’avoue être très impressionné par ce concours musical-là. Des artistes sélectionnés avec soin et une organisation dont il serait difficile de trouver quelque chose à dire de négatif.
Et pourtant, j’entends ici et là quelques critiques sur les concours et les tremplins en général. Concernant le Pic d’Or, il semblerait que certains artistes (peu nombreux, mais quand même) estiment que des efforts ne sont pas faits dans le sens des artistes, sous le prétexte qu’ils ne sont pas logés ou défrayés.
Le défraiement pour tous les artistes, alors d’accord, on fait comme ça. Mais, je pense qu’il faudrait également offrir une tournée, la production de l'album, la distribution nationale et un plan promo… ça aurait sacrément de la gueule.
Sérieusement, il me semble intéressant de détailler ce que propose ce concours tarbais mené par sa présidente, Corinne Labat, accompagnée de quelques bénévoles aussi efficaces que sympathiques.
Voyons d’abord les prix proposés. Je me rends compte que je n’en avais jamais parlé lors de mes quatre bilans mandoriens précédents. Il y a en tout 7 300 euros de prix distribués aux lauréats. Ce n’est pas rien en ces temps difficiles.
Pic d'Or :3000 euros. (Cette année : Barbara Weldens)
Pic d'Argent :1500 euros. (Caruso)
Prix du texte, de la musique et d'interprétation : 800 euros chacun (respectivement, Makja, Clio et Les Flow)
Prix du public : 400 euros (cumulable avec les autres prix, Barbara Weldens)
Il y a aussi des prix offerts par les partenaires du Pic d'Or:
Prix FrancoFans : un article dans le numéro de septembre pour l'un des lauréats (Barbara Weldens)
Prix Charles Cros de la Créativité : sélection pour la prochaine compilation des "Chroniques lycéennes". (Barbara Weldens)
Enfin, Wise Band a offert 5 comptes artistes permettant de mettre en vente sur leur site musique ou merchandising. Pour le lauréat du Pic d'Or un coaching en communication sur les réseaux sociaux.
(Les efforts ne sont donc pas faits dans le sens des artistes ?)
Mais ce n’est pas tout. Etre lauréat permet d’avoir d’éventuelles dates de concert:
Le Pic d'or ou le Pic d'argent est sélectionné pour participer aux découvertes du festival Pause Guitare à Albi de l'année suivante. Certains artistes peuvent être sélectionnés pour les festivals de haute tenue Alors Chante, Tarn en Ballade ou Festi'Scrib en Ariège. Enfin, de nombreux programmateurs d’Occitanie sont présents lors de la demi-finale et de la finale (Le Bijou, Chez ta mère,...). Aux artistes d’être convaincants.
Je n’oublie pas non plus les nombreux articles dans la presse spécialisée pour tous les participants.
J’oubliais… les photos du photographe professionnel (hyper doué), Nöt, (que rétribue évidemment le Pic d’Or) sont mises à la disposition GRATUITEMENT de tous les artistes. Sans aucune demande d’autorisation (il faut juste créditer sous les photos quand elles sont publiées…)
Allons plus loin. Il y a au Pic d’Or des jurés que j’ose (au minimum) qualifier de professionnels (voir ce qu'ils sont). Cette année Arnold Turboust, Olivier Bas, Jean-Marc Vaudagne, Thierry Lecamp, Caroline Guaine, Alain Navarro, Dominique Janin, Stéphanie Berrebi, Thierry Cadet et moi.
Beaucoup sont très réputés, tous sont légitimes. Je tiens à dire que personne n’est rémunéré. Bien sûr, nous sommes logés, nourris, transportés et même, luxe incommensurable, emmenés (pour certains) le samedi dans un restaurant en montagne (cette année à L’auberge de Arrioutou à Hautacam). Voilà. Tout le monde est heureux ainsi. Je signale aussi au passage que ce jury, loin de s'enfermer dans une tour d'ivoire « parisienne », est disponible à donner des retours, des conseils, des aides, à tous ceux qui le demandent "gagnants" comme "perdants". On le fait tous et avec joie, car nous sommes tous des passionnés de musique et des « amoureux » des artistes. Tous.
Parce qu’il est aisé de critiquer sans savoir, j’ai interrogé la présidente du Pic d’Or pour en savoir plus sur les finances (tant qu’à tout dire) :
« Cette année nous avons dû démarcher davantage car l'exercice 2015 s'est soldé par un déficit de 4000 euros. Normalement, grâce à des partenariats privés supplémentaires et à des diminutions de budget sur certains postes, nous devrions équilibrer. Nous faisons des économies drastiques car chaque année les subventions baissent. Nous sommes tous bénévoles et démarchons les partenaires privés en dehors de nos heures de travail, souvent le soir. »
Bref, ce n’est pas le grand luxe, contrairement à ce que l’on pourrait penser en voyant le résultat.
« Nous ne disposons même pas d'un ordinateur, nous utilisons notre matériel personnel (téléphone, imprimante, ordinateur, encre). Nous ne comptons pas les heures de travail de préparation... Notre situation est celle de nombreuses associations, nous ne nous plaignons pas car nous avons choisi de faire du bénévolat, parce qu'organiser une telle manifestation c'est aussi beaucoup de bonheur, de satisfactions et de plaisir... »
Quand au reproche récurrent de ne pas prendre en charge l'hébergement des candidats le jeudi soir, que répond Corinne Labat ?
« Nous travaillons dessus. A ce jour nous fournissons le catering dans les loges et prenons en charge la nuité du vendredi au samedi en cas de sélection pour la finale. Avant 2011, c'est à dire avant ma présidence, il n'y avait rien de mis en place pour alléger les frais des artistes... »
Après ces petits points qu’il me semblait primordial d’aborder, je vais faire comme les quatre années précédentes (voir là, là, là et là). Pas de compte rendu stricto sensu (mais de nombreuses photos légendées).
En parlant, de photo, toutes celles non signées (la plupart donc) sont l’œuvre de l'excellentissime Nöt (évoqué plus haut.).
Prélude (le jeudi après-midi... en attendant l'arrivée de tout le monde, les organisateurs (Corinne Labat et Florence Cortes) et les premiers arrivés (Arnold Turboust) s'amusent un peu):
Prélude (le jeudi soir... en attendant l'arrivée de tout le monde, les organisateurs et les premiers arrivés s'amusent un peu). De gauche à droite, Stéphanie Berrebi (jurée), Florence Cortès (nounou des artistes), Arnold Turboust (président du jury), Dominique Janin (jurée), Thierry Cadet (juré) et Éric Kieser (trésorier du Pic d'Or et chauffeur et ami de moi).
Et ici, au diner, peu de temps avant que je les rejoigne, Flow (artiste), Alain Navarro (juré), Dominique Janin (juré) et Éric Kieser (secrétaire du Pic d'Or...etc...)
Les artistes sur scène:
Clio:
Roocky :
Garner :
Les Yépa (deux frères jumeaux):
Le jury face aux artistes:
Les membres du jury :
Le président, Arnold Turboust.
Bibi.
Les délibérations du jury.
Après les délibérations.
Arnold Turboust argumente les choix devant un public ébahit de tant de sagacités. :)
Olivier Bas et Caroline Guaine remercient les dieux de la décision qui nous ont aidé à prendre les meilleures. Moi, je suis hyper cartésien, je reste septique.
Là, je préfère ne pas commenter cette scène très intense entre Olivier Bas et Dominique Janin. De jeunes lecteurs nous lisent/regardent.
Jean-Marc Vaudagne et le maire de Tarbes, Gérard Trémège, qui, visiblement, se connaissent.
Le repas annuel du samedi pour certains membres du jury. Cette année à L’auberge de Arrioutou à Hautacam.
Thierry Lecamp, Caroline Guaine et Thierry Cadet.
Caroline Guaine, Thierry Cadet et Jean-Marc Vaudagne.
Éric Kieser et Serge (deux bénévoles du Pic d'Or), Stéphanie Berrebi, Alain Navarro et Dominique Janin (jurés).
Photo de groupe.
Les ateliers du samedi:
La session "structuration professionnelle et stratégie de communication" animée par Olivier Bas. Le directeur Artistique du Studio des Variétés a donné des outils pour analyser les problématiques autres que techniques que les artistes rencontrent. Il a aidé aussi à mieux cibler et rencontrer le public.
La session "Création Chanson", animée par Arnold Turboust, le compositeur des premiers tubes d'Etienne Daho et le chanteur du tube des années 80, "Adelaïde" (en duo avec la comédienne Zabou) et président du jury du Pic d’Or depuis des années, a donné des conseils personnalisés et adaptés aux artistes en herbe (ou expérimentés) pour apprendre à écrire pour la musique.
Après l'effort, le réconfort. Pizza party (pour ceux qui ne sont pas aller à l'auberge). De gauche à droite, Corinne Labat, Olivier Bas, Bibi, Christophe Sabastia (artiste talentueux qui devrait participer au Pic d'Or, mais qui ne le fait pas par doute de lui-même), Bastien Lucas (Pic d'Argent 2015) et Arnold Turboust.
Lors de l'après-midi du samedi, quelques artistes en show case au Faubourg Marigny. Ici Koutla...
...et Yépa.
Les artistes en coulisses:
Clio.
Barbara Waldens.
Makja et Florence Cortès.
Steeve, de l'émission "HPy Hour", a interviewé la plupart des artistes avant leur entrée sur scène. Un animateur décapant et très professionnel.
Deborah Elina.
L'affaire Capucine.
Caruso et la nounou des artistes, Florence Cortès.
Avant de monter sur scène pour présenter la soirée, l'animateur Éric Bentahar se fait réajuster le nœud de cravate par Valérie Lamora (commerçante bien connue du centre-ville qui habille l'animateur), sous l'œil avisé de Steeve (HPy Hour)
Le public:
Le concert du Pic d'Argent 2015 : Bastien Lucas.
Les instants off:
Koutla.
Les Yépa et les Flow.
Sarah Mikovski.
Les Yépa.
Clio, "mon beau miroir..."
Flow dit un secret à la présidente du Pic d'Or. Mais quoi? Suspens insoutenable.
Séance nicotine sponsorisée par la SEITA.
Koutla.
Deborah Elina.
Clio.
Le concert du Pic d'Or 2015: Emilie Marsh.
La remise des prix (animée avec brio par Éric Bentahar):
Le président Arnold Turboust fait son discours pour expliquer que c'est compliqué de choisir tant les artistes étaient tous d'une qualité rare (mais c'est tellement vrai!)
Olivier Bas et Thierry Cadet ont annoncé le Prix de la musique.
Il s'agit de Clio.
Comme chaque année depuis 5 ans, je remets le prix du texte. En 2016, en compagnie de Thierry Lecamp (pour lequel j'ai une très grande estime).
Et le Prix du texte (fort mérité) est attribué à Makja (il aurait tout aussi bien remporter le prix de l'interprétation).
Jean-Marc Vaudagne, le représentant de l'Académie Charles Cros a remis le Prix de la créativité de l'Académie Charles Cros à...
Oh! Quelle surprise! Barbara Weldens.
Le Prix du public est remis par la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat et par le maire de Tarbes, Gérard Trémège.
Et la gagnante est... Barbara Weldens. Tiens donc!
Alain Navarro annonce le Prix de l'interprétation.
Et ce sont les Flow qui remportent la mise. C'est tellement mérité... Flow est l'une des plus importantes interprètes françaises (si ce n'est la plus grande). Respect à cette grande dame.
Stéphanie Berrebi a remis le Prix FrancoFans. Il y aura donc une conséquente interview dans un prochain numéro pour...
...et oui, encore et toujours Barbara Weldens.
Caroline Gaine et Dominique Guaine ont remis le Pic d'Argent...
...à Caruso.
Et voilà ce qui ne reste qu'une formalité... le Pic d'Or est attribué par Arnold Turboust à...
...Barbara Weldens.
Je ne sais plus ce qu'il y avait là haut, mais cela avait l'air intéressant...
La soirée s'est terminée par le discours de remerciements de la présidente du Pic d'Or.
Corinne Labat remercie tout le monde. Les artistes, le public, le jury et les partenaires...
Et les applaudissements pour Corinne Labat qui organise ce tremplin depuis 6 ans avec, chaque année, une dimension supplémentaire atteinte. Je le répète, le Pic d'Or est reconnu comme l'un des tremplins français les plus performants et irréprochables français. La modernité dans la chanson française, avant tout.
La photo finale. Les artistes (lauréats ou pas), les bénévoles (merci, merci à eux), les membres du jury, les organisateurs...
Le mini concert rappel de la gagnante du Pic d'Or (multirécompensée), Barbara Weldens.
L'after :
La grande gagnante de la soirée, Barbara Weldens et sa manageuse DanyLapointe.
Avec Sarah Mikovski... parce qu'elle a une chanson qui s'intitule "François" :) Et qu'elle est très gênante quand elle l'a chante lors de la finale en me regardant.
La hyper très sympathiiquee équipe de "HPy Hour", Karine Lhoste Decapetco, Steeve et Virginie Ricaud avec Caruso.
Mon pote Jean-Baptiste Bullet et moi...
Barbara Weldens (qui a bien fait de se présenter au Pic d'Or cette année, il me semble).
Koutla.
Flow, Caruso et une jeune fan. J'adore ce genre de photo.
Ces quatre dernières photos sont signées Manuel Tondon (autre photographe de talent).
En pleine conversation avec Flow.
Une pause/pose avec Flow.
Avec Caruso...
Enfin, avec la grande gagnante du Pic d'Or 2016, Barbara Weldens (et l'apparition fugace d'Olivier Bas).
Bonus : L'interview de Corinne Labat, la présidente du Pic d'Or par HorScène (autant dire par Thierry Cadet, membre du jury)
Making of du Pic d'Or 2016, par HorScène.
Et le papier de Jean-Pierre Pasqualini, ex-membre du jury du Pic d'Or. Le rédacteur en chef du magazine de la variété Platine fait un rapide compte-rendu sur l'édition 2016 dans le numéro 211.
01:25 Publié dans Musique, Pic d'Or | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pic d'or 2016, bilan, photos, explications, corinne labat
24 novembre 2015
Salon du Livre d'Ozoir-la-Ferrière 2015: Bilan et photos
C'est la septième année consécutive que j'anime le Salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière (Voir là en 2009, ici en 2010, en 2011, en 2012, en 2013 et l'année dernière). Cette année, j'ai arrêté les interviews à la chaîne. Nous nous sommes aperçus que ça n'apportait pas grand chose, si ce n'est beaucoup de parlottes inaudibles et, pour tout dire, je me lasse de ses interviews sans fonds réels. J'ai donc fait ce que je sais et aime faire : animer des débats. En l’occurrence, deux de 45 minutes, l’un avec Jean-Marie Blas de Roblès, l’autre avec le Père Guy Gilbert, les deux invités exceptionnels de cette édition.
Merci à Luc-Michel Fouassier, maire-adjoint d'Ozoir-la-Ferrière, délégué à l'événementiel littéraire, et organisateur d'actions culturelles autour du livre et notamment de ce salon. 7 ans qu'il me fait confiance...
Comme chaque année, je rapporte de ce salon quelques souvenirs photographiques.
Voilà un cliché de la foule présente (il y a eu beaucoup plus, dans l'après-midi).
Maryline Martin, l'illustrateur Daniel, Derek Munn posent pour la postérité.
Jean-Marie Blas de Roblès est notamment l’auteur du monumental Là où les tigres sont chez eux (Prix du roman Fnac, Prix Giono, Prix Médicis 2008). Et tout récemment du très remarqué l’Île du Point Némo. Ici avec quelques lectrices...
Jean-Marie Blas de Roblès reçoit la médaille de la ville, au salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière. (Remise par le maire) sous l’œil fier de Luc-Michel Fouassier, l'organisateur du salon.
Discussion en public avec l'un des deux invités majeurs de cette édition, Jean-Marie de Roblès. Quand j'interviewe ce genre de personne, je tente de prendre de la hauteur, même s'il est compliqué de se mettre à son niveau. Il est brillant, drôle et intéressant. Il ne faut pas décevoir la salle qui écoute.
Ethel Salducci, lauréate du Prix Ozoir'elles pour son recueil Singulière agape (Editions Luce Wilquin). Ici avec le maire d'Ozoir-la-Ferrière, et les ozoiriennes, membres du jury.
Les mêmes...
Le père Guy Gilbert, avec à droite le maire d'Ozoir, Jean-François Oneto et l'organisateur du salon, Luc-Michel Fouassier.
Le Père Guy Gilbert est un prêtre et éducateur spécialisé pour les jeunes délinquants. Il est connu pour son registre de langue emprunté à la rue et pour son look de loubard (il arbore volontiers un cuir bardé de badges, comme vous le voyez sur toutes ces photos).
Le débat avec le Père Guy Gilbert à commencé devant un public très nombreux... enfin, c'est prétentieux de dire débat. Avec le curé des loubards, c'est plutôt un monologue. Il fait son show et il le fait bien. Humour et profondeur, avec son langage bien à lui... J'ai adoré.
Je fais une tentative d'approche pour l'interrompre. Impossible (même si impossible n'est pas François).
Rapprochement de micro... je vais y arriver.
Raté. Le Père Guy Gilbert fait une conférence, en fait.
Un homme exceptionnel, un curé comme il en faudrait beaucoup plus.
Série de photos avant de se dire adieu (avant de se dire à Dieu?).
12:12 Publié dans Les coulisses du show biz, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon du livre d'ozoir-la-ferrière 2015, bilan, photos, père guy gilbert, jean-marie blas de roblès
26 septembre 2015
Pic d'or 2015 : Bilan et photos!
Du 21 au 23 mai, Tarbes a fêté le 30e anniversaire du Pic d’Or. Je le répète depuis des années, mais c’est l’un des tremplins de chanson française, à mon sens, les plus exigeants et qualitatifs en France. Je suis membre du jury depuis maintenant quatre ans et c’est toujours un formidable moment musico-amical (mes amis du jury et de l'organisation deviennent très chers à mes yeux, d'année en année) que ces quatre jours annuels. Des artistes sélectionnés avec soin et une organisation dont il serait difficile de trouver quelque chose à dire de négatif. En tant que professionnel du monde de la musique depuis trente ans, j’avoue être très impressionné par ce concours musical-là.
Dans ce bilan 2015, que je dresse avec beaucoup de retard (pardon à tous!), je vais faire comme les trois années précédentes (voir là, là et là).
Pas de compte rendu stricto sensu (mais de nombreuses photos légendées et quelques vidéos).
En parlant, de photo, toutes celles non signées (la plupart donc) sont l’œuvre de l'excellentissime Nöt Pixbynot (aussi humble que performant, c'est assez rare pour être signalé).
J'ai décidé cette année de parcourir ces trois jours heure par heure.
Alors, commençons immédiatement.
Jeudi 21 mai : 21h00. Pour fêter les 30 ans du Pic d'Or, un concert exceptionnel a été organisé. En première partie, le musicien chanteur. JB Bullet, connu pour sa chanson mondialement médiatisé sur l'attentat à Charlie hebdo (et mandorisé là).
21h30 : La star de la soirée était Thomas Fersen (mandorisé là). Il tourne en ce moment en solo, lui, son piano et ses mots. S'il a toujours aimé varier les formats, cette expérience constitue une nouvelle aventure à part entière, qu'il situe comme une pierre angulaire dans son parcours, une nouvelle manière de partager son univers. Il la nourrit de "sketchs en vers", des textes inédits faits pour être dits, et de chansons qu'il reprend à la racine. C'est réussi. (Mais un chouia longuet quand même...)
Après l'effort, ce n'est pas encore fini. La rencontre plus "proximitive" avec le public. Signatures, selfies et compagnie. Il s'y prête de bonne grâce.
Vendredi 22 mai : 9h30 : quelques artistes sélectionnés et des membres de l'organisation pour une photo souvenir avant le début des auditions.
9h30: Début des auditions.
Marianne. Ce dont je me souviens, c'est qu'elle m'a paru sensible, voire fragile. Et que ses chansons étaient joliment troussées.
Ti' Mano, un rappeur/slameur très agréable. Texte et flow intéressant, le tout sur un air d'accordéon d'une belle modernité. J'ai bien aimé.
Eskelina a grandi quelque part en Suède, coincée entre les grandes forêts scandinaves et la mer Baltique, et elle nous offre un album amoureux, féminin, libertin, rebelle et d’une simplicité déconcertante. J'aime beaucoup sa sensibilité... (d'ailleurs, elle avait été mandorisée bien avant que je sache que j'allais devoir la juger quelques mois plus tard. Cela dit, dans ce tremplin, cela m'arrive très souvent depuis des années).
Le groupe Liz de Lux. Je n'ai pas grand chose à en dire. Je ne suis pas client de leur musique. Rien ne me parle. Bons musiciens, mais ça ne me touche absolument pas.
10h : Le jury regarde les premiers candidats. L'occasion de vous les présenter...
L'un des nouveaux jurés, Olivier Bas (deux fois mandorisés), et moi en pleine discussion. Ce découvreur de talents qui est aujourd’hui directeur de la Création au Studio des Variétés à Paris, est connu du grand public pour ses participations en tant que juré de la Nouvelle Star saisons 9 et 10 aux côtés de Maurane, Sinclair et André Manoukian sur D8. Mais avant cela, il a collaboré avec de nombreux artistes français et internationaux au cours de sa carrière dans l’industrie du disque, on peut notamment citer : Les Rita Mitsouko, Etienne Daho mais aussi Lenny Kravitz, Bryan Ferry, Peter Gabriel ou encore U2 (rien que ça!). C’est lorsqu’il dirigeait la collection FNAC Indétendances et lorsqu’il était directeur artistique de CD’Aujourd’hui sur France 2 (il était donc mon patron pendant deux ans) qu’il a accompagné les premiers pas ou fait découvrir de nombreux artistes (Jeanne Cherhal, Cali, Vincent Delerm, Olivia Ruiz). Il est également membre du Conseil d’Administration des Voix du Sud à Astaffort et fait partie de l’équipe du chantier des Francofolies de La Rochelle.
Olivier Bas et moi (je sais, on dirait les deux vieux du Muppet Show.)
(Photo : Claude Fèvre)
A gauche, Jean-Pierre Pasqualini (mandorisé ici), qui vient pour la troisième fois. Directeur des programmes de TV Mélody et rédacteur en chef de Platine Magazine qui est devenu en 20 ans la référence en matière de chanson et de variété françaises. JPP présente depuis dix ans les grandes émissions de variété sur Télé Mélody. Il est membre du collège des Victoires de la Musiques depuis 1996 et de l’Académie Charles CROS depuis 2009. Bref, une sommité du journalisme musical français. J'ai une profonde admiration pour ce monsieur. A droite, Florent Dasque (mandorisé ici quelques semaines après le Pic d'Or 2015). Ce multi-instrumentiste (guitare, piano, trompette) se définit lui-même comme « capitaine chez Boulevard des Airs » le groupe tarbais qui vient de fêter ses 10 ans et de sortir son 3e album. Boulevard des airs a déjà écumé tous les plus grands festivals de France et d’Europe enchaînant les premières parties prestigieuses et des collaborations avec des artistes de premier plan comme Tryo ou Zaz. Rappelons que leur 1er album Paris-Buenos Aires a été disque d’or en 2011, qu’ils ont été nommés en 2013 aux Victoires de la Musique dans la catégorie « Révélation Scène » et ce, dès leur première tournée.
Les mêmes avec, au premier plan, l'immense Alain Navarro. Il y a quinze ans, il crée l’association Arpèges et Trémolos dont il devient président, avant d’en être le directeur au bout de dix ans d’existence. L’association assure l’organisation et la programmation de Pause Guitare, un festival musical incontournable de l'été. (Voir mon bilan de celui de cette année). Pour moi, Alain Navarro, c'est Dieu le père. Je me prosterne devant son savoir-faire, sa gentillesse, son professionnalisme et son humanité.
Le sage, Arnold Turboust. Notre président (du jury). Compositeur, auteur, chanteur, musicien (claviers), producteur de disques « Il y’a chez Arnold Turboust quelque chose de la fluidité de Trenet, du détachement de Gainsbourg, une sorte d’indulgence tendre pour autrui, exigeante pour lui-même, un humour sans cynisme et une diversité musicale des plus plaisants ». Ce mini-portrait émane tout simplement de la plume de Françoise Sagan. Le grand public le découvre en 1986 avec le tube "Adélaïde" (plusieurs semaines dans le Top 50) qu'il enregistre avec l’actrice Zabou Breitman. Pourtant dès 1980, il a participé au premier album de Marquis de Sade avant de rencontrer en 1981 Etienne Daho dont il a fait les musiques et les arrangements de plusieurs de ses tubes. Il a travaillé aussi pour, notamment, Sylvie Vartan, Brigitte Fontaine et Jacno (arrangements, productions). N’oublions pas de signaler qu’il a parallèlement mené une carrière solo avec plusieurs albums à son actif.
Thierry Cadet, un des plus brillants journalistes spécialisés dans la chanson français. Passionné de chanson dès l’enfance, il suit les cours des Ateliers d'Alice Dona, puis débute en 1998, comme animateur TV sur M6 Music, puis comme journaliste chez Platine Magazine. A la base du portail Internet Charts in France (devenu Pure Charts), il y travaille sept ans comme rédacteur en chef adjoint. Dans les dernières années, Thierry Cadet a été chroniqueur sur Sud Radio, sur la chaine Disco (CANALSAT). Il est actuellement rédacteur en chef du site musical Horscene, initiateur du collectif Les Marguerites contre Alzheimer et du Prix Georges Moustaki (voir un bilan de l'édition 2015 ici). Thierry anime Melody 90, où il propose de retrouver tous les clips des années 90 et aussi Melody 2 Tubes, où il propose de retrouver la version originale d’un tube des années 60, 70, 80 ou 90, et sa reprise dans les années 2000 ou 2010. Thierry Cadet écrit les articles d'actualités musicales du site Melody TV et vient de sortir un livre sur Kendji Girac intitulé La légende de Kendji (aux Éditions du Moment).
Le maire de Tarbes, Gérard Trémège, nous a rejoints quelques instants (à côté d'Arnold Turboust).
10h00: Suite des auditions.
Bastien Lucas. J'aime beaucoup la poésie de cet auteur-compositeur. Un petit quelque chose du monde de Mathieu Boogaerts qui aurait croisé celui des musiques élaborées d’un William Sheller.
Baptiste Daleman. Lui aussi, j'aime son travail. On dit que l'on reconnait une bonne chanson quand elle est efficace guitare-voix. Les chansons de ce chanteur basque sont d'une efficacité redoutable. Lui, je le suis de près.
Théophile Ardy. "Une superbe voix et un sens inné de la mélodie... c'est beau!" avais-je écrit sur mon blog quand je l'avais mandorisé. Quelque chose me touche chez ce type, mais je n'arrive pas à déterminer quoi exactement. Bref, j'aime.
Jeremy est un jeune chanteur à peine majeur. Mais bon sang! Une voix, une sensibilité, un charisme qui ne nous a pas laissés indifférent. Il est à l'âge où il ne peut que se perfectionner. Il peut devenir un grand artiste reconnu. Patience...
Emilie Marsh (mandorisée là). C'est sa deuxième participation au Pic d'Or. Bon dieu, quelle progression! Elle nous a impressionné (parce qu'elle était impressionnante). Des chansons énergiques, féministes, un peu provoc' (juste ce qu'il faut). "Poésie dans les mots, rock n’roll dans l’attitude. Sensible et sauvage. Emilie Marsh c’est la douceur d’une voix mêlée à l’énergie scénique d’une GuitarHeroin. Une chanson qui parcourt l’échine comme une décharge électrique et qui sait rendre hommage à ses icônes féminines (Virginia Woolf, Patti Smith…)". Pas mieux. Émilie Marsh est devenue une grande chanteuse de rock. (Elle est venue, comme la première fois, avec son complice musical, l'immense Étienne Champollion et par Quentin Rendreux)
Rosie Marie. C'est frais, léger, souvent entêtant. Elle a encore une marge de progression à atteindre (textuellement). Mais cette artiste a quelque chose d'intéressant. J'ai hâte de la voir dans un an ou deux.
Jane For Tea. Ce n'est pas du tout ma came. Malgré l'extrême sympathie que dégageait la chanteuse (enceinte jusqu'aux yeux), je n'ai jamais été touché par cette musique vintage entre chanson et jazz. C'est un goût personnel, certains autres membres du jury ont aimé.
Les Akouphènes. Pas mal du tout. Un duo 100% féminin. Malory et Mispad ont deux univers différents mais n'ont qu'un leitmotiv : le rythme. Encore une fois, ce n'est pas la chanson que j'aime, mais je salue la performance.
Nehl Aëlin. Entre univers onirique et chanson néo réaliste. J'attendais beaucoup de cette chanteuse, dont la voix me rappelait un peu celle de Tori Amos (rien que ça), mais le charme n'est pas apparu. Peut-être aurait-il fallu que je la voie plus longuement. Je ne suis simplement pas rentré dans ce qu'elle a proposé.
Angèle. Textes et musiques exigeants, une présence remarquable et une voix belle et singulière (allez, disons le, pas aux antipodes de celle de la chanteuse L). Avec son répertoire, Angèle ne sera pas la reine des tremplins, mais peut toucher un public conséquent si elle sort des disques honorablement produits. Elle a tout. Charme et chansons. Deux atouts qu'il faudra que cette artiste sache faire fructifier.
Cyprès. J'ai remarqué cet artiste au Prix Georges Moustaki de cette année. A la suite de quoi, je l'ai mandorisé. Ce troubadour (qui ne se prend pas pour Jésus mais qui lui ressemble) me transporte avec ses chansons poétiques (dont je peux aussi comprendre qu'elles puissent agacer) et sensibles. Cyprès s'est trompé d'époque. Tant mieux. Ça fait du bien ce genre d'artiste "à part". Je le soutiens à fond. Il a un petit supplément d'âme que tout le monde n'a pas.
12h30 : Les membres du jury font un petit bilan de ce qu'ils ont vu le matin. Le choix n'est pas évident (comme d'habitude).
13h00 : Déjeuner (en paix). Les membres du jury et le journaliste du site Hexagone, le très sympathique Mick de Toulouse.
Pendant ce temps dans les coulisses du Théâtre des Nouveautés... quelques artistes en pleine réflexion.
La nounou des concurrents, Florence Cortes, ici avec Emilie Marsh.
Bastien Lucas.
Attention! Il faut toujours écouter Florence Cortes, sinon la nounou se fâche. (C'est même pas vrai!)
Cyprès, si près.
Beaux gosses attitude... Jeremy et Cyprès.
14h30: L'un des membres du jury, Florent Dasque, donne une conférence de presse aux journalistes locaux pour évoquer le nouvel album de Boulevard des Airs (dont il est le capitaine de vaisseau et chanteur). Il était accompagné de Sylvain Duthu (le deuxième chanteur du groupe).
Petite vidéo tournée par la mairie de Tarbes ("Emmène-moi" en version acoustique).
Florent Dasque m'a demandé de rejoindre le groupe Boulevard des Airs en tant que chanteur principal. J'ai décliné. Evidemment.
Durant l'après midi les sélections ont continué. Elles se sont terminées avec un concert de la Pic d'Argent de l'année dernière, la sublissime et complètement dingue K. Je suis fan.
20h00 : Les membres du jury choisissent les finalistes qui reviendront le lendemain.
Bibi et Arnold Turboust.
Florent Dasque, Jean-Pierre Pasqualini, Olivier Bas et Thierry Cadet.
Marie Aumoine, production et direction artistique du génial festival Chantons sous les pins. Elle a intégré le jury et elle est fort légitime. Elle est aussi une découvreuse de talents.
On rit, on réfléchit...
Alain Navarro.
Florent Dasque et quelques hommes troubles.
Jean-Pierre Pasqualini (JPP) pensif.
Florent Dasque.
Marie Aumoine.
Olivier Bas n'a pas l'air malheureux dans cette nouvelle aventure.
Thierry Cadet et moi, fascinés par maître Arnold Turboust...
21h00 : Proclamation des résultats de la première journée par Arnold Turboust.
21h30 : après les résultats.
Deux artiste tarbais, JB Bullet et Florent Dasque, conversent (enfin, se regardent, pour être plus précis).
"Dors, je le veux"...
Samedi 23 mai 2015 :
11h00: Visite de l'atelier de création de chansons (Arnold Turboust) et de coaching vocal (Henri Gonzales).
On reconnait sur cette photo, un artiste qui se présente au Pic d'Or, Jeremy.
La journaliste du site Nos Enchanteurs, Claude Fèvre donne des conseils à Cyprès.
Même JB Bullet a participé en tant qu'élève à l'atelier de création de chansons.
A droite, Henri Gonzales et Arnold Turboust.
Attention, le jeune homme à la guitare, à droite, s'appelle Christophe Sabastia. Il est pétri de talent. J'ai eu l'opportunité d'écouter quelques morceaux et j'ai été impressionné. Surtout vocalement et musicalement. Mais, il ne croit pas son interlocuteur quand il lui fait des compliments sur ce qu'il crée. Il dit que ce n'est rien, alors pas question d'entreprendre la moindre démarche pour se faire connaître. Quelle erreur monumentale! Alors, aujourd'hui, je le dénonce. Point barre.
Et quand Christophe Sabastia chante, tout le monde l'écoute.
La séquence des spectateurs...
Arnold Turboust et JB Bullet.
13h00 : Nous avons quartier libre, alors petite visite à Lourdes avec Arnold Turboust, Jean-Pierre Pasqualini et Thierry Cadet.
Les quatre enfants de cœur, JPP, Arnold Turboust, Thierry Cadet et moi devant la grotte de Lourdes.
17h00: De retour de Lourdes, avec JPP, nous nous rendons au magasin de disques Discobuzz pour retrouver son ami Jean-Paul Carat, le compositeur de "L'oiseau et l'enfant", titre qui a permis à Marie Myriam de remporter l'Eurovision en 1977.
19h00 : Déjeuner à la Plancha (avant la finale).
Les deux complices Alain Navarro et JPP. Le second a initié le premier à la variété. Depuis, Alain Navarro programme Fréro Delavega et Yannick Noah (mandorisés ici) dans son festival, Pause Guitare. Bravo Jean-Pierre Pasqualini! Tu es très fort.
Olivier Bas (mandorisés là) et Pierre Guénard (mandorisé ici), le leader de Radio Elvis (qui jouera ce soir) en pleine conversation.
20h30 : La finale au Théâtre des Nouveautés, magnifique salle de spectacles.
Salle remplie.
Que le spectacle commence...
Les Akouphènes.
L'animateur du Pic d'Or, Eric Bentahar.
Eskelina.
Bastien Lucas.
Cyprès.
Émilie Marsh.
Jeremy.
Jane For Tea.
L'animateur du Pic d'Or fait rire la chanteuse. Je respecte Eric Bentahar parce que je sais la difficulté d'animer ce genre de manifestation...
Le public et le jury apprécient la soirée.
Ti-Mano.
Liz de Lux.
23h00 : Pendant que le jury délibère une dernière fois...
Mine de rien, nous prenons tous à cœur ce moment délicat. Choisir les lauréats en tentant d'être le plus juste possible. Evidemment, on peut toujours trouvé à y redire... le goût des autres...
La présidente du Pic d'or, attentive...
Ici JPP et Thierry Cadet.
Olivier Bas et moi.
Les conversations ne sont pas forcément houleuses.
Clic clac Kodak rime avec Corinne Labat (enfin presque.)
Arnold Turboust.
Mandor est dans la place.
Olivier Bas.
Délibérations sous l’œil avisé de la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat.
Belle complicité entre Marie Aumoine et Alain Navarro.
Les gagnants du Pic d'Or de l'année précédente, Radio Elvis, se prépare à monter sur scène. En un an, il est arrivé plein de belles choses pour ce groupe étincelant.
S'accorder avec la technique...
Puis monter sur scène.
Quel charisme, ce Pierre Guénard!
Minuit : avant la proclamation des résultats.
Ce soir-là, le Concours Eurovision de la Chanson fêtait ses 30 ans. Jean-Paul Cara (voir plus haut) est l'auteur compositeur de nombreux titres primés à ce concours, dont le célèbre "L'oiseau et l'Enfant" interprété par Marie Myriam (1er prix Eurovision en 1977) et "1, 2, 3" chantée par Catherine Ferry (avec Daniel Balavoine dans les chœurs).
Radio Elvis, dans le public, attentif (et assoiffé). Rock'n'roll attitude!
Le moment tant attendu est arrivé. La proclamation des résultats. Mais, avant cela, petit discours de la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat.
Ici avec le maire, Gérard Trémège.
Rapide discours d'Arnold Turboust, le président du jury depuis 5 ans.
Chaque membre du jury se présente.
La remise du Prix d'interprétation par Anne Toujas-Marchand (professeur agrégée d'éducation musicale, compositrice de comédies musicales et de chansons pour les enfants et les adolescents. Également membre du comité de pré-sélection du Pic d'Or... maillon essentielle de la chaîne, donc) et JPP.
Et c'est Cyprès qui reçoit le Prix d'interprétation.
Les remerciements de Cyprès, sincèrement touché.
Alain Navarro et Marie Aumoine vont annoncer le nom du lauréat du Prix de la musique.
Il est décerné à Eskekina. A ce propos, une petite polémique est née. Beaucoup d'artistes présents ont pensé que c'était Christophe Bastien, le guitariste du groupe Debout sur le Zinc qui avait composé son premier album, Le matin du pélican. Après vérification, toutes les chansons sont déclarées officiellement co-composées par lui et Eskelina. Donc, prix mérité et fin de polémique.
Comme chaque année depuis quatre ans, je remets le Prix du texte...
...décerné cette année à l'excellent Ti-Mano...
...qui semble stupéfait de remporter la mise.
Le maire de Tarbes, Gérard Trémège va remettre le Prix du Public à...
Emilie Marsh. Il faut dire qu'elle a transporté les personnes présentes dans la salle à chaque apparition.
La bise à la gagnante.
Olivier Bas et Thierry Cadet vont remettre le Pic d'Argent à... (suspense insoutenable!)
(Re suspense insoutenable!)
Bastien Lucas.
J'adore ce type. Humainement et chansonfrançaisement.
Pour presque clore la soirée, Arnold Turboust va remettre le Pic d'Or 2015.
Il est attribué à Emilie Marsh, grande gagnante de la soirée. Deux prix à son actif... qu'elle n'a pas volés.
La radieuse Emilie Marsh et ses deux musiciens (Etienne Champollion et Quentin Rendreux) remercient le public et le jury.
Photo de tous les protagonistes de cette soirée. Artistes, organisateurs et jurés.
Une heure du matin: discussions et photos à la sortie.
Corinne Labat, la présidente du Pic d'or, avec Christophe Sabastia, un artiste qui n'a pas participé à ce tremplin. A tort (voir plus haut).
Corinne Labat et Arnold Turboust.... la classe internationale!
Quatre membres du jury entourent le prix de l'interprétation, Cyprès.
Ti-Mano s'entretient avec Arnold Turboust.
C'est beau de voir une chanteuse qui n'a rien gagné, Marie Chante, féliciter avec chaleur le Pic d'argent, Bastien Lucas.
Le prix d'interprétation, Cyprès, et le prix du texte, Ti-Mano, posent ensemble.
3h du mat : l'after...
On y voit Émilie Marsh, Bastien Lucas et Radio Elvis.
La chaine de télévision Melody a consacré un mini reportage sur le Pic d'Or.
Et Horscène, sous la houlette de Thierry Cadet, a interviewé la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat.
L'un des membres du jury, Jean-Pierre Pasqualini (dit JPP) a, comme chaque année, consacré deux pages au Pic d'Or dans le magazine de la variété, Platine (n°206) dont il est le directeur de publication et rédacteur en chef.
10:19 Publié dans Pic d'Or | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pic d'or 2015, bilan, photos, mandor
14 mars 2014
Bilan du Prix Moustaki 2014 : résultats, photos, vidéos et commentaires
L’année dernière, déjà, j’expliquais pourquoi le Prix Georges Moustaki était important pour moi. Je copie-colle carrément ce que j’ai écrit. Je suis mon propre rédacteur en chef, je fais ce que je veux.
« Quand on passe sa carrière professionnelle depuis près de 30 ans à défendre et mettre en avant des artistes français qui n’ont pas pignon sur rue/peu de visibilité/aucun média acquis à sa cause, on est content qu’un prix comme le Prix Georges Moustaki (à l’initiative de Matthias Vincenot et Thierry Cadet) existe. Avant lui, j’étais content que le Prix Constantin existe, et puis… (voir là). »
Vraiment, grand coup de chapeau à Matthias Vincenot et Thierry Cadet qui ont imaginé ce prix et qui l'ont porté jusqu'au bout... pour la quatrième fois. Respect les amis! (Parce que, franchement, financièrement et médiatiquement, ils ne sont pas aidés... à lire l'excellent article sur ce sujet de Michel Kemper dans NosEnchanteurs.
Bref, j’ai vite accepté de faire partie du jury parce que je ne pouvais raisonnablement pas passer à côté d’un prix qui récompense l'album indé et/ou autoproduit de l'année. Précisons que la grande Clarika était la présidente du jury et que Cyril Mokaiesh, parrain de la promotion 2014. La grande classe!
De plus, pour la deuxième année consécutive, Thierry Cadet m’a proposé d’interviewer avec lui les artistes pendant les changements de plateau. Pour cette dernière édition, Thierry et moi étions plus à l’aise, il me semble. J’ai compris qu’il ne fallait pas forcément faire pro, genre « je-connais-tout-de-toi-cher-artiste-et-je-vais-impressionnner-la-galerie ». Le contexte ne s’y prête guère. Cette année, on a joué un peu plus sur la déconne. J’ai préféré.
Voici un portfolio photographique (avec les vidéos des prestations scéniques). Chaque artiste à une mention "pour en savoir plus" qui est un lien menant à leur mandorisation.
J'en profite pour remercier les talentueux différents photographes (a qui j'ai demandé l'autorisation d'utiliser leurs clichés). Je cite Marylène Eytier, Stéphanie Berrebi, Benoît Billard et Tristan Sébenne.
Commençons par Robi. C'est elle que le jury a préféré. On va entendre parler pendant très longtemps de cette artiste qui joue un rock electro inspiré et sombre, croyez-moi!
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Benoit Billard)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Tristan Sébenne)
(Photo : Benoit Billard)
Robi : "On ne meurt plus d'amour".
Robi : "Belle et bien".
Le choix du public s'est porté sur le corrosif et attachant Govrache.
Grâce à cette soirée, il est "Séléction FrancoFans". Govrache sera donc présent dans les pages de FrancoFans dans le numéro de juin / juillet.
Le Festival de Marne a également décidé de le programmer.
L'interview de Govrache par HorsScène après la cérémonie.
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo: Tristan Sébenne)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Benoit Billard)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
Govrache : "L'homme trottoir".
Govrache : "Le bleu de travail".
Voici les autres finalistes. Il a été extrêmement difficile de les départager.
Ici Simon Autain, dont je pressens qu'il va faire une ÉNORME carrière.
(Photo : Benoit Billard)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
Simon Autain : "Tu t'es noyé".
Simon Autain : Juste un instant.
BATpointG, qui est le seul finaliste que je n'ai jamais croisé (et donc pas mandorisé). Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi, étant donné que j'aime ce que fait cet artiste et que j'ai son disque depuis un moment. J'espère remédier à cela très vite. BATpointG, si tu me lis...
(Photo : Benoit Billard)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Benoit Billard)
(Photo : Tristan Sébenne)
(Photo : Tristan Sébenne)
BAT point G : "Je joue".
BAT point G : "Île-de-France".
En voilà deux qui ont mis une ambiance de folie. Lili Cros et Thierry Chazelle. Ces deux talentueux artistes, en couple à la ville comme à la scène, ont reçu ce soir-là une dotation de 1000 € offert par Catalyse (accélérateur de talents). Merci à Bettina Vernet, membre du jury du Prix Georges Moustaki et directrice générale de Catalyse.
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Tristan Sebenne)
(Photo : Tristan Sébenne)
Lili Cros et Thierry Chazelle : "I am dog".
Lili Cros et Thierry Chazelle : "Tout va bien".
Sophie Maurin est une des révélations féminines de l'année. Son duo récent avec Jamie Cullum s'est fait particulièrement remarquer. Une future grande dame de la chanson française est née.
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
Sophie Maurin : "Ciseaux".
Sophie Maurin : "Cortège".
Sur scène avec Thierry et moi, la présidente du jury, Clarika et le parrain de la promotion 2014, Cyril Mokaiesh (qui sort un nouvel album en mai prochain, L'amour qui s'invente).
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Stéphanie Berrebi)
Puis, pendant les délibérations du jury, Clarika et Cyril Mokaiesh montent sur scène.
Clarika, d'abord.
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
Clarika : "Bien mérité".
Clarika : "Mais non mon chat".
Clarika : "Les garçons dans les vestiaires".
Ensuite, c'est Cyril Mokaiesh qui enchante le public présent.
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
Cyril Mokaiesh : "La demande".
Cyril Mokaiesh : "La nuit".
Cyril Mokaiesh : "Buenos Aires".
Dernier finaliste interviewé, le très sympathique et lumineux Tristen.
(Photo : Stéphanie Berrebi)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
Tristen : "Laisse pleurer les hommes".
Tristen : "Le lustre".
Pour presque terminer, voici quelques photos de la remise des prix.
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
(Photo : Marylène Eytier)
A l'issue de la soirée, je suis tombé sur quelques mandorisés (dont deux finalistes de ce 3e Prix Georges Moustaki) et ça m'a fait bien plaisir...
De gauche à droite: Rodrigue (mandorisation),Pierre Donoré (mandorisation), Garance (mandorisation), Govrache (mandorisation) et Simon Autain. (mandorisation)
(Photo : Thierry Chazelle)
Quelques autres points de vue sur le Prix Moustaki 2014:
Celui de Stéphanie Berrebi.
Celui de Nos Enchanteurs (Michel Kemper).
Celui du Ptit Blog (Julien Piraud)
Celui de Longueurs d'Ondes (Elsa Songis et Marylène Eytier).
Celui de HorScène (Thierry Cadet himself).
07:26 Publié dans Prix Georges Moustaki | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prix georges moustaki 2014, bilan, photos, vidéos mandor thierry cadet, mathias vincenot
27 novembre 2012
Salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière 2012 : Bilan et photos
C'est la quatrième fois que j'anime le salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière. (Voir là en 2009, ici en 2010 et enfin en 2011). Toujours aussi fatigant, mais toujours aussi exaltant, dis-je chaque année. Plus de 40 interviews, un quizz littéraire et je ne sais pas combien de kilomètres parcourus...
Comme chaque année, j'en rapporte quelques souvenirs photographiques.
Ici, avec François Bégaudeau (qui prend goût à Ozoir-la-Ferrière et à mes interviews...)
Eric Holder a reçu le Prix Ozoir'Elles 2012, pour son livre Embrasez-moi. Ce discret auteur n'aime ni les photos, ni les interviews... mais cède toujours à mes caprices parce qu'il est très gentil et poli.
Philippe Grimbert, que je rencontre ici une énième fois, est un homme que je respecte profondément, pour son œuvre et ses qualités humaines.
Philippe Grimbert avec Véronique Genest.
L'invité d'honneur du salon était David Foenkinos. Malgré son succès considérable, cet auteur est resté simple, abordable et très sympathique. Je m'en étais déjà rendu compte récemment quand je l'ai reçu à Provins.
Je retrouve avec plaisir mon amie Gaëlle Pingault, mandorisée récemment (qui vient d'ailleurs de sortir un très joli livre, Bref, ils ont besoin d'un orthophoniste).
Oui, ben, mon statut d'animateur officiel de ce salon m'apporte quelques avantages. Il n'y a aucun commentaire à faire. J'en profite, c'est tout. Merci à Sophie Adriansen et Gaëlle Pingault...
Plus sérieusement, Sophie Adriansen était là pour signer ses livres dont son petit dernier, un roman jeunesse, J'ai passé l'âge de la colo.
Avec Daniel Henocq, pour son roman jeunesse Le joueur de cartes.
Sur le stand des éditions Volpilière avec Sophie Adriansen et Daniel Henocq.
Giulia Salvatori, la fille d'Annie Girardot venue présenter son nouveau livre sur sa mère, tout comme l'année dernière.
Avec Dominique Vautier pour son roman La roue du silence.
Mon métier est parfois un peu difficile. Heureusement, je peux compter sur le soutien d'Aude Walker et Victoria Bedos.
Le maire d'Ozoir-la-Ferrière, Jean-François Oneto, et certains auteurs et membres du jury Ozoir'elles.
David Foenkinos vient de recevoir la médaille de la ville... (Le plus beau jour de sa vie. Je suppose. Donc.)
Avec Simonetta Greggio, présidente du jury Ozoir'Elles, qui vient chaque année au Salon du Livre d'Ozoir-la-Ferrière.
Avec Jennifer Murzeau, dont je pressens qu'on va très vite beaucoup en entendre parler. Son roman Les grimaces est très prometteur. (Et si elle devient une personnalité du petit écran pour parler "livres", je n'en serais pas surpris).
Pour finir, petit bilan de cette journée avec l'organisateur du salon (et néanmoins ami) Luc-Michel Fouassier. Merci à lui pour sa confiance, d'année en année...
08:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon du livre ozoir-la-ferrière 2012, bilan, photos, mandor
24 avril 2011
Patson à la FNAC Val d'Europe
Hier, j’ai animé une rencontre avec l’humoriste d’origine ivoirienne, Patson, à la FNAC Val d’Europe (77).
Voici l’argumentaire de sa venue :
« Rencontre dédicace avec Patson pour son spectacle à l'Olympia.
Après deux saisons couronnées de succès au théâtre LE MERY puis au PALAIS DES GLACES, PATSON fait son show dans la salle mythique de l'OLYMPIA LE 30 AVRIL et 1er MAI 2011.
Patson est un conteur né ! Ancien membre du Jamel Comedy Club, il fait du STAND UP parce qu'il aime ça : raconter des histoires à sa manière, inventer des expressions et des codes de langage et faire plier les gens de rire, c'est décidément son plus grand plaisir et, sans doute, son plus grand talent ! Mais Patson est aussi un "ambianceur", un showman, une bête de scène! »
Si je ne suis « à priori » pas tout à fait amateur de l’humour de Patson, j’ai pu juger sur pièce que l’homme savait sacrément y faire. Avant son arrivée, une vingtaine de personnes attendaient sagement que la rencontre commence. Quand l’homme se pointe (avec 10 minutes de retard, ce que je lui pardonne tout à fait) il harangue la foule qui passe à proximité, vanne les uns et les autres qui finissent par rires aux éclats… En 5 minutes, plus d’une centaine de personnes s’installent pour regarder l’énergumène hilarant.
J’en ai fait des rencontres dans cette FNAC là, et j’avoue n’avoir jamais vu un tel phénomène.
Ensuite, Patson a fait son show ! Impressionnant. Je ne m’attendais pas à un tel délire. Il a fallu que je rentre très vite dans son monde et que je joue le jeu…
J’avais un peu de pression parce que pour la première fois, ma femme et ma fille sont venues avec moi. Il fallait que je gère le tempérament survolté de Patson (en freestyle constant), que je pose les bonnes questions sans faire le journaliste coincé et que je ne regarde pas trop les sourires et le regard de ma fille…
A l'issue de la rencontre... ma pitchounette a posé avec l'artiste.
Et l'artiste à posé avec mon livre... (of course).
08:42 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patson, fnac val d'europe, photos
29 mars 2011
Salon du livre de Paris 2011: bilan sur le stand Laura Mare
Écrire un livre (tiré de son blog, certes) qui sort le 15 février 2011 et un mois plus tard, se retrouver au Salon du livre de Paris en tant qu’auteur est une expérience assez jouissive, je dois dire. Je m’y suis rendu quand même assez prudemment, car étant un habitué du lieu en tant que journaliste ou simple badaud, j’ai trop vu des auteurs seuls derrière leur table, la mine pathétique devant la solitude la plus absolue… Je m’attendais d’ailleurs à me retrouver dans une situation similaire.
Le vide abyssal.
Il n’en fut rien.
Parce que mon éditrice Laura Mare a rendu son stand vivant et sacrément humain.
Elle, ses deux filles (aussi souriantes, charmantes qu’efficaces) ont accueilli le public et les auteurs de telle manière qu’on avait envie pas envie de partir.
Comme en témoignent les photos ci-dessous, il y a eu en permanence du monde sur le stand. Concernant Stéphane Nolhart (encore lui !) et moi (puisque nous signions ensemble tout le week-end), de nombreux amis (mais, pas seulement) sont venus nous voir, tant et si bien que je n’ai pas souvenir d’avoir été seul un moment.
Ce que je vis autour de la sortie de mon livre, je l’apprécie et j’en goûte chaque instant. J’ai d’ailleurs un peu de mal a réaliser parfois, car j’ai l’impression de ne pas être à ma place. Je ne suis pas un écrivain (plutôt un raconteur d’histoires vécues) et surtout, je me retrouve dans la situation inverse de ma vie professionnelle habituelle.
Être interviewé, signer des livres, poser à côté de gens que je ne connais pas… je vis tout ça avec lucidité et étonnement (et un arrière goût d'usurpation).
Allez, port-folio, comme d’habitude pour les (enfin... mes) grands événements !
Dire qu'il y avait du monde est un euphémisme...
Dire qu'il y avait du people est un euphémisme... Je n'en met qu'un ici, parce que je l'aime celui-là.
Le premier jour, le 19 mars 2011, petite rencontres amicales... fortuites où non. Ici avec les délicieuses Audrey Siourd (attachée de presse très attachante des Editions Héloïse d'Ormesson, mais pas que) et Aïda Valceanu (journaliste qui est une bête en matière d'organisations de rencontres littéraires et intervieweuse qui n'a rien à apprendre de ses collègues expérimentés...)
Avec la même Aïda Valceanu et le petit Mandor, Kevin Juliat (un jeune en devenir dans le monde du livre... je ne sais pas précisément ce qu'il y fera, mais il le fera...).
Bon... que se passait-il sur le stand de mon éditrice?
La collec'...
Quelques collègues de la maison d'édition en dédicaces... je vous les présente.
Ton Voisin de la Garlée et Luc Doyelle.
Jérôme Cayla et Luc Doyelle (qui change de partenaire de signatures à tour de bras!).
Frédéric Staniland et Liza Lo Bartolo Bardin (merci Liza pour Carinette la petite Coccinelle que Stella adore!).
Vanessa Mattin et Rodolphe Hartig (et les filles déjantées de Laura, mon éditrice...)
L'air mutin de Mattin...
La belle et les bêtes. Hum...
Alex. Son livre est poignant...
Nathalie Séguenot Pugeat et Marie-Laure Bigand.
Ca y est, c'est à nous de signer! Stéphane Nolhart et moi, ici en compagnie de notre éditrice, Laura Mare. En second plan, pas mal d'auteurs amis...
Tout à coup, les photographes se déchaînent et les flashs crépitent. Que se passe-t-il?
L'arrivée de mon amie (et préfaceuse des Chroniques de Mandor, version livre) sur le stand... merci à Tatiana de Rosnay d'avoir marqué le coup. Ca m'a touché.
Reçu aussi la visite de Jérôme Attal, mon "avant-propotiste" du livre... ici en pleine discussion avec Laura Mare (qui, je crois savoir, apprécie l'oeuvre du monsieur).
Stéphane nolhart et moi, en pleine séance de signatures... autant dire deux anges en action.
Non?
Qu'est-ce qu'on rigole avec nos deux hotesses!
Retrouvez les bons Nolhart et Alquier. Attention, il y a un piège!
Stéphane, il dessine des clowns quand il dédicace. La classe internationale!
Mandor joue à l'auteur... mais n'est pas dupe. Rassurez-vous, il profite de l'instant, juste.
Le rayon de lumière des éditions Laura Mare... Marie-Laure Bigand!
Et sur notre stand, quelques visites surprises... et plaisantes. Ici Karine Fléjo (Koryfée) dite "mon attachée de presse".
Elena Guritanu, souriante et littéraire jeune femme.
La même et une amie.
Véronique de la Maisonneuve, ex-collègue de Radio Notre Dame et une jeune femme que j'adore.
L'impudique Cali Rise et le brillant Pascal Szulc.
Mon ami et auteur de polar, Laurent Terry qui m'avait promis de passer. Il a tenu sa promesse.
-Allo? Quoi? Je ne t'entends pas. Je suis avec Anne-Laure Buffet et Fréderic Vasseur... on passe sous un tunnel, là...
Le 20 mars, bis repetita...
Avec Laura Mare, je me tiens à carreau. Je tiens à faire un deuxième tome des Chroniques de Mandor...
Elle tente de convaincre des éventuelles lectrices...
Quelle heureuse surprise de recevoir la visite de la jeune comédienne Mélusine Mayance, héroïne du film "Elle s'appelait Sarah" (rappelez-vous, là). Elle était accompagnée de sa soeur et de ses adorables parents.
Avec mon pote François Perrin. Belle plume journalistique et belle plume tout court. Je le harcèle (rien de moins), depuis des années pour qu'il publie un roman... il ne cède pas.
Stéphane Nolhart devant son idole... (je pense, vu le sourire béat).
Pour finir... Grichka bogdanov et son frère?
Et un grand grand merci à tous les photographes à qui j'ai piqué allégrement les clichés ici et là!
En premier lieu, Edmond Huet, Jérôme Cayla, Marie-Laure Bigand et je ne sais plus qui... pardon à l'avance à ceux que j'ai oublié... qu'ils se signalent.
08:09 Publié dans Les chroniques de Mandor... le livre, Tout petit déjà... | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : salon du livre de paris 2011, stand laura mare, photos
13 mars 2011
Bilan du Salon du livre de Provins 2011!
Une semaine après le week-end du Salon du livre de Provins (dans le cadre du Festival Encres Vives), voici un port-folio agrémenté de commentaires... comme je l'avais fait l'année dernière pour la version 2010 de cette grande manifestation littéraire.
Cette année était pour moi un peu particulière car, si j'ai animé ces deux jours (avec la participation de Fred Ricou pour des tables rondes consacrées à la littérature jeunesse et Fabien Hérisson pour des tables rondes sur la littérature policière), je suis également venu comme auteur de mon livre Les chroniques de Mandor...
Dire que je passe de l'animateur à l'auteur avec une parfaite aisance n'est pas le reflet de la réalité.
Commençons avec Michel Drucker, qui était cette année le parrain de ce salon. Ca m'a fait plaisir de le rencontrer et de l'interviewer. Quand on fait le métier que je fais, on ne peut être qu'impressionné par ce que représente cet homme-là.
Je vous l'avoue, Michel Drucker est reparti avec mon livre.
(oui, je sais...)
L'arrivée de l'animateur de Vivement Dimanche... Laissez passer!
Un livre s'est caché subrepticement sur la photo. Découvrez-le!
L'intervieweur interviewé...
Photo souvenir...
Après l'effort, le réconfort...
La séance de dédicaces.
Comme chanque année, visite (et interview) de Christian Jacob, maire de Provins et président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Loïc Jacob (édition Hong Fei)
On s'éclate au Salon du livre de Provins... devant Daniel Henocq.
Daniel Henocq pour son premier livre, Le joueur de cartes (dont je parlerai ici-même très vite!).
Laura Mare, mon éditrice et Stéphane Nolhart, mon comparse es-littérature (et néanmoins ami depuis quelques années maintenant) qui a sorti son Blackbook le même jour que Les chroniques de Mandor.
Animer devant son éditrice, Laura Mare.
Curieux mélange des genres...
Je ne remercie pas Stéphane Nolhart pour son petit mot ajouté.
Tsss...
Petite pause pour signer mon livre...
De futures lectrices...
En fait, Stéphane Nolhart, c'est un pote/collègue/talentueux auteur/nègre...
Encore un. Studieux, dans ce rôle là...
L'ami Jérôme Cayla et Stéphane Nolhart...
"Quel est votre prénom?"
Trouver un truc original à écrire. A chaque fois, la pression...
Avec Jérôme Attal.
Il figure dans mon livre en tant que "mandorisé" et aussi en tant qu'auteur du superbe avant-propos.
Je ne le remercierai jamais assez. Voilà un homme qui a compris le travail que je fais depuis des années. C'est en lisant ce qu'il a écrit dans Les chroniques de Mandor, que j'ai moi-même compris ce que je "trafique" depuis des années avec les artistes... c'est dire.
Trois amis de la même maison d'édition que la mienne: de gauche à droite, Luc Doyelle, Marie-Laure Bigand et Jérôme Cayla.
Laurent Luna... j'ai enfin son livre De l'autre côté.
Valérie Bettencourt, que finalement, je n'ai fait que croiser. Comme ce fut le cas pour tous les auteurs/amis présents... pas le temps de trop copiner.
Avec Mabrouck Rachedi, auteur et blogueur engagé (et drôle, souvent).
Animer devant ses livres... est-ce bien raisonnable?
Une table ronde animée par Fred Ricou...
Usual Suspects (version 2011) avec, de gauche à droite:
Laurent Luna, Stéphane Nolhart, François Alquier et Luc Doyelle.
(Pas bientôt, sur vos écrans!)
Le pot du samedi soir... Elisabeth Mozzanini, Daniel Henocq et Fred Ricou. Derrière, Stéphane Nolhart et un inconnu.
Après la première journée... détente avec Marie-Laure Bigand, à l'hôtel.
Avec Marie-Laure Bigand et Elisabeth Mozzanini, à l'hôtel, toujours. Voyons les clichés du jour...
Je sais... bien entouré!
Devant le stand des Editions Volpilière avec Bernard Thépénier.
Deuxième séance de signature...
On y prend goût (finalement)!
Avec Jérôme Cayla et mon amie Ingrid Desjours...
Un livre et un micro... j'adore le symbole!
Avec l'illustratrice, Agata Kawa.
Stand Hong Fei.
Avec mon ami et maintes fois mandorisés, Frédéric Mars...
Mais que lisent Elisabeth Robert Mozzanini et Frédéric Mars?
Interview exclusive pour CNN International... par une journaliste de choc: Elisabeth Robert Mozzanini.
L'ex-comédienne et désormais auteur(e): Evelyne Dress.
Ingrid Desjours, signant à tour de bras.
Un salon bien rempli!
Deux tables rondes, de mon désormais nouvel ami, Fabien Hérisson.
Merci à Elisabeth Robert mozzanini, Franck Mozzanini, Marie-Pierre Canapi, Jean-Pierre Mangin, Jérôme Cayla, Luc Doyelle Luc-Michel Fouassier et Loïck Jacob pour les photos.
Et merci à David Sottiez de m'avoir fait confiance pour la deuxième année consécutive.
10:18 Publié dans Les chroniques de Mandor... le livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : salon du livre de provins, 2011, photos
19 novembre 2010
Puggy : session acoustique, photos et autres bavardages...
Bon, aujourd’hui, je ne vais pas en faire des caisses sur Puggy. Non, je me suis déjà occupé de leur cas il y a quelques mois…
Il est toutefois indéniable que ce groupe est mon gros coup de cœur pop-rock de l’année. Donc, je chope toutes les occasions pour les rencontrer quand les opportunités se présentent.
La dernière fois, c’était dans un café huppé de la capitale, le 28 août dernier (preuve magistrale que je suis complètement dans les temps dans mes notes mandoriennes, n’est ce pas !)
Pour cette seconde chronique Puggyienne, je vous propose une session acoustique de leur nouveau single « When You Know », tiré, donc, de leur album Something You Might Like.
Cette session tournée pour MusiqueMag a ceci de particulier que nous l’avons tourné avec derrière le groupe, un miroir immense.
On me voit donc photographier les trois artistes, jeter un coup d’œil dans l’œilleton de la caméra, vérifer le son de l'enregistrement, me curer le nez, faire les cent pas et autres activités primordiales à voir quand un groupe se donne à fond en acoustique!
Et hop ! Les fameuses photos de la session…
Et le cliché mandorien.
Bien à vous !
06:13 Publié dans musiquemag.com | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : puggy, session acoustique, photos, when you know