18 mai 2015
Bilan du Prix Georges Moustaki 2015 : résultats, photos, vidéos et commentaires
Quand on passe sa carrière professionnelle depuis près de 30 ans à défendre et mettre en avant des artistes français qui n’ont pas pignon sur rue/peu de visibilité/aucun média acquis à sa cause, on est content qu’un prix comme le Prix Georges Moustaki (à l’initiative de Matthias Vincenot et Thierry Cadet) existe.
Vraiment, grand coup de chapeau à Matthias Vincenot et Thierry Cadet qui ont imaginé ce prix et qui l'ont porté jusqu'au bout... pour la cinquième année consécutive. Il faut se lever et les applaudir à tout rompre parce qu’ils ne sont pas beaucoup aidés et ils font un travail démentiel. Citons tout de même Denis Collinot, le directeur du Festi’Val de Marne, qui permet que ce prix sans subvention depuis sa création puisse perdurer.
Il y a trois ans, j’ai accepté sans une seconde d’hésitation de faire partie du jury parce que je ne pouvais raisonnablement pas passer à côté d’un prix qui récompense l'album indé et/ou autoproduit de l'année.
Voir ici ma première participation et la seconde.
Précisons que cette année, la chanteuse Rose (mandorisée là) était la présidente du jury et que le groupe Archimède (mandorisé là) était parrain de la promotion 2015.
De plus, pour la troisième année consécutive, Thierry Cadet m’a proposé d’interviewer avec lui les artistes pendant les changements de plateau. Comme chaque année, on y va à l’impro (parce que lui et moi, nous nous voyons à peine une heure avant la soirée pour des raisons d’emplois du temps compliqués), avec les risques que cela comprend. Des moments de flottements peuvent survenir, mais des fulgurances aussi. Il y a eu un peu des deux ce soir-là. Le but n’est pas de gonfler les spectateurs présents dans la salle en faisant « je-connais-tout-de-toi-cher-artiste-et-je-vais-impressionner-la-galerie », nous sommes là pour faire patienter le public présent de la manière la plus divertissante et la moins chiante possible pendant les changements de plateau. C’est un exercice extrêmement difficile.
Voici un portfolio photographique (avec les vidéos des prestations scéniques)… et des commentaires fugaces, mais essentiels. Amen !
Je tiens à remercier tous les photographes à qui j'ai "volé" les photos. Notamment Marylène Eytier, dont vous pouvez découvrir le beau travail là, Tristan Sébenne, dont l’œuvre photographique est visible ici, David Desreumaux qui parle de toute la chanson française sur son site, la passionnée Annie-Claire Hilga, Annaïck Forel qui présente ses merveilleux clichés là et Thomas Bader.
Commençons par les deux créateurs du prix... Thierry Cadet et Matthias Vincenot.
Les lauréats de cette année.
A la sono.
Les répétitions (avec Archimède).
Souriez, vous êtes filmés!
On vérifie l'image!
Rencontre au sommet entre trois défenseurs de la chanson française. De gauche à droite : Michel Kemper (bientôt mandorisé) pour son site Nos Enchanteurs, David Desreumaux pour son site Hexagone et (attention la mise en abyme parfaitement égocentrique et prétentieuse) François Alquier pour son blog Les chroniques de Mandor.
Le diable (qui ne s'habille visiblement pas en Prada) était présent. Pascal Nègre surveillait indirectement la cérémonie récompensant l'album indé et/ou autoproduit de l'année. "Paradoxal Système" chantait Voulzy...
Quelques membres du jury, concentrés...
Au premier plan, Benjamin Petrover (I Télé), Rose (chanteuse et présidente du jury 2015) et Fred Boisnard (guitariste d'Archimède).
Liz Van Deuq, la lauréate du Prix Georges Moustaki 2015, sous le feu de nos questions (hyper pertinentes, voire impertinentes, bien sûr).
Les deux chansons de Liz Van Deuq.
"Au conservatoire"
"Des rides"
Quelques photos...
Le Prix du Public a été attribué au trio Jules & Jo. Prix, à mon sens, largement mérité.
Les deux chansons de Jules & Jo.
"Le roi de l'étang"
"Le pouvoir aux roux"
Quelques clichés de ce groupe vraiment décapant... voire provocateur. Voire poétique. Voire excellentissime. Pas reconnu à sa juste valeur.
Interview de Cyprès, artiste d'un autre temps. Pas du XXIe siècle en tout cas. Il s'est trompé d'époque, alors, il fait ce qu'il peut. Et son "peut" et drôlement beau.
Les deux chansons de Cyprès.
"C'est un pays".
"A jamais".
Cyprès avait le trac ce soir-là (selon ses dires), mais il n'en a rien paru.
Quelques questions à Laurie Darmon (qui, après avoir été longtemps indépendante, poursuit désormais son chemin artistique avec le label Fontana du groupe Mercury Music Group). Elle a été mandorisée-là.
Les deux chansons de Laurie Darmon.
"Rupture".
"Il est 6 heures du matin".
Et voyez comme elle irradie.
Garance face à Thierry et moi. Nous la connaissons et l'apprécions tous les deux. Elle allie talent, générosité et gentillesse. Elle a été mandorisée il y a trois ans.
Les deux chansons de Garance.
"Gare du Nord".
"Jour de poisse (je n'écrirai pas de chanson sur toi)".
Garance en live, ça donne ça! (Elle est accompagnée du brillant Tomislav, mandorisé ici et bientôt remandorisé, parce que son nouvel EP le vaut bien).
Je connaissais peu Batiste W. Hamon. J'ai été conquis musicalement et textuellement. Et l'artiste est sympathique.
Les deux chansons de Baptiste W.Hamon.
"Les bords de l'Yonne".
"Peut-être que nous serions heureux" (avec Alma Forrer).
A part son "look" qui ne correspond pas du tout à ce qu'il chante, son répertoire est absolument formidable. Sans pour autant renier son héritage folk/country, il écrit dans la langue de Molière comme une évidence. Jouant de sa voix frêle et éraillée, il évolue dans un registre poétique, à la mélancolie empreinte de réalisme.
K! a reçu le Pic d'Argent l'année dernière lors du Pic d'Or, dont Thierry et moi sommes membres du jury. Donc, nous la connaissions. Une artiste aussi excentrique que géniale. Il faut la voir pour le croire. Elle est déjantée, provocatrice et très drôle. Et sait écrire de subtiles et merveilleuses chansons.
Les deux chansons de K!
"C'que j'étais belle".
"La femme en boîte".
Magnifique K! Une chanteuse à part. Mais vraiment.
Je me suis éclipsé pour laisser la place à Matthias Vincenot. Avec Thierry, il a interviewé les deux lauréats de l'année dernière. Robi (mandorisée là), prix du jury 2014 et Govrache (mandorisé ici), prix du public 2014.
Ici, Thierry Cadet, les deux Archimède qui entourent Rose et Matthias Vincenot.
Avant de révéler les noms des lauréats, Rose et Archimède ont chanté.
Deux chansons d'Archimède.
"Au marché des amandiers".
"Ça fly away".
Quelques photos de la prestation d'Archimède.
Puis, vient le tour de Rose.
Une chanson de Rose.
Ciao Bella.
Cette brune ne compte certainement pas pour des prunes.
La remise du Prix du public à Jules & Jo.
La remise du Prix du jury à Liz Van Deuq.
Denis Collinot le directeur du Festi’Val de Marne, qui permet que ce prix sans subvention depuis sa création puisse perdurer.
Quelques photos de la remise des prix.
Prix du Public, Jules & Jo.
Prix du Jury, Liz Van Beuq.
Photo avec tous les finalistes.
Horscène présente un compte rendu de la soirée...
Liz van Deuq / Prix du Jury
Jules & Jo / Prix du Public
Prix Georges Moustaki 2015
Interview, images et montage : Thierry Cadet
©Horscene
http://www.lizvandeuq.com
http://www.julesetjo.be
http://www.prixgeorgesmoustaki.com
http://www.horscene.net
Bonus: Avant cette soirée, il y a eu deux réunions des membres du jury dans une salle de la Sorbonne afin de sélectionner les demi-finalistes.Voici quelques clichés de ces réunions...
Pour commencer, deux photos montages signées par la présidente du jury, Rose.
En classe...
With Jean-Pierre Pasqualini, Monsieur Télé Melody et Platine (mais aussi collègue du jury du Pic d'Or).
Selfie avec les deux Archimède et Thierry Cadet.
Jean-Pierre Pasqualini, Patricia Espana et Benjamin Petrover, trois éminents membres du jury.
Avec Stéphanie Berrebi, journaliste à FrancoFans (et amie. Surtout).
Enfin selfie avec Matthias Vincenot et Michel Kemper (du site NosEnchanteurs).
Pour finir, je tenais à vous montrer ce témoignage de Guilhem Valayé (Prix du Public 2013 avec 3 Minutes sur Mer et candidat de The Voice cette année) évoque le Prix Georges Moustaki lors d'un face à face réalisé par Merci Edgar (animé par Stéphanie Berrebi et Edgard) - avec aussi Tomislav (finaliste 2012). Je suis tellement d'accord avec Guillaume. Respect à vie à Matthias Vincenot et Thierry Cadet pour leur travail!
18:00 Publié dans Prix Georges Moustaki | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prix georegs moustaki 2015, bilan, jules et jo, lise van deuq, interview