10 avril 2011
L'envolée des Livres de Chateauroux 2011
Le week-end dernier, j'étais l'un des auteurs invités de ce Salon du Livre de Chateauroux. (Si j'avais su que sortir un livre permettait de voyager dans les plus lointaines contrées...).
Sans rire, j'étais particulièrement heureux de participer à cette Ve édition de L'Envolée des Livres, car bon nombre d'auteurs présents étaient (et sont toujours) des amis dans la vie (j'ai noté également pas mal de mandorisés...). Ainsi, je n'ai pas eu l'impression d'être en Terre inconnue.
Un concentré d'auteurs dans un couvent, voilà un spectacle auquel je n'avais encore jamais assisté.
Liste complète des participants, ici...
Evidemment, voici un portfolio de ces deux jours littéro-amicaux. Ca commence dans le Train Paris-Chateauroux de 8h55. Deux wagons sont réservés aux auteurs participants à cette manifestation littéraire. Evidemment, nous nous installons par affinités sélectives. Je m'installe à côté d'Ariane Charton et Marie-Laure Bigand. Mon complice es-signatures, Stéphane Nolhart, nous rejoint. Curieusement, nous nous retrouverons sur le même stand un peu plus tard, côte à côte... les hasards de la vie...
Puis, après, c'est vite devenu le bordel. Tous les auteurs se lèvent et discutent avec tout le monde. Ambiance bon enfant!
Je croise mon pote Jérôme Attal (qui a écrit le subtil avant-propos de mon livre). Il doit se rendre dans un wagon assez éloigné pour signer son livre. La SNCF avait organisé dans ce train un jeu concours pour faire gagner six de ses livres. Je décide de le suivre pour immortaliser ce moment.
Il y avait du monde. Curieusement, beaucoup de femmes (et seulement un homme). Jérôme est un séducteur, ce n'est un secret pour personne...
Je décide de rejoindre mon wagon et reste un long moment avec Harold Cobert (voir là) et Stéphane Nolhart (voir là)... De fameux compagnons!
Bref, tout se passe bien durant le voyage.
A Chateauroux, nous rejoignons nos hôtels respectifs. J'avais un peu peur de celui qui m'avait été attribué. Son nom ne m'inspirait pas vraiment confiance. L'Hôtel de la Gare, près de la gare... ça ne fait pas vraiment rêver. Et pourtant, l'établissement est neuf et n'a rien à envier à un Ibis. (Oui, un Ibis... j'ai vraiment des goûts de luxe, non?)
Après un temps pour se délasser, le groupe logé dans le même hôtel que le mien décide d'aller déjeuner. On nous emmène dans le réfectoire d'un collège. Les premiers arrivés, les premiers servis, les premiers à boire...
De gauche à droite : Stéphane Nolhart, Estelle Penain, Carole Zalberg, Marie-Laure Bigand, Martine Boncourt, Yveline Gimbert et bibi. Il faisait tellement beau que du coup, nous avons pris l'apéro dehors. 1er bon moment. Là, j'ai eu un pressentiment. Un truc subliminal. J'ai compris que nous n'allions pas boire que de l'eau...
Après ce repas bien arrosé (hips!), direction le couvent des Cordeliers. C'est sur ses escaliers qu'une partie de la jeune garde de la littérature française (oui, carrément!) présente décide de prendre un bain de soleil (accompagné d'un café) avant de resté cloitré toute l'après-midi dans le couvent (à signer à tour de bras! Enfin, c'est ce que chacun envisageait secrètement...).
De gauche à droite : Patrick Goujon, Bertrand Guillot, François Alquier, Carole Zalberg, Sandra Reinflet, Estelle Penain, Erwan Lahrer, Stéphane Nolhart et Harold Cobert.
L'entrée du couvent... lieu original et magnifique.
Du monde, quand même...
La cérémonie d'ouverture...
Le carré VIP! Ariane Charton (qui ferme les yeux de bonheur), Stéphane Nolhart (toujours souriant), bibi (qui pose comme si c'était pour Paris Match) et Marie-Laure Bigand (qui devrait arrêter de faire la gueule sur les photos, ce n'est plus possible ça!).
Jérôme Attal Ray Banisé (voir ici), Sandra Reinflet guitarisé et Patrick Goujon concentré.
Mes amis Eva Lunaba et Sébastien Fritsch L'une bientôt mandorisée, l'autre (voir là)....
Le stand des éditions Héloïse d'Ormesson. Mais pas que. De gauche à droite, Dominique Dyens (que j'apprécie beaucoup quand je la croise et bientôt mandorisée...), Caroline Vermalle, Marie-Florence Gros, Isabelle Alonso (de dos), Bruno Roger Petit et Emilie de Turckheim.
Ariane Charton prend la pose. A sa gauche, Amélie Nothomb et Marc Lévy, il me semble. A sa droite, Stéphane Nolhart et bibi en train d'argumenter pour vendre leur chef-d'oeuvre respectif... Notons le faisceau de lumière (divine, sans nul doute) tombant directement sur l'auteur placé à droite de la photo. Un signe, très certainement...
Le trio de choc: Ariane Charton, Stéphane Nolhart et bibi (qui copie sur son voisin). A force de signer livre sur livre, c'est sûr, vient inévitablement un manque d'inspiration.
Ariane Charton avec l'orchestre philharmonique de Chateauroux.
Non?
Ne serait-ce pas plutôt (et Mickey) une rencontre intitulée "Un état romantique", ponctuée d'impromptus musicaux proposés par Seji Kageyama (violon), Yugo Kageyama (violon) et Shinishi Inoguchi (piano)?
Si.
Carole Zalberg, que je ne connaissais uniquement de réputation (très bonne). Je suis ravi de l'avoir rencontré (d'autant plus qu'elle et moi, on aime les mêmes livres, c'est dingue!).
Le soir, après une première journée riche en émotion, diner à la Brasserie des Halles.
De gauche à droite : Estelle Penain, Stéphane Nolhart, bibi, Sophie Adriansen, Rodolphe Macia et Marie-Laure Bigand... Très bon, mais très lent. Enfin à l'extérieur, j'insiste pour que l'on rejoigne d'autres auteurs au bar Saint-Hubert (comme convenu).
Je suis un grand fou.
A 23h15 : fermé!
Sophie Adriansen et Rodolphe Macia, on en reparlera très bientôt ici même...
Dans le cadre des « mardis littéraires » du Café de la Mairie, Place Saint Sulpice, (Paris 6ème), le mardi 26 avril prochain, à 20 h 30, je présenterai (à la demande de Sophie) une lecture/débat autour de Je vous emmène au bout de la ligne. Tribulations et secrets d’un conducteur de metro".
Le lendemain, (dimanche donc), à peine levé, à l'hôtel, je décide de mandoriser la talentueuse nouvelliste Eva Lunaba. Ce sera ma seule interview du week-end. L'auteur(e) habite dans le sud de la France, c'était l'occasion... (au fond, mon binome es-signatures et néanmoins pote discute avec un sac. Je ne dis rien, mais je trouve ce type un peu "bizarre"...)
Sophie Adriansen au sourire Ultra Brite.
Avec Rodolphe Macia, on a cherché... nous étions au final les seuls auteurs avec leur tronche sur la couverture. (Là, c'était après notre arrestation au commissariat de Chateauroux!).
Parfois, sur notre stand, les auteurs (comme par exemple, Marie-Laure Bigand) créent des oeuvres artistiques de première main...
...ou (comme Stéphane Nolhart) s'attaque à un monument du cinéma. Ici, scène culte de La ruée vers l'or (la danse des petits stylos).
Sur notre stand, il y avait aussi Bertrand Guillot (voir ici et là) et son nouveau meilleur ami Jean-Louis Fournier.
Pendant le repas de midi (toujours dans le réfectoire du collège), je vois au loin Jérôme Attal prendre en douce un pot de fleurs. Je pressens un truc pas net, connaissant le lascar. Il se dirige vers moi, s'arrête et me chante devant tout le monde "joyeux anniversaire", repris en coeur par l'ensemble des auteurs présents. Ce n'était pas mon anniversaire...
... mais la salle d'applaudir à tout rompre avec Jérôme.
Et Jérome s'en est allé en me laissant le pot sur la table!
Toute l'après-midi, bon nombre d'auteurs sont venus sur notre stand me souhaiter (très sérieusement) un bon anniversaire.
Merci Jérôme!
(Photo Sophie Adriansen)
Louis Carzou, Estelle Penain (avec laquelle j'ai passé d'agréables moments plein de fous rires) et Gaël Brunet.
Certains auteurs ont l'art du pseudo. Chapeau bas! (Je suis limite à me prosterner).
Mabrouck Rachedi (voir là) et la jeune auteur(e) (17 ans) Myriam Thibault, que je croise de temps en temps sur les salons.
Jérôme Attal adoptant un sourire de circonstance. Il apprécie (certainement) le concert privé de la jeune femme à la guitare...
Erwan Lahrer (voir là) a trouvé une bonne solution pour attirer le chaland. Je vous laisse juge de la méthode employée...
(Ici, son point de vue sur ce salon.)
Erwan Larher, c'est lui...
(Photo piquée sans autorisation sur le Facebook du monsieur)
(Merci à lui de ne pas me demander de l'enlever d'ici!)
(Je l'embrasse, en passant!)
Aïda Valceanu (notre petite fée du salon) en pleine conversation avec Jean-Louis Fournier...
Ariane Charton... parce qu'elle le vaut bien!
Vues d'ensemble!
Les éditions Laura Mare, en force!
(Photo : Sophie Andriansen)
Suite des créations artistiques de Marie-Laure Bigand, Stéphane Nolhart et moi.
Derrière nos livres respectifs, nous nous sommes adonnés à un concours de dessins.
Voilà ceux de Marie-Laure...
... de Stéphane (qui a dû se faire mordre par un clown dans sa jeunesse, un truc comme ça!)...
... et les miens (qui ne nécessitent aucun commentaire, merci!).
Photo d'art assez phénoménale je dois dire... Marie-Laure Bigand.
Photo d'art assez phénoménale je dois dire... (bis) Stéphane Nolhart.
Stop!
Beaucoup savent que je suis jaloux du succès de Stéphane Nolhart. Son public féminin est assez impressionnant. Mais comment fait-il pour toutes les attirer? Quelques exemples...
Passons aux choses sérieuses, à présent. Le stand le plus visité. C'était évidemment le mien. Pour faire cette photo, le service d'ordre a dû enlever les barrières de sécurité. Quel bordel!!!
(Que ceux qui étaient présents à ce salon se taisent à jamais! Merci!)
(Bandes de jaloux!!!)
Une rencontre animée par Aïda intitulée : "Le temps des amours". Tout un programme!
Rencontre se finissant avec une chanson interprétée par l'auteur(e)/chanteuse Sandra Reinflet. Cette fille-là, (woaw!) elle est terrible! (N'est-ce pas, Erwan Larher?).
Notre libraire (librairie Cousin-Perrin) et sa compagne. Merci à eux deux!
Quelques organisateurs:
Le sympathique Arnaud Clément, maire-Adjoint de Châteauroux et Conseiller Communautaire de l'Agglomération Castelroussine.Il est l'un des artisants de L'envolée des Livres.
Elodie Bonnafoux de la mairie de Cahteauroux... et qui s'est bien occupée de nous pendant ce week-end.
Et enfin, ma copine, Aïda Valceanu (consultante pour ce salon), qui assure, comme toujours...
Voilà... c'était juste ma vision personnelle et égotique de ce salon du livre.
J'ai adoré.
Et, je sais que je ne suis pas le seul!
("On" me signale que je n'ai pas évoqué le voyage retour pour Paris, le dimanche soir... le wagon d'auteurs (15 ans d'âge mental), la contrôleuse sexy (hum!), le vendeur de sandwichs ("le sandwich est moins cher qu'une p...e"), la course aux sandwichs (premier arrivé, premier servi), les vannes toutes plus subtiles les unes que les autres (on s'en doute), les situations surréalistes constantes...etc.
Merci à ceux de mon compartiment, Ariane Charton, Estelle Penain, Marie-Laure Bigand, le passager pas auteur, très sympa, mais qui nous a pris pour des malades mentales et les apparitions (fugaces ou non), dans ce même compartiment, de Stéphane Nolhart, Jérôme Attal, Agnès Abecassis, Isabelle Alonzo, Dominique Dyens et bien d'autres...
On a ri comme des fous... que nous étions réellement ce soir-là.)
21:10 Publié dans Les chroniques de Mandor... le livre | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : salon du livre chateauroux, l'envolée des livres, 2011