25 février 2008
Julien Jouanneau... un pigiste plein d'avenir!

(Même s’il m’énerve).
Lorsque je l’avais mandorisé, il avait émis la vague idée de faire éditer quelques-unes de ses chroniques publiées sur son blog, pour en faire un livre.
(Arf… proprement ridicule !)
À ce moment-là, je l’ai regardé avec beaucoup d’affection, en me disant : « oui, c’est ça bonhomme, moi, j’essaie de publier quelques-unes des miennes et je n’y parviens pas, alors pourquoi, toi, petit jeune, tu réussirais là ou j’ai lamentablement échoué? »
La réponse est simple. Parce qu’il a tenté, le salaud !
Confessions d’un pigiste, ça s’appelle.
Un livre drôle, au récit enlevé et palpitant.
Rien que ça !
Photo: Benjamin Boccas (http://www.benjaminboccas.com/)
En plus, il m’annonce gaillardement (aucun respect pour les vieux schnocks !) que c’est en lisant cette note chez moi qu’il a eu l’idée de contacter Les éditions du Cygne.(Le cuistre !)
L’est gonflé le Juju.
Dois-je lui rappeler que c’est moi l’ancien. Je devrais avoir une priorité à la publication.
Bon, pour lui montrer à quel point je suis grand seigneur, je lui propose une autre mandorisation.
(J’suis con, moi, parfois…)
Il me donne rendez-vous dans un bar de la rue Caulincourt, au Rêve.
Je connais bien cet établissement, Nicolas Rey m’y avait emmené après une mémorable interview très avinée… nous nous étions finis à la bière en regardant les filles passer.
Bref, rien que de pénétrer dans cet endroit, mon mal de tête est revenu.
Julien arrive à l’heure. Son petit sourire insolent et sa tête de Tintin qui aurait mangé du Brad Pitt m’incitent à repartir aussi sec. C’est qu’en plus, il a un physique de télé… il fait ça rien que pour me rendre jaloux. J’en suis sûr.
Il verra bien, lui, quand il aura 40 balais !
Oui, Juju, frime tant que tu peux encore avec ta ligne parfaite !
Pfff…
Bref, ce qui est d’autant plus ennuyant, c’est que l’histoire de Damien Mordred (un clone de Juju), un jeune ambitieux (un clone de Juju) diplômé de « la prestigieuse Académie du journalisme », qui rentre provisoirement à Voilà Dimanche ! m’a conquis. J’aurais aimé pourtant en dire un maximum de mal.
Impossible n’est pas François, mais dans le cas présent si.
(Pour ceux qui débarquent, Mandor s’appelle en vrai François, d’où ce jeu de mots qui, je le présume, vous fait vous tordre de rire, HA HA HA ! vous exclamez vous sans aucune retenue. Vous n’en pouvez plus! Si, je vous vois, là, à chercher votre respiration tellement vous trouvez mon humour hilarantissime.)
Ahem…
Donc, Voilà Dimanche !, c’est « LE journal people, actualités, économie, politique qui bâtit ou démolit les gens, les mord ou les caresse, les crucifie ou les ressuscite. Son directeur de la rédaction, le charismatique, tout-puissant et mystérieux Horenkryg, convoque le jeune journaliste pour une mission exclusive : il a trente jours pour rédiger l’article du siècle. En échange duquel il obtiendra le Graal journalistique : un poste permanent. »
Message personnel : Juju, tu ne veux quand même pas que je fasse d’effort pour que je raconte l’histoire. Des extraits de la quatrième de couv’, c’est largement suffisant, déjà que j’ai lu et apprécié ton livre, ne m’en demande pas trop, hein !
Je continue : « C’est le début d’un compte à rebours haletant et d’une quête singulière, cocasse, inspirée d’histoires vraies, entre désillusions et révélations, dans le monde extra (et ordinaire) du journalisme... »
Bon, puisqu’il faut que je fasse ma part de boulot, quand même, je sors mon Sanyo.
Oui, , j'ai une vieillerie de magnéto, ça tout le monde le sait, mais regardez le répertoire de Juju...
Je lui demande si Damien Mordred, c’est un peu lui.
Message de nouveau personnel : Oui, tiens! Apprends un peu ton métier Juju et vois ce qu’est un journaliste d’investigation. Prends exemple sur moi. Une question comme ça, il fallait quand même y penser.
-A 80%, tout est basé sur des histoires réelles vécues au début de ma carrière. J’ai juste caricaturé et amplifié certaines situations. Damien Mordred est comme moi, nous sommes les Jean-Claude Dusse du journalisme. Moi, en vrai, je ne peux pas faire un reportage sans qu’il se passe quelque chose sortant de l’ordinaire.
Alors là, je dis HALTE! Une page culturelle s’impose (et qu’on ne vienne pas me dire qu’ici, on ne s’élève pas intellectuellement vers le haut).
Je dois clarifier la situation, car il y a dans cette phrase de Julien Jouanneau 3 personnages qu’il faut que je vous présente mieux..
1) Mordred :
(Wikipédia, on a beau dire que ce n’est pas fiable, n’empêche que je m’en sers pas mal et fort discrètement…)
2) Jean-Claude Dusse :
(AlloCiné, on a beau dire qu’il y a vraiment trop de publicités, n’empêche que je m’en sers pas mal et fort discrètement…)
3) Julien JOUANNEAU :
(La quatrième de couverture, on a beau dire que parfois elle est sans intérêt, n’empêche que dans le cas présent, je l’ai utilisé deux fois…)
Ça va, vous êtes toujours là ?
J’imagine que vous êtes scié de lire une telle chronique littéraire.
Si approfondie.
Notez que le maître veut en mettre plein la vue à l’élève.
Je ne veux pas vous ennuyer plus longtemps avec ce monsieur Jouanneau, mais sachez que ses trois rêves les plus fous seraient que son livre devienne un film, d’écrire un scénario pour le cinéma, de devenir chroniqueur dans une émission de télé et de signer (enfin) un CDI dans un journal.
Je crois savoir que l'urgence est le dernier souhait.
Et vous, professionnels qui me lisez avec avidité chaque jour, vous seriez bien inspiré de lire le site officiel de Julien Jouanneau.
Parce que j’ai beau me moquer, il le vaut bien.
(Si vous voulez le croiser, il organise une séance de dédicaces demain mardi à partir de 19 h 30 au Rêve, 89 rue Caulaincourt, Paris 18eme, M° Lamark Caulaincourt… Bon, moi demain, je tourne de nouvelles scènes du film. Si je suis libéré à temps, je passerai faire un coucou à cet énervant énergumène.)
15:59 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : juju le pigiste, julien jouanneau, confessions d'un pigiste