24 octobre 2009
Prix Ozoir'Elles 2009!
Ce jeudi (le 22 octobre), pour des raisons que j’expliquerai plus tard (parce que pas encore tout à fait officielles), je me suis rendu à la délibération du Prix Ozoir’Elles 2009.
Au Café des Éditeurs, carrefour de l’Odéon à Paris.
Avant l'arrivée des invités... le calme avant la tempête.
Initié par Luc-Michel Fouassier, conseiller municipal chargé de l’événementiel littéraire et lui-même nouvelliste (par la même occasion, très bon ami de Mandor), et sous l’impulsion de Jean-François Oneto, Maire d’Ozoir-la-Ferrière, le Prix Ozoir’elles est un prix littéraire récompensant un recueil de nouvelles parmi 4 ouvrages publiés par une maison d’édition de renom.
La grande originalité de ce prix réside dans la composition de son jury exclusivement féminin, présidé par Régine Deforges, accompagnée de Victoria Bedos, Annie Saumon, Véronique Genest, Macha Méril, Emmanuelle Urien et Simonetta Greggio. Quelques Ozoiriennes ont également pris une part active dans le choix du jury en donnant leur avis sur les ouvrages, l’ensemble de leurs voix comptant pour une aux côtés de celles des membres précédemment cités.
Les recueils sélectionnés pour le prix Ozoir'elles étaient, cette année, les suivants :
- Presque rouge (de Sébastien Amiel) éditions de l'Olivier
- Petites faiblesses inavouables (de Véronique Fiszman) éditions Léo Scheer
- Qui comme Ulysse (de Georges Flipo) éditions Anne Carrière
- Clémence et l'acteur nu (de Benoît Fourchard) éditions La Dragonne
Avant de passer aux délibérations, les discours (courts, donc les meilleurs) du maire de la ville et de Luc-Michel Fouassier, devant le jury et les journalistes.
Après deux minutes (montre en main) de délibération, le choix s’est imposé.
The winner is : Georges Flipo pour « Qui comme Ulysse » aux éditions Anne Carrière.
Anne Carrière remercie le jury pour ce choix qu'elle estime mérité.
Elle était très émue.
Ce prix est attribué toujours quelques jours avant le Salon du Livre d’Ozoir-la-Ferrière. Cette année, il se tient le 21 novembre au Centre d'Exposition Artistique et Littéraire, Ferme Pereire de 10 heures à 19 heures. Et j’y serai pour des raisons que je ne peux pas encore expliquer parce que bla bla bla, pas encore officiel, bla bla bla…
Le parrain de cette troisième édition sera Yves Simon (mandorisé, il n’y a pas très longtemps, en compagnie de Luc-Michel Fouassier).
Il nous explique la raison de sa présence à ce salon.
Quelques photos du jury, de l'organisateur, d'habitantes d'Ozoir... avec le livre gagnant...

10:52 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : prix ozoir'elles 2009, georges flipo, qui comme ulysse, jean-françois oneto, luc-michel foissier, salon du livre d'ozoir-la-ferrière, emmanuelle urien, victoria bedos, véronique genest, annie saumon, le café des éditeurs
07 avril 2009
Le premier roman d'Emmanuelle Urien!

Emmanuelle Urien, je l’ai rencontré là.
Je n’avais rien lu d’elle.
Alors qu’elle a écrit plusieurs livres.
L’auteure m’a envoyé son premier et tout récent roman Tu devrais voir quelqu’un (Gallimard). Entre temps, je l’ai recroisé au dernier Salon du Livre de Paris (j’ai d’ailleurs encore une note en retard sur le sujet, mademoiselle Agnès A!) et nous avons passé un bon moment ensemble.
Je viens de le terminer.
Le livre.
L’histoire de Sarah Zimmerman. Une jeune femme qui rêve d’exister. Exister et le sentir. « En être persuadée. »
« On dit de Sarah qu’elle est jolie, intelligente. Elle a de l’humour, et quelques fantaisies tout à fait séduisantes. Une fille discrète et sympathique, capable de réparties rares, mais brillantes… elle a cette retenue et ce retrait en soi qui attisent la curiosité, qui séduisent plus que les attitudes ou des paroles… »
La femme idéale n’est pas loin.
Sarah écrit. Pas qu’à ses moments perdus. « Il faudrait aussi raconter les nuits blanches qui s’étiolent en petits matins gris, la carbone des crayons qui tache les vêtements et les mains, qui s’étalent jusqu’à son visage quand elle se frotte les yeux, doublement cernés, fatigue et mine de plomb. »
Sarah a une meilleure amie formidable. « Épouse généreuse, équilibrée et belle. »
Sarah a un unique amant formidable (aussi), prêt à quitter sa femme pour elle. C’est Sarah qui ne le souhaite pas. Rôles inversés.
Ne croyez pas que Sarah soit gentille. « Sarah est douce et brutale, surprenante et prévisible, ferme et hésitante, drôle et tragique. Sarah est un pays inexploré, une terre à conquérir. »
Et puis un jour, Sarah a un nouvel homme dans sa vie.
Janvier ne la quitte plus.
Du tout.
Étrange personnage peu disert dont je ne peux rien dévoiler ici.
Juste qu’il représente le début de la fin.
Amour, trahison, perte d’identité, manipulation, folie, violence…

En reposant le livre, je me suis juste demandé comment Emmanuelle Urien était parvenue à me balader avec autant d’aisance, sans que je ne me sois aperçu de rien.
Quoi ?
Parce que c'est une bonne auteur(e) !
Ah oui, c’est ça !
Ce livre d’Urien, ce n’est pas rien.
Bien au contraire.
(Rappelez-moi juste, si nous nous croisons un jour en vrai, de travailler un peu plus mes conclusions de notes. Merci à vous !)

06:22 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : emmanuelle urien, tu devrais voir quelqu'un, gallimard