03 novembre 2013
Salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière 2013 : Bilan et photos
C'est la cinquième fois que j'anime le salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière. (Voir là en 2009, ici en 2010, en 2011 et l'année dernière). Toujours aussi fatigant, mais toujours aussi exaltant, dis-je chaque année. Plus de 40 interviews, un quizz littéraire et je ne sais pas combien de kilomètres parcourus...
Cette année, petite révolution, deux rencontres de 45 minutes avec deux auteurs exceptionnels et rares, Jean-Philippe Toussaint et Christian Oster. Aucun des deux n'aime et ne va dans des salons du livre et aucun des deux ne s'est jamais adonné à ce genre d'exercice: parler avec un journaliste en public. Je ne suis donc pas peu fier de ce doublé prestigieux. La troisième prévue (avec Michel Quint) n'a pas eu lieu à cause d'un souci de temps. Je le déplore.
Comme chaque année, je rapporte de ce salon quelques souvenirs photographiques (merci à Philippe Schroeder, à la mairie d'Ozoir-la-Ferrière et à Maryline Martin pour les clichés de cette année...)
Commençons avec un article du Pays Briard publié la veille du salon.
Comme chaque année, le salon commence avec un quizz littéraire (concocté par l'organisateur du salon, Luc-Michel Fouassier, présent sur la photo ci-dessous) auxquels participent le public, mais aussi les auteurs et les éditeurs présents. Cette année, il s'agissait de découvrir les anagrammes d'auteurs mondialement connus. Gros succès ! Nous nous sommes franchement bien amusés !
Pose naturelle devant l'affiche du salon avec l'un des invités d'honneur, Jean-Philippe Toussaint et l'organisateur de cet évènement littéraire, Luc-Michel Fouassier (qui me fait confiance à chaque fois et depuis de nombreuses années maintenant. Je le remercie une nouvelle fois ici).
(Photo : Philippe Schroeder)
Jean-Philippe Toussaint est venu présenté Nue, le quatrième et dernier volet de l'ensemble romanesque MARIE MADELEINE MARGUERITE DE MONTALTE, qui retrace quatre saisons de la vie de Marie, créatrice de haute couture et compagne du narrateur : Faire l’amour, hiver (2002) ; Fuir, été (2005) ; La Vérité sur Marie, printemps-été (2009) ; Nue, automne-hiver (2013).
Sa venue était d’autant plus exceptionnelle qu’il était dans les 4 derniers sélectionnés pour devenir le Prix Goncourt 2013 une semaine plus tard (au final, il est arrivé en deuxième position). Comme je le disais en introduction, Jean-Philippe Toussaint ne se rend jamais à aucun salon littéraire. Aucun. Il ne participe à aucune interview publique. Il n’aime pas ça. Cette rencontre a donc été un évènement exceptionnel. 45 minutes que je regrette de ne pas avoir enregistrées. Nous avons parlé de l'ensemble de son œuvre (que je connais parfaitement pour être un lecteur de longue date du monsieur) et de son rapport à l'écriture et la littérature. C'était passionnant.
(Photo: Philippe Schroeder)
(Photo: Philippe Schroeder)
A l'issue de l'interview, le maire de la ville, Jean-François Oneto a remis la médaille de la ville à Jean-Philippe Toussaint.
(Photo : Philippe Schroeder)
Parfois, dans un salon, certains pètent un câble. C'est le cas de mes amis, le docteur/auteur Olivier Kourilsky et Maryline Martin.
Maryline Martin, mandorisée il n'y a pas si longtemps...
Olivier Kourilsky est médecin, ancien chef du service de néphrologie-dialyse du Centre hospitalier Sud Francilien (Évry). Professeur honoraire au Collège de médecine des Hôpitaux de Paris, il est aujourd'hui, auteur de thrillers.
(Photo : Philippe Schroeder)
(Photo : Philippe Schroeder)
Luc-Michel Fouassier, Michel Quint, Victoria Bedos, Christine Van de Putte, Simonetta Greggio et Jean-Philippe Toussaint.
Bernard Boudeau, un auteur de thrillers machiavéliques souvent récompensé.
(Photo : Philippe Schroeder)
Les éditions Quadrature, avec notamment, l'un de ses dirigeants, auteur mandorisé, Patrick Dupuis.
Quand un de mes chanteurs préférés, Fabien Martin, me rend visite en compagnie de sa dulcinée, la comédienne Caroline Santini, juste par amitié... ça m'a fait très plaisir. Merci vous deux!
Le public est venu nombreux...
Deuxième interview en public. Cette fois-ci, avec Christian Oster (mandorisé là). Comme Jean-Philippe Toussaint, il ne se rend jamais à des salons ni ne répond à des journalistes dans ce genre de contexte. Christian Oster, Prix Médicis 1999 pour Mon grand appartement, a également publié des romans policiers et de nombreux livres pour enfants (une trentaine de titres à L'École des loisirs). De tout cela et de ses derniers livres nous avons parlé. Je mesure ma chance d’avoir animé cette rencontre.
(Photo : Philippe Schroeder)
Un public de charme...
(Photo : Philippe Schroeder)
Jean-François Oneto, le maire d'Ozoir-la-Ferrière, Victoria Bedos et... Simonetta Greggio pour la remise des prix du concours de nouvelles...
Jean-François Oneto, Simonetta Greggio et Luc-Michel Fouassier.
Luc-Michel Fouassier, Victoria Bedos, Jean-François Oneto et la gagnante du concours de nouvelles.
Pour finir, un moment de complicité avec la sculptrice et auteure Hélène Jousse et Jean-Philippe Toussaint.
(Photo : Philippe Schoeder)
08:51 Publié dans Les coulisses du show biz, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon du livre ozoir-la-ferrière 2013, bilan, photo, jean-philippe toussaint, christian oster
06 mars 2013
Prix Landerneau Roman 2013 : Christian Oster pour En ville
Je travaille pour Le Magazine des Espaces Culturels Leclerc depuis quelques années. Du coup je rencontre annuellement en févier les deux gagnants des Prix Landerneau « Roman » (la lauréate 2012 est ici) et « Découvertes » (le lauréat 2012 là).
Commençons aujourd’hui avec le Prix Landerneau 2013 « Roman », en la personne de Christian Oster pour son livre En ville. Après la version publiée dans Le magazine des espaces culturels Leclerc daté du mois de mars 2013, vous lirez un discret bonus…
Petit bonus mandorien (mais vraiment petit):
Dans En ville, il est aussi question de petites lâchetés quotidiennes.
Je ne veux pas que cela puisse renvoyer à une humanité médiocre. Ces hypocrisies et ces lâchetés, on les pratique tous les jours. On est tous égoïstes et on a tous besoin des autres.
Votre livre est parfois drôle.
Je ne suis jamais à la recherche de situation de drôlerie, je suis à la recherche d’écriture de roman et d’une trajectoire de personnage, après j’écris. Au fil des lignes, de temps en temps surgit une situation un peu rocambolesque.
Vous avez peur de la mort ?
Oui, ça me fait peur. J’essaie de me consoler avec diverses idées traitées çà et là que des gens plus avisés que moi ont déjà étudiées. Une des récentes consolations que je me suis trouvée c’était de me dire qu’en fait, la mort, on en vient. Je suis malheureusement trop matérialiste pour croire en la réincarnation par exemple.
Autre nouveauté dans ce roman, il n’y a pas de paragraphe.
Oui, c’est la première fois. Ma femme, Véronique Bizot, est écrivain. Elle écrit comme ça. Je la lis et je l’apprécie beaucoup… elle est devenue une influence. Cette influence rencontrait enfin mon projet littéraire. En fait, je voulais un roman où je me laissais toute la place pour le soliloque. Je voulais une liberté absolue de partir là où j’avais envie de partir sans perdre le fil général.
Le 18 février 2013 chez Christian Oster.
Christian Oster présente "En ville".
(Parution le 3 janvier 2013 aux éditions de L'Olivier.)
15:53 Publié dans Interview Culturissimo, Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : christian oster, en ville, prix landerneau roman, interview, le magazine des espaces culturels leclerc, mandor