25 décembre 2009
Hommage à Nino Ferrer par The Nino's!
J’ai publié cet article au mois de novembre pour Culturissimo.
Dans le trio sus cité, je connais bien Laurent Madiot… il sait l’intérêt que je lui porte. Tom Poisson, je ne le connais pas personnellement (hormis un délicieux déjeuner que nous avons pris ensemble il y a quelques années, dans le restaurant de son frère… il s’agissait de faire un long article sur lui et son album du moment pour Virgin, article qui fut, au final, minuscule… la faute à un manque de place soudain et inexpliqué.) J’ai tous les disques du monsieur et lui trouve un talent fou. Quant à Benoît Simon, il m'était, jusqu’à l’écoute de ce disque, inconnu au bataillon. Alors qu’il a sa propre vie en solo.
En ce jour de Noël, j’ai décidé de vous faire découvrir l'album de The Nino's chantent Nino Ferrer (sorti chez Naïve Jeunesse) et ses trois protagonistes.
J’ai rencontré Laurent… et passé des coups de fil à Tom et Benoît, tous deux absents de la capitale.

Laurent Madiot, un soir de la semaine dernière, chez lui, après l'interview...
Les podcasts proposés sont la quasi-totalité des magazines que j’ai réalisés et diffusés toute cette semaine sur 77FM.
Certaines chansons ne sont pas dans leurs versions intégrales (à part Mirza)…
Première partie : Laurent Madiot raconte la genèse de ce projet+Les cornichons par Laurent Madiot.
Deuxième partie : Tom Poisson explique pourquoi il est si enthousiate de participer à un tel projet+La maison près de la fontaine par Tom Poisson.

Troisième partie : Laurent Madiot explique comment The Nino's ont choisi les chansons+Mon copain Bismarck par Laurent Madiot.
Quatrième partie : Quand on reprend un tel répertoire, y a-t-il une grosse pression? Réponse de Tom Poisson+Le sud par Tom Poisson.
Cinquième partie : Quelle est la différence entre chanter pour les enfants ou chanter pour un public plus large? Réponse de Laurent Madiot+Alexandre par Laurent Madiot.
Sixième partie : Selon Tom Poisson, The Nino's est bien parti pour durer+Mirza par
Tom Poisson.

Septième partie : Laurent Madiot affirme que les enfants qui assistent au spectacle des The Nino's connaissent déjà les chansons de Nino Ferrer+Je vends des robes par Laurent Madiot.
Huitième partie : Laurent Madiot raconte sa rencontre avec les fils de Nino Ferrer+Blues en fin du monde par The Nino's.
Neuvième partie : Comment Benoît Simon est-il arrivé dans cette aventure musicale?+Les hommes à tout faire par Benoît Simon.
Dixième partie : A qui The Nino's vont-ils s'attaquer après Nino Ferrer? La réponse de Benoît Simon+Le millionnaire par Benoît Simon.
Et en exclu... rien que pour "Les chroniques de Mandor", une chanson inédite (de Nino Ferrer), guitare voix (qui ne figure pas sur le disque), interprétée par Laurent Madiot à l'issue de mon entretien...
Et pour finir, voici ma note évoquant ma rencontre avec Nino Ferrer.
C'était il y a bien longtemps.
Et j'étais très impressionné...
10:41 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : the nino's, laurent madiot, tom poisson, benoît simon, nino ferrer, interview, podcast
13 août 2008
Nino Ferrer... 10 ans déjà!

Dix ans, jour pour jour, que Nino Ferrer s’est donné la mort.
Personne n’en parle.
Je ne comprends pas.
Sa vie était un véritable roman. Certes, malgré quelques chansons « amusantes » (Mirza, Le téléfon, Ho ! Hé ! Hein ! Bon !, Les cornichons…) son existence tenait de la tragédie.
Quand le 13 août 1998, le chanteur Nino Ferrer s’est tiré une balle dans le coeur en plein champ à quelques kilomètres de chez lui, du côté de Montcuq dans le Lot, il allait fêter ses 64 ans.
Il est connu pour ses ballades comme La Maison près de la fontaine et, surtout, Le Sud, mais son répértoire de plus de 200 chansons regorge de pépites…
« Ce violemment antishowbiz et est allé très loin dans le refus du système » explique Olivier Cachin qui vient de sortir un superbe livre sur cet artiste qui a refusé également toutes compromissions… Je vous conseille ardemment Nino Ferrer: C'était pourtant bien.
Pitch (oh ma pitch !) :
« L’enfance en Nouvelle-Calédonie, les voyages, l’errance musicale, un chagrin d’amour irréparable, la vie d’artiste, le succès, les femmes, les énumérations, les grosses voitures, la recherche de la crédibilité, l’Italie, la fureur de vivre, l’exil à la campagne.
Et un blues de calibre douze qui se conclut par une balle en plein cœur au milieu d’un champ par une après-midi ensoleillé d’août 1998.
Nino Ferrer est un bolide lancé à pleine vitesse sur les routes de la chanson française, qu’il a d’abord transcendé avec son rhythm & blues teinté de comédie avant de redéfinir sa carrière artistique en prenant des risques insensés, sans jamais faire de compromission. Colérique, passionné, lettré, homme de groove et de goût, Nino Ferrer a marqué la musique de son empreinte indélébile. Dernier rocker et premier prince du swing, auteur compositeur interprète à fleur de peau, Nino Ferrer cumule une vie de roman et une œuvre méconnue sans équivalent dans la chanson française. Dix ans après son départ, cette biographie retrace 35 ans de carrière, de tubes, de doutes, de rencontres et de musique. »
Ici, le Tout petit déjà dans lequel j’évoquais Nino Ferrer (avec plus 2 fois plus de photos !).
Allez, son chef-d'oeuvre...
08:56 Publié dans Hommage... | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : nino ferrer, hommage
10 février 2008
Nino Ferrer... l'indémodable! (2eme version!)

Ce Tout petit déjà dominical date de décembre 2006. Je la repropose car je suis un peu plus lu qu'à l'époque...
Passer de 3 visites uniques par semaine à 34.000 visites uniques par jour, je pense que je peux me permettre de considérer que cette note est, éventuellement, passée inaperçue.
(Un blogueur doit gonfler ses stats, c'est la moindre des choses).
(Quoi? Raisonnablement? Ah bon! Mais, je ne suis jamais raisonnable, moi.)
Mais, bon, j'ai ajouté des photos et un clip.
Il s'agit là, d'un hommage à un chanteur qui a bercé mon enfance.
Je l'ai rencontré le 29 octobre 1986.
Nino Ferrer vivait alors dans une caravane à Pantin.
Il jouait sa propre comédie musicale pour enfants, "l'Arche de Noé", montée à Paris au théâtre de l'Unité. Auteur des musiques, il y interprètait Dieu ! Le spectacle a plutôt bien marché et a attiré jusqu'à 200.000 spectateurs.

Il n’aimait pas trop les journalistes mais, j’étais si jeune et enthousiaste qu’il s’est laissé amadouer. Et puis, je travaillais alors pour la radio de Daniel Guichard (Radio Bocal). Ils étaient peut-être potes? Je ne sais pas, peut-être pas.


Un jour cette dépêche est tombée dans toutes les rédactions :
25/08/1998 - C'est au milieu d'un champs de blé à quelques kilomètres de chez lui dans le sud-ouest de la France, que le chanteur Nino Ferrer a choisi de se donner la mort jeudi 13 août, deux jours avant son 64ème anniversaire. Retiré du spectacle dès les années 70, il avait ponctué une carrière en dents de scie de tubes majeurs du répertoire français.
Quelques chanteurs lui ont rendu hommage il y a trois ans avec un disque formidable: On dirait Nino.
Ce mal compris du milieu reste aujourd’hui indémodable…

Pour finir, un joli moment de télévision...
Le Sud.
Une grande chanson.
09:15 Publié dans Tout petit déjà... | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Nino ferrer