14 juillet 2009
Alain Galindo and co à la radio!

Bizarre ce titre…
C’est l’un des premiers livres publiés aux Éditions Volpilière, nouvelle maison tenue par mon amie Élisabeth Robert (dont beaucoup ici savent l’attachement que j’ai pour elle). Je la trouve courageuse et opiniâtre pour beaucoup de choses, principalement pour s’être lancée dans cette aventure éditoriale là.
Mais, j’ai dit à Élisabeth que l’histoire d’un camion électrique, je ne le sentais pas vraiment. Et l’escargot sur la main de l’homme dessiné sur la couverture, ça n’inspirait pas vraiment le lecteur que je suis. (Je ne savais pas encore que les escargots avaient un rôle important dans cet ouvrage). Et qui c'est ce Alain Galindo???
(Pour être vraiment franc, je me suis aussi dit qu’on allait encore m’accuser de copinage…)
Et comme je ne suis pas un homme influençable, Élisabeth m’a envoyé le livre.
Et je l’ai refermé après lecture immédiate.
Je prends, et plutôt deux fois qu’une.
Voici le résumé du livre selon la maison d’édition :
Le camion électrique.
Cet ouvrage raconte l’histoire toute simple d’un homme qui croit en ses rêves…
Ne vous y trompez pas, rien de banal dans ce parcours.
Avancer d’un mètre par jour à l’aide d’un camion muni de panneaux solaires, nourrir l’imaginaire de villageois en cherchant à répondre à ce besoin d’accéder à son propre but. Prouver que son idée novatrice est bonne, qu’il peut aller au bout sans l’aide de personne?! Peu importe la traversée.
Un désert, une pente, un océan, les hommes se cherchent depuis toujours. Souvent les obstacles s’obstinent à les empêcher de trouver la réponse.
Finalement est-ce tant le but qui compte que le chemin ? Les rencontres, les regards, les a priori… Il suffit de si peu pour changer le destin d’une vie ordinaire. Un excès de génie, une croyance, un amour qui s’envole…
Une gamine qui vous attrape la main.
Un roman qui plaira autant aux adolescents qu’aux adultes tant il nous rappelle la philosophie du Petit Prince d’Antoine de Saint Éxupéry.
Résultat : Alain Galindo, Élisabeth et Lorène Bihorel (l’illustratrice du livre) sont venus me rendre visite hier à 77FM, dans le but précis d’enregistrer un podcast de l’auteur (et finalement, un peu de l’éditrice).
C’est Élisabeth Robert qui est arrivée la première, accompagnée de son mari et de ses deux enfants (qui finalement nous ont quittés à la recherche d’un endroit où se nourrir dans les alentours de Meaux). Elle est venue avec deux paquets de Lindor de Lindt. Des boules de chocolats avec du caramel à l’intérieur. Je résiste à tout sauf à la tentation…
Alain et Lorène sont arrivés quelques minutes après. L'auteur m’explique qu’il a un peu le trac. Pour la première fois, je décide de tutoyer quelqu’un pendant l’interview… Briser la distance qui pourtant n’existe pas.
Première partie : Présentation d’Alain Galindo et du livre.
Deuxième partie : Suite de la présentation du livre (avec l’amicale participation d’Élisabeth Robert).
Après l’interview, nous décidons d’aller déjeuner tous ensemble.
Au Bureau, comme d’habitude. En terrasse. Nous avons parlé édition, littérature, blogosphère… le tout bien accompagné.
Pour finir, et au risque d’être un chouia insistant, je vous conseille vivement la lecture de ce Camion électrique.
Parce qu’il va sans doute vous faire réfléchir sur votre propre vie.
09:15 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : alain galindo, le camion électrique, elisabeth robert, editions volpilière, interview, podcast
27 juillet 2008
Le préfaceur...

Jeudi soir, au Chao Ba, en terrasse.
-Je n’ai pas osé te demander parce que tu avais déjà préfacé le livre d’Elisabeth Robert. Je me suis dit que tu n’étais pas du genre à dire oui à tout le monde.
-En effet, mais je dis oui aux gens que j’aime bien et dont la lecture est un ravissement. Allez, fêtons cela, tu veux une 23e bière ?
Souvenez-vous ce que j’avais écrit sur le premier roman de Stéphane Nolhart.
Les ailes de Giacomo, ça s’appelait…
Top là ! Va pour une nouvelle préface !
J’adore ce mec. Son manuscrit m’a laissé baba d’admiration. Quelle érudition! Quel style! Quel humour!
Je ne pouvais faire autrement qu'accepter de participer à cette aventure littéraire hors norme.
Le pitch :
Personne ne vous avait dit que la mort était drôle, érudit, sensible, touchante, fatiguée, communiste, brillante, cruciverbiste à ses heures, jusque là, le secret était bien gardé.
Je ne vous voyais pas comme ça, le roman de Catule LAMORT est à paraître très prochainement.

Stéphane Nolhart parle de tout ça sur son blog, dans sa dernière note...

Sinon, ce matin, j’ai reçu Voyages de toi..., le livre d’Elisabeth Robert. Celui que j’ai préfacé.
J’étais tout ému, dites donc.
Voir son texte, son nom et sa photo sur un ouvrage, ça m’a fait un drôle d’effet.
La preuve.
Pour en savoir plus (et éventuellement, vous le procurer)…
La quatrième de couv':
Merci à tous les deux pour votre confiance.
Sans plaisanter, ça me touche beaucoup.
08:24 Publié dans Auto promo | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : elisabeth robert, voyages de toi, stéphane nolhart, les ailes de giacomo, je ne vous voyais pas comme ça
26 septembre 2007
Elisabeth Robert... blogauteur(e)!

Élisabeth Robert, je l’ai connu par hasard, en furetant de blog en blog. Un jour, je tombe sur le sien. En constatant que la demoiselle parlait lectures, évoquait et rencontrait des auteurs et des artistes de tout poil et que surtout, elle-même écrivait des livres, je me suis arrêté un moment. Aujourd’hui, j’y reviens quotidiennement. J’ai laissé un commentaire, elle est venue à son tour et voilà, nous communiquons donc.
Ainsi, je lui ai donné rendez-vous sur la terrasse d’un grand hôtel proche de la porte Maillot, pour faire connaissance « en vrai ». (Elle raconte un peu, chez elle). Élisabeth Robert est venue avec son « homme de sa vie » et son adorable petite fille… Nous avons discuté un peu, le temps pour moi de constater que le responsable des Hors-séries de l’Auto-Journal est très sympathique. Il nous a laissés ensuite en tête à tête, le temps de l’interview. Pour tout dire, Élisabeth est une jeune femme lumineuse. Toujours souriante, un brin timide, mais qui semble avoir la tête sur les épaules.
Je lui explique que lorsque j’ai commencé son deuxième roman Te souviens-tu de nous ? (un titre très Musso-Lévy et consorts, ne trouvez-vous pas ?), j’ai eu un peu peur. Je ne suis pas féru de ce genre de livre destiné aux célibattantes trentenaires en quête d’amour. Trop « un livre de fille » pour moi. Et puis, plus je tournais les pages, plus j’y ai pris de l’intérêt. Parce qu’Élisabeth est maligne. Elle a fait en sorte que chacun s’y retrouve.
-En plaçant plusieurs personnages avec plusieurs visions de l’amour et plusieurs parcours, de nombreux lecteurs pouvaient ainsi s’identifier à l’un d’eux.
Dans ce roman, il y a Charline, Cécile, Orlane, Léo, Damien, Thibault et Maxime. Tous recherchent l’amour et ne savent pas trop le saisir. Tel un vaudeville, les couples changent parfois, les hasards et coïncidences sont nombreux et le destin de ces 7 personnes est toujours bousculé.
Car au fond, telle est la vie. Rien n’est limpide. Il faut savoir nager en eau trouble au milieu de la tempête.
Te souviens-tu de nous ? est un livre sur la difficulté d’être en couple, sur les illusions qui s’envolent, sur le fossé qui sépare parfois les hommes et les femmes et sur le parcours du combattant pour trouver son « chacun ». Ce n’est, en tout cas (et heureusement !) pas du tout un roman « anti mecs ». Tous les personnages ont leurs faiblesses.
-Malgré les apparences, mon livre dit aussi qu’il faut garder espoir. Même après un échec, on peut croire de nouveau à l’amour, on peut le retrouver, encore faut-il savoir le garder…
Je lui demande si elle ne craint pas que l’on dise que son livre est trop « romantique ». Elle semble parfaitement assumer.
-Je ne me pose même pas la question. Ce que j’écris me ressemble. Ça peut paraître léger et fleur bleue, mais je suis ainsi faite.
Notre entretien dévie rapidement sur nos vies respectives. J’apprends que lorsqu’elle est amoureuse, Élisabeth a le petit doigt qui la chatouille, puis qui tremble. Aussitôt, je ne peux m’empêcher de regarder ses mains.
Complètement immobiles ses petits doigts.
Faut dire, le responsable de L’Auto-Journal est un garçon très beau, en plus d’être un type bien…
Et moi, en plus, je ne regarde pas les autres filles parce que je suis marié.
Oui, oui.
Quoi qu'il en soit, je lui demande si, comme elle l’écrit dans son livre, elle pense qu’une rencontre peut tout changer.
-Oui, mais je crois qu’on n’est pas forcément disponible aux rencontres. Quand on aime vraiment et sincèrement, les gens ne nous regardent pas de la même façon parce qu’on n’a pas les yeux grands ouverts sur les autres. On n’est plus disponible et ça se sent.

Il n’empêche qu'Élisabeth Robert, pose bien des questions qui font réfléchir :
-Peut-on doser l’amour ?
-A-t-on le droit d’aller frapper à la porte du destin sans y avoir été invité ?
-Est-ce que l’amour et l’eau fraîche suffisent pour être comblé ?
Elisabeth et moi avons discuté longuement, mais nous avons été interrompus par une attachée de presse pressée (justement) de me voir rejoindre son artiste à elle qui m’attendait à l’intérieur du bar de l’hôtel…
Je sais, ce n’est pas bien de donner tous ses rendez-vous au même endroit. Logistiquement parlant, c'est quand même bien pratique...
Pour diverses raisons, au final, j’ai préféré ma rencontre avec Élisabeth que celle avec Youssou N' Dour (qui pourtant s’est formidablement bien déroulée, c’est dire…).
Nous nous sommes séparés dans la précipitation, mais elle a eu le temps de m’offrir son premier roman Au-delà des regards.
Je ne l'ai pas encore lu. Voilà ce qu'en dit la quatrième de couverture:
"Un roman qui fabrique des destins, qui nous permet de plonger dans l'envers du décor. Une multitude de tranches de vies à découvrir au traavers d'une ville imaginaire qui pourrait être la vôtre. Les personnages se croisent, se voient, s'observent... parfois ils se devinent, parfois, non...
Votre regard sera-t-il le reflet de leurs réalités?"
Elisabeth Robert... terriblement humaine.
15:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : Elisabeth Robert, Au-delà des regards, Te souviens-tu de nous?