10 décembre 2009
Le cabinet de curiosités vu par Oxmo Puccino!
J'aime beaucoup le travail d'Eric Briones.
Sur le net, il est vraiment le plus novateur en matière d'interviews d'artistes.
Tout est très travaillé... les décors, les questions, l'image, le son, le casting du public...
En ce moment, il m'en veut de lui avoir poser un lapin, mais je tiens à lui dire qu'il n'est pas près de ne plus avoir mon respect pour autant.
Comme je suis la carrière de son dernier invité depuis longtemps et que je l'interroge souvent, ce matin, je me suis amusé à lui passer un coup de fil afin qu'il me commente son passage dans Le Cabinet de Curiosités.
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17 novembre 2009
L'emPIAFée répond à Mandor!

L'emPIAFée est un " One Woman Show Musical " unique en son genre : avec du stand up, un scénario bien ficelé bourré de surprises et de rebondissements, une grande complicité avec le public, beaucoup d'humour et des tubes d'Edith Piaf revisités à toutes les sauces. Christelle Chollet va vous faire pleurer de rire. Cette comédienne hilarante est aussi une chanteuse exceptionnelle.

Pitch de la comédie (de Rémy Caccia):
Un pianiste ensmokingué, très classe, attaque les premières notes de L'hymne à l'amour. Son envolée est interrompue par l'arrivée volcanique de Mopi, une blonde en mini-short, bas résilles, bottée et casquée style livreur de pizzas.
Elle affirme être envoyée par sa boîte, " SOS chanteuse ". D'habitude spécialiste de Lorie et de Dave, elle vient remplacer au pied levé Edith Piaf et se laisse vite aller à des confidences sur sa vie de trentenaire célibataire.
Avec sa gouaille et son franc- parler, l'humoriste chanteuse refait le monde en mariant stand up et tubes de Piaf qu'elle revisite à toutes les sauces : Claude François, Blues, Slow, Broadway, Reggae... et même Rap ! Un scénario bourré de surprises et de rebondissements !

Comme j’ai beaucoup aimé ce spectacle, que ma vie professionnelle a traversé celle de l’auteur de cette comédie, Rémy Caccia (nous étions sur RTL2 en même temps, lui animateur, moi journaliste) et que Christelle Chollet est une femme talentueuse, charmante et sympathique, je lui ai passé un coup de fil pour parler de sa tournée qui a lieu en ce moment.

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06 novembre 2009
2 minutes avec... Michèle Bernier!

- Je ne veux plus être à découvert pour des crèmes antirides qui ne servent à rien
- Je ne veux pas d’une baignoire avec une porte
- Je ne veux pas fumer sur le balcon
- et je ne veux plus obéir !
- Je veux chanter ma ménopause,
- Je veux me taper un petit jeune de mon âge
- Je veux faire la cordillère des Andes sur une chaise à porteur
- Et surtout je veux qu’on me foute la paix.
PS : pour son incinération, ni fleur, ni couronne, seulement du Grand Marnier"
Tournée d’Octobre 2010 à Février 2011
16:13 Publié dans Pub! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michele bernier, et pas une ride, pièce de théâtre, interview
11 avril 2009
Exposition: Visages de l'intérieur.
![affiche-avril2009big[1].jpg](http://www.mandor.fr/media/00/02/929777329.jpg)
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10 février 2009
Suspendus... deFranck-Olivier Laferrère (partie n°2)
Sortir les phrases de leur contexte est toujours un jeu dangereux.
Généralement, elles ne reflètent pas l’exacte vérité.
Pourtant, je m’adonne aujourd’hui à cet exercice de style.
J’étais là, bien présent, mais peu disert, lors de cette soirée réunissant Fishturn, Franck-Olivier Laferrère (l'auteur de l'oeuvre théâtrale, Suspendus) et moi.
Un peu crevé.
Mais attentif.
C’était jeudi dernier, au Mantra, juste après la 17eme représentation de Suspendus.
Les réflexions de Franck-Olivier Laferrère sont tirées de la conversation entre Fishturn et lui.
Et ce Fishturn… quel fin intervieweur, psychologue, tireur de vers du nez… mine de rien.
Presque, faudrait que j’en prenne de la graine.
L’observateur auditeur que j’étais ce soir-là vous propose quelques extraits.
Grappillons ensemble…
Sur l’écriture et la littérature :
« Il n’y a pas de concurrence chez les écrivains. La concurrence, elle n’existe que dans la communication. »
« Herman Hesse disait, quand il était au séminaire : « je ne comprends pas… vous nous faites étudier des génies de la littérature, des gens d’exception, qui ont refusé les règles, qui ont tout lâché, qui ont tout fait péter et nous, élèves, quand on veut faire pareil, vous nous interdisez tout ». »
« Il y a le piège de l’écriture. Tu as beau te raconter que tu ne maîtrises pas ce que tu écris. C’est faux. Entre la parole et l’acte d’écrire, il y a un geste. Et ce geste, il est le temps de maîtriser les choses. »
« Un écrivain, c’est une personne engagée. Ad litteram, c’est mettre son corps en gage. A partir du moment où tu ne peux pas faire autrement qu’écrire, tu es engagé. La question c’est : est-ce que l’engagement doit se limiter au militantisme ? »
« L’écriture et la littérature, c’est fort, quand ça t’échappe. Moi, j’aime bien cette sensation de ne pas savoir où je vais tout en y allant. »
Sur son propre vécu :
« A 12 ans, je savais que ce serait ça (l’écriture) que je ferais dans la vie. Après, j’ai du me battre contre moi, contre ma famille, contre l’éducation… A 19 ans, j’ai connu une forme de culpabilité. Je me suis dit qu’écrire, ça ne suffisait pas… écrire, c’était dérisoire. J’ai travaillé en collège de zones prioritaires, j’ai fait de l’alphabétisation pour les gitans… »
« A 20 ans, j’ai acheté une ruine que j’ai retapée et j’ai accueilli pendant 8 ans des gens qui avaient des problèmes de toxicomanie, d’alcoolisme, de psychotique. J’étais persuadé qu’on ne pouvait pas s’occuper des autres si on ne s’était pas occupé de soi-même. Mais, dans la réalité, ce n’est pas vrai. Même quand les gens sont bancales, ça fonctionne aussi. C’est un peu comme avec les parents. Si tu as des parents parfaits, tu deviens fou. Si tu en as qui ne le sont pas, il y a des trous et dans ces trous, tu te construis. C’est le message que je voulais faire passer dans ma pièce. »
« Gamin, j’avais déjà conscience que la vision du monde que me présentaient mes parents n’était qu’une vision du monde. Très tôt, j’ai compris que si on voulait comprendre la société, il fallait voir ses marges. J’avais envie de voir des gens qui vivaient des choses intenses, des choses « à la limite ». »
« J’ai écrit un bouquin à l’âge de 17 ans qui raconte une France qui a élu un président extrémiste. 2 meilleurs amis luttent à leur façon. Un par l’écriture de pamphlet, l’autre en posant des bombes. »
Sur des touts et des riens :
« On est 23 millions a avoir Internet, a avoir des blogs, a être censé échanger les uns avec les autres et en fait, on ne se parle pas. On communique vaguement et on se console de la parole de l’autre. On n’écoute pas, on n’entend pas. »
« On dit souvent que c’est l’angoisse de la mort qui fait que les hommes cherchent à vivre au maximum ! Mon cul ! On n’a pas conscience de la mort. C’est l’angoisse de la vie qu’on a. »
En rapport avec la pièce :
« Les personnages sont tous les deux dépassés par quelque chose. Par la mort, l’incompréhension et bien d’autres évènements. L’homme a beau avoir 60 ans, même si on s’attend à ce qu’il soit posé et serein parce qu’il a bien vécu, on se rend compte, au fur et à mesure de la pièce, qu’il a des failles et qu’elles sont énormes. »
« Je voulais démontrer que le savoir ne suffit pas toujours. Tu vas à l’école, tu acquiers des savoirs, ses savoirs vont te permettre de grandir dans la société, de trouver ta place. Mais ça ne suffit pas. Jean-François est exemplaire de ça. Louise aussi. Elle est plus intello que lui, mais ça ne lui donne pas plus de mots pour parler d’elle. »
« Grosso Modo, la république ne s’est pas interrogée là-dessus. On est passé de la charité chrétienne, aux dons, avec ce que cela implique de dettes pour l’autre à la République. Qu’est-ce qu’il se passe pour les enfants de la DASS, pour les mômes qui sont envoyés en famille d’accueil, comment ils s’en sortent ? Peuvent-ils la payer un jour, cette dette? Comment ils s’arrachent à ça ? Je dis dans la pièce que « famille d’accueil » ce n’est pas un métier, c’est un statut. Jean-François ne se rend pas compte de la dette qu’il fait peser sur les gens qu’il prend sous son aile. »
« Dans cette pièce, je sais que tout ne sera pas entendu. Il y a des gens qui sont venus deux/trois fois et à chaque fois, ils ont découvert autre chose dans le texte. Il y a des doubles lectures. »
« J’ai vraiment l’impression que le théâtre c’est le lieu de la littérature et de la psychanalyse. Il y a les choses qui sont perçues directement dans la salle et il y a des choses qui sont dites par l’un et par l’autre qui font leur chemin dans le temps. »
Je ne peux que vous inciter à aller voir Suspendus.
Une pièce de théâtre « engagée », mais très accessible.
Derniers jours : ce mercredi, ce jeudi, ce vendredi et ce samedi !
10:43 Publié dans Pub! | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : franck-olivier lafferère, fishturn, mandor, suspendus
07 février 2009
Suspendus... de Franck-Olivier Laferrère (partie n°1)

A cause de Fishturn, je me suis rendu compte que j'étais un piètre critique de théâtre.
Je n'ai même pas respecté la règle d'or n°1.
Le Fish, il me dit, "viens avec moi voir la pièce de Franck-Oliver Laferrère!".
Même pas "s'il te plait!".
C'était quasi un ordre.
(Et je ne veux pas le contrarier, sinon ses muscles gonflent, ils déchirent sa chemise, lui devient tout vert et il hurle AAARRRGGG! en se positionnant comme un sumo avant un combat.)
En vrai, j'ai accepté (jeudi soir dernier) parce que j'aime bien F-O.
Et que ça faisait un moment que je n'avais pas refait le monde avec le poisson tournant qui tourne...
Fishturn et moi le connaissons un peu.
Et sa vision des choses de la vie et de la société actuelle me parle.
Le concept était donc: "Nous allons voir la pièce Suspendus, puis nous allons parler de tout ça au restaurant, autour d'une bonne bouteille."
OK! Sauf que je suis arrivé à 20h15 dans la salle et que la pièce débutait à 19h30.
(La règle d'or n°1 est, au moins, darriver à l'heure...)
J'ai beaucoup aimé le quart d'heure qu'il restait.
Vexé comme un pou, je m'installe à côté de Fishturn et salue (pas du tout embarassé) Franck-Olivier.
Pas l'air con, moi!
Après la représentation, dont je n'ai évidemment pas saisi la substantifique moelle, je peux quand même avouer que notre soirée avec Franck-Olivier Laferrère fut exquise (comme en témoignerons certaines photos...).
C'est Fishturn qui est devenu journaliste.
J'étais présent, mais il m'a remplacé en tant qu'intervieweur.
Ce sera l'objet de ma prochaine note.
Comme, il ne reste que 5 représentations (dont une ce soir), je me contente de vous proposer quelques photos des deux comédiens en pleine représentations, l'histoire en quelques mots et le clip d'annonce de la pièce...
Les deux comédiens sont d'Héléna Soubeyrand et de Jean-Claude Falet.
Les photos sont signées Aurélie Prissette.



15:42 Publié dans Pub! | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : suspendus, franck-olivier laferrère, theatre de nesle, héléna soubeyrand, jean-claude falet
21 novembre 2007
Michel Berger... Tous pour la musique!
Tous pour la musique, c'est le titre d'une émission qui est proposée ce soir sur France 2.
Bande annonce.
Michel Berger, je l'ai interviewé une fois.
Dans des conditions qui n'étaient pas des plus tranquilles.
Je n'ai malheureusement pas pris de photos, les circonstances ne s'y prétaient pas.
Son attaché de presse n'était pas un rigolo (ce jour-là!)
Ne me reste plus qu'un pauvre cassette de cet entretien.
Pour être franc, je trouve que cette rencontre a été un rendez-vous manqué.
Parce que j'aime créer un lien avec l'autre.
Et trop d'interférences tuent le lien.
(Vous le savez, cela... hein?)
Juste avant ma rencontre avec lui (dans un bar de la rue Bayard, en face d'RTL), je suis allé le voir participer à une émission de cette radio (que j'ai beaucoup fréquenté dans ma vie...).
Voilà les seuls chichés que j'ai pu prendre.
Si j'avais su qu'un an plus tard...





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14 novembre 2007
Salines... par Cathy et Katy.

Je ne parle jamais de poésie.
La raison en est simple, je ne sais pas parler de poésie.
D'autres s'y emploient avec talent.
Donc, je m’abstiens.

Mais quand une des membres de la FAPM illustre un recueil de poèmes, que je lis le recueil lors d’une nuit d’insomnie et qu’il parvient à me transporter dans un monde féminin sensuel et sauvage (voyez la banalité de mes propos, c’est pour cela que je ne parle jamais de poésie, il y a tant d’autres visions possibles) je décide de présenter l’ouvrage.
(Certes, succintement).

Katy Sannier, l’illustratrice préfère que je mette en avant Cathy Garcia, la poète(sse), qu’elle même.
L’humilité de cette précieuse artiste me la rend précieuse.
(J’ai pensé chaque mot de cette phrase. Je ne retire rien. Même pas la répétition.)
Cathy Garcia possède un blog.
Elle publie le postface de « Salines » signé Michel Host.
Sinon Nina Louve, amie de pas mal de mes amis et visiteuse peu fréquente d’ici, est aussi amie de Cathy Garcia. Et elle évoque ici "Salines".
(Ca va, vous suivez ?)
Pour vous procurer cet ouvrage (hors commerce) imprimé sur papier recyclé, une seule possibilité.
Adressez un mail à delitpoesie@wanadoo.fr
(12 euros.)

10:50 Publié dans Pub! | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Cathy Garcia, Katy sannier, Salines, Benoît Luciani
22 octobre 2007
Benoît Luciani au Parc Monceau avec Mandor!
Oui, bon OK! Je dis à tout le monde que jamais, oh grand jamais je ne ferai de podcasts improvisés (sous le pretexte fallacieux et prétentieux que je suis journaliste professionnel et que je n'aime pas trop l'amateurisme...).
Mais pour Benoît, j'ai fait une exception... parce que je l'aime beaucoup Benoît.
Donc voilà, un rendez-vous filmé et pas préparé pour parler sommairement de son livre Mise à mort que j'ai, contre toute apparence, beaucoup apprécié.
18:45 Publié dans Pub! | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : benoït luciani, mise à mort