03 novembre 2013
Salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière 2013 : Bilan et photos
C'est la cinquième fois que j'anime le salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière. (Voir là en 2009, ici en 2010, en 2011 et l'année dernière). Toujours aussi fatigant, mais toujours aussi exaltant, dis-je chaque année. Plus de 40 interviews, un quizz littéraire et je ne sais pas combien de kilomètres parcourus...
Cette année, petite révolution, deux rencontres de 45 minutes avec deux auteurs exceptionnels et rares, Jean-Philippe Toussaint et Christian Oster. Aucun des deux n'aime et ne va dans des salons du livre et aucun des deux ne s'est jamais adonné à ce genre d'exercice: parler avec un journaliste en public. Je ne suis donc pas peu fier de ce doublé prestigieux. La troisième prévue (avec Michel Quint) n'a pas eu lieu à cause d'un souci de temps. Je le déplore.
Comme chaque année, je rapporte de ce salon quelques souvenirs photographiques (merci à Philippe Schroeder, à la mairie d'Ozoir-la-Ferrière et à Maryline Martin pour les clichés de cette année...)
Commençons avec un article du Pays Briard publié la veille du salon.
Comme chaque année, le salon commence avec un quizz littéraire (concocté par l'organisateur du salon, Luc-Michel Fouassier, présent sur la photo ci-dessous) auxquels participent le public, mais aussi les auteurs et les éditeurs présents. Cette année, il s'agissait de découvrir les anagrammes d'auteurs mondialement connus. Gros succès ! Nous nous sommes franchement bien amusés !
Pose naturelle devant l'affiche du salon avec l'un des invités d'honneur, Jean-Philippe Toussaint et l'organisateur de cet évènement littéraire, Luc-Michel Fouassier (qui me fait confiance à chaque fois et depuis de nombreuses années maintenant. Je le remercie une nouvelle fois ici).
(Photo : Philippe Schroeder)
Jean-Philippe Toussaint est venu présenté Nue, le quatrième et dernier volet de l'ensemble romanesque MARIE MADELEINE MARGUERITE DE MONTALTE, qui retrace quatre saisons de la vie de Marie, créatrice de haute couture et compagne du narrateur : Faire l’amour, hiver (2002) ; Fuir, été (2005) ; La Vérité sur Marie, printemps-été (2009) ; Nue, automne-hiver (2013).
Sa venue était d’autant plus exceptionnelle qu’il était dans les 4 derniers sélectionnés pour devenir le Prix Goncourt 2013 une semaine plus tard (au final, il est arrivé en deuxième position). Comme je le disais en introduction, Jean-Philippe Toussaint ne se rend jamais à aucun salon littéraire. Aucun. Il ne participe à aucune interview publique. Il n’aime pas ça. Cette rencontre a donc été un évènement exceptionnel. 45 minutes que je regrette de ne pas avoir enregistrées. Nous avons parlé de l'ensemble de son œuvre (que je connais parfaitement pour être un lecteur de longue date du monsieur) et de son rapport à l'écriture et la littérature. C'était passionnant.
(Photo: Philippe Schroeder)
(Photo: Philippe Schroeder)
A l'issue de l'interview, le maire de la ville, Jean-François Oneto a remis la médaille de la ville à Jean-Philippe Toussaint.
(Photo : Philippe Schroeder)
Parfois, dans un salon, certains pètent un câble. C'est le cas de mes amis, le docteur/auteur Olivier Kourilsky et Maryline Martin.
Maryline Martin, mandorisée il n'y a pas si longtemps...
Olivier Kourilsky est médecin, ancien chef du service de néphrologie-dialyse du Centre hospitalier Sud Francilien (Évry). Professeur honoraire au Collège de médecine des Hôpitaux de Paris, il est aujourd'hui, auteur de thrillers.
(Photo : Philippe Schroeder)
(Photo : Philippe Schroeder)
Luc-Michel Fouassier, Michel Quint, Victoria Bedos, Christine Van de Putte, Simonetta Greggio et Jean-Philippe Toussaint.
Bernard Boudeau, un auteur de thrillers machiavéliques souvent récompensé.
(Photo : Philippe Schroeder)
Les éditions Quadrature, avec notamment, l'un de ses dirigeants, auteur mandorisé, Patrick Dupuis.
Quand un de mes chanteurs préférés, Fabien Martin, me rend visite en compagnie de sa dulcinée, la comédienne Caroline Santini, juste par amitié... ça m'a fait très plaisir. Merci vous deux!
Le public est venu nombreux...
Deuxième interview en public. Cette fois-ci, avec Christian Oster (mandorisé là). Comme Jean-Philippe Toussaint, il ne se rend jamais à des salons ni ne répond à des journalistes dans ce genre de contexte. Christian Oster, Prix Médicis 1999 pour Mon grand appartement, a également publié des romans policiers et de nombreux livres pour enfants (une trentaine de titres à L'École des loisirs). De tout cela et de ses derniers livres nous avons parlé. Je mesure ma chance d’avoir animé cette rencontre.
(Photo : Philippe Schroeder)
Un public de charme...
(Photo : Philippe Schroeder)
Jean-François Oneto, le maire d'Ozoir-la-Ferrière, Victoria Bedos et... Simonetta Greggio pour la remise des prix du concours de nouvelles...
Jean-François Oneto, Simonetta Greggio et Luc-Michel Fouassier.
Luc-Michel Fouassier, Victoria Bedos, Jean-François Oneto et la gagnante du concours de nouvelles.
Pour finir, un moment de complicité avec la sculptrice et auteure Hélène Jousse et Jean-Philippe Toussaint.
(Photo : Philippe Schoeder)
08:51 Publié dans Les coulisses du show biz, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon du livre ozoir-la-ferrière 2013, bilan, photo, jean-philippe toussaint, christian oster
05 juillet 2013
Pic d'or 2013 : Bilan (2) Les coulisses
Cette année encore, on ne peut pas dire que j’ai été très rapide pour écrire ce bilan du Pic d’Or 2013. (Si vous voulez d'ailleurs jeter un coup d'oeil sur celui de l'édition 2012, c'est là). Je suis lent pour ce qui m’importe. Je procrastine pas mal quand je sais qu’il faut que je me surpasse (et souvent d’ailleurs la chronique en question n’est ni pire, ni meilleure qu’une autre. Moralité : rien ne sert de procrastiner, il faut partir à point.)
Cela étant, récemment, je vous ai proposé la finale 2013 (en vidéo).
C’est ma deuxième participation au Pic d’Or et je crois que tant que l’on me demandera de renouveler ma participation comme membre du jury, je reviendrai (même si je dis le contraire à chaque fin d’édition… hein, mon cher président, mon cher Arnold Turboust?)
Pourquoi je ne peux pas m’empêcher de revenir?
-Parce que ce tremplin me permet de repérer des jeunes artistes (souvent très talentueux) que je ne connaissais pas et dans de bonnes conditions professionnelles (zéro faille dans l’organisation logistique et technique de ce tremplin). Je finis, pour certains d’entre eux, par les mandoriser (trois sont déjà en boite et seront bientôt visibles ici. D'autres sont prévus).
-Parce que ma qualité de juré me force à aller contre ma nature. Parfois, c’est intéressant. Je passe ma vie à (tenter de) faire découvrir de jeunes artistes n’ayant pas une visibilité médiatique conséquente. À Tarbes, on me demande de juger et d’éliminer. Mais aussi de mettre en avant et de récompenser. Ma nature profonde n’aime pas la première partie, mais jubile de la seconde. Les autres membres du jury le savent, je ronchonne chaque année à cause de cette histoire de jugement, de sélection, d’élimination et je leur dis que « plus jamais ça »… mais ils me regardent en souriant en se disant « à l’année prochaine, alors !» Ils ont raison. (C’est ce détail qui est d’ailleurs énervant. Je pérore inutilement).
(Notez bien qu’en 2013, l’utilisation des mots « ronchonner » et « pérorer » dénote d’une volonté flagrante de ne pas vivre avec son temps et trahie un âge fort avancé de l’auteur de ces mots).
Bref, continuons le pourquoi du comment je reviendrai.
-Parce que le Pic d’Or représente pour moi 4 jours qui forment une parenthèse dans ma vie, parenthèse dans laquelle j’oublie tout le reste. Et, il y a des moments où ça fait franchement un bien fou. Et particulièrement cette année, soit dit en passant.
-Et enfin parce que de solides amitiés sont nées. Je ne citerai pas de nom, évidemment, mais il y a quelques personnes qui sont devenues des amis. Plus généralement, j’ai l’impression que tous les gens qui gravitent autour de ce tremplin sont bienveillants et sympathiques. On n’est pas chez les Bisounours, ce n’est pas ce que je veux dire, mais on évolue dans une ambiance positive et constructive…
Je vais, dans cette chronique, vous montrer un peu les coulisses du Pic d’Or 2013. Comme d’habitude, de mon point de vue. C'est-à-dire, d’une manière sérieuse, austère (on n’est pas là pour déconner non plus) et tout à fait objective. Toutes les photos seront évidemment primordiales et passionnantes (je ne parle même pas de leur légende).
Faisons connaissance avec les membres du jury de cette année (qui sont sensiblement les mêmes que l'année dernière, hormis l'arrivée d'Anne Toujas et de Jean-Pierre Pasqualini)
Chaque année les membres du jury non tarbais (de gauche à droite, Jean-Pierre Pasqualini, Thierry Cadet, Arnold Turboust et bibi) arrivent le jeudi en fin d'après-midi. (C'était le 23 mai). Et traditionnellement, nous commençons notre périple au Celtic. Le pub principal de la ville. Enfin, je dirais, notre pub principal, sorte de QG de nos fins de soirées durant le séjour. Et nous fêtons toujours notre arrivée avec des verres de Banga. (Parce que Corinne Labat, la présidente du Pic d'Or (ici à gauche), veille à notre bonne santé et surveille les excès éventuels de ces "gens qui viennent de Paris", dont il est évident qu'il faut se méfier).
Nous enchaînons ensuite avec un restaurant en compagnie de quelques personnes très sympathiques qui aident à la bonne marche de cette manifestation musicale. Là, nous en voyons quatre, mais en vrai, ils étaient plus nombreux. Alors pourquoi eux? Et pourquoi pas les autres? Je ne sais pas. Les hasards du destin. La roue de la vie. C'est comme ça. Les choses s'imposent d'elles-mêmes. On n'a pas toujours les réponses aux questions existentielles et essentielles de la vie. Pardonnez-moi!
Ensuite, en sortant du restaurant, nous rencontrons un bus scolaire américain. Nous posons devant, ce qui ne sert à rien (nous sommes encore lucides à cette heure-ci), mais doit-on uniquement faire des choses qui servent à quelque chose? Méditez et rendez les copies dans une heure! Merci!
Nous décidons de rentrer travailler. C'est à dire écouter les disques des concurrents, bien s'imprégner de leur univers, faire des recherches sur Google pour apprendre à les connaître. Bref, nous voulons commencer le lendemain notre travail de manière irréprochable pour mener à bien notre mission. Choisir les meilleurs artistes. Certes, il y a bien eu un petit crochet par cet établissement, mais je vous demanderai de rester discret sur la question. Personnellement, je ne voulais pas, mais on m'a forcé.
C'est d'ailleurs, ce monsieur (Thierry Cadet, oui je dénonce) qui a insisté pour que l'on vienne voir ses "amis de l'année dernière". Je ne sais pas ce qu'il s'est passé l'année dernière, mais le journaliste intègre et professionnel que je suis ne veut pas le savoir.
Du coup, j'ai fait la gueule toute la soirée.
(Hum... sans rire, ça reste entre nous ce genre de dérive. Les soirées diapos ne doivent pas atterrir dans la sphère publique, je vous le rappelle. J'ai une réputation à tenir.)
Bref, le vendredi matin, au réveil, je découvre la presse locale... au taquet sur le Pic d'Or.
Tous les membres du jury (excepté Pierre Domenges, excusé pour cause de souci médical, on a d'ailleurs beaucoup pensé à lui et il nous a manqué), avec aussi Corinne Labat et Florence Cortes (la nounou des artistes en coulisses), réunis avant les sélections pour la demi-finale. Là, on ne plaisante plus.
Avant les prestations, dans les coulisses... ici Idhem et Garance.
Simon Autain discutant avec Virgule.
Askehoug en pleine conversation avec Leïla Ssina et mARThelene du groupe HuM.
Voici quelques photos de la demi-finale du vendredi soir. Délibérément, je ne porte aucun jugement professionnel sur les différents artistes. Chacun d'eux (ou presque) savent ce que j'ai pensé d'eux. Mais, je ne peux que vous conseiller de lire cet excellent article de HorScène sur l'édition 2013 du Pic d'Or pour en savoir plus sur la qualité artistique des uns et des autres. J'aime bien l'idée que deux chroniques sur le même sujet soient complémentaires...
La Jeanne (déjà croisée au Prix Georges Moustaki 2013).
Manon Tanguy (sa mandorisation).
Les musiciens de Manon Tanguy: Laurent Duflanc (Basse Guitare) et Jenny Galvao (violon).
Je rigole (Andoni Iturrioz) (ses mandorisations).
Passons à la journée du lendemain...
Samedi matin, repos des guerriers, mais très vite, avant la finale du soir, l'organisation du Pic d'Or nous reprend en main (si je puis dire) avec une visite du coin + restaurant le samedi midi. Florence Cortes et Éric Kieser nous emmènent (Jean-Pierre Pasqualini, Thierry Cadet et moi même) précisément à Argelès-Gazost (pendant qu'Arnold Turboust, comme les deux années précédentes, anime un atelier d'écriture au lycée Marie Curie). Nous nous sommes balladés un moment dans ce très joli village .
Thierry Cadet a trouvé le moyen de se faire un nouveau copain... je n'ai pas osé lui dire que cette peluche n'était pas vivante. Thierry est quelqu'un de sensible.
Devant les massifs enneigés... (nous sommes fin mai, je le rappelle). Une photo très "touchante" (surtout au sens propre).
Jean-Pierre Pasqualini a shooté sur tout ce qui bougeait.
Thierry Cadet a shooté sur tout ce qui ne bougeait pas beaucoup (par contre).
Nous aussi, nous avons considéré que poser avec un ours en peluche avait un sens. Lequel?
Ça ne regarde personne.
Par contre, terminé ces histoires d'aller manger dans des endroits bondés à l'ambiance survoltée...
Là, je tente d'hypnotiser Jean-Pierre, mais ça ne marche pas des masses. (C'est Thierry qui s'est endormi). Peut mieux faire, donc...
Après, nous nous sommes rendus à Saint Savin. Nous avons visité son église et admiré le paysage (magnifique... ceci n'est pas du second degré, je répète, ceci n'est pas du second degré).
La vue presque panoramique...
Et là... une belle bande de winner!
Un journaliste culturel a été maltraité sur cette photo. Sachez le retrouver.
Voilà. Il est temps de revenir à Tarbes... Arnold nous attend.
Nous arrivons vers 16h au lycée Marie Curie de Tarbes. Une bouffée d'enfance nous envahit. Le très sympathique Eric Kayser (notre guide touristique du jour, donc) pose discrètement avec Thierry et moi.
Enfin, nous retrouvons Arnold (et Corinne) afin d'écouter le fruit du travail d'écriture et de chant de monsieur Turboust et de ses élèves d'un jour. Trois titres différents et intéressants. Un carrément magistral.
20h... la finale va bientôt commencer. Petits clichés souvenirs avec Eric Lagarrigue, Thierry Cadet, Florence Cortes et Scotch et Sofa (les gagnants de l'édition 2012 du Pic d'Or qui commencent à tourner dans le monde entier).
L'ambiance monte dans les coulisses... l'heure de vérité approche.
Simon Autain et sa copine d'enfance (véridique!) Chloé Monin (de Scotch et Sofa).
Askehoug et Dyne.
Guillo.
Le théâtre. Majestueux.
Les 10 finalistes...
Leïla Ssina.
Manon Tanguy.
Virgule.
Tony Melvil.
Dyne.
Jesers.
Simon Autain.
Guillo.
Askehoug.
Maeva.
Les délibérations ont commencé. Dans une ambiance chaleureuse et conviviale (mais sérieuse et irréprochable... ce n'est pas incompatible).
Le maire de Tarbes, Gérard Trémège, est venu nous saluer. Ici avec le président du jury, Arnold Turboust.
Les photos du jury qui suivent sont signées de l'excellentissime Nöt Pixbynot (comme toutes les photos des artistes sur scène. Chapeau l'artiste!)
Anne Toujas (les fonctions de chacun sont visibles tout en haut de la chronique, dans la présentation du jury).
Thierry Cadet.
Eric Lagarrigue.
Jean-Pierre Pasqualini (méditatif).
Arnold Turboust (le seul en couleur. Normal... régime de faveur pour le président).
Je n'étais pas super tranquille... pour tout vous dire, je me sentais observé pendant toutes les délibérations par Yvette Horner.
Pendant ce temps-là, sur scène, officiaient Scotch et Sofa (mandorisés ici). Les gagnants de l'année précédente offraient un concert au public en attendant les résultats.
Scotch et Sofa, donc.
Sur scène, Corinne Labat entourée des membres du jury et de l'animateur de la soirée.
Alain Navarro et Eric Lagarrigue (sous l'objectif de Jean-Pierre Pasqualini) vont décerner le prix de l'interprétation.
Prix d'interprétation décerné à Leïla Ssina.
Manon Tanguy, quant à elle, a reçu le Prix de la musique Sacem. Elle était repartie bredouille l'année dernière lors de son première participation au Pic d'Or. Comme quoi, il est bon d'insister parfois.
Chaque année, c'est moi qui remet le prix du texte (je crois que ma fonction de journaliste musicalo-littéraire a influencé les organisateurs)... Le lauréat de cette année était Guillo (et c'était fort mérité).
Corinne Labat et Thierry Cadet vont décerner le Pic d'Argent.
Jesers est le Pic d'Argent.
Le maire de tarbes, Gérard Trémège, remet le prix du public.
Il est attribué à Jesers (qui n'en revenait vraiment pas de recevoir un deuxième prix).
Tenez, j'en profite pour remercier le maire de la ville, toujours très avenant. Et c'est aussi grâce à lui que nous sommes reçus aussi bien.
Enfin, révélation du Pic d'Or. L'étau se ressert... et c'est Arnold Turboust et Jean-Pierre Pasqualini qui vont annoncer son nom.
Pic d'Or 2013: Askehoug.
Askehoug est une bête de scène et un véritable personnage.
La soirée s'est terminée avec un hommage à la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat (pas du tout émue, évidemment).
Photos finales de tous les lauréats de la soirée!
Ensuite, nous nous sommes tous retrouvés dans un bar de Tarbes pour fêter la fin de cette édition. Askehoug a offert la tournée générale!
Là, je suis entouré des Pic d'Or et Pic d'argent, Askehoug et Jesers. Il était 4 heures du matin (et nous avions abandonné le Banga depuis un moment).
Le lendemain, avant de partir, j'ai été interviewé par Via Communication Tarbes, en la personne de Pascale Paugam.
Et le dimanche après-midi... fin de la parenthèse.
En attendant la prochaine. Aéroport de Tarbes/Lourdes. Ciel bleu et montagnes enneigées. Tristesse de partir...
Jean-Pierre Pasqualini et moi in plane by Arnold Turboust...
Bon, j'ai (encore) quelques remerciements à prodiguer.
D'abord, à toute l'équipe organisatrice du Pic d'Or 2013. Corinne Labat et Florence Cortes, bien sûr, mais aussi tous les bénévoles que j'ai rencontrés. Tous ceux qui nous ont transportés et accompagnés à droite à gauche avec générosité et gentillesse.
Merci aussi aux artistes et à leur entourage. Je rappelle à ceux qu’il a fallu écarter que ce fut pour moi un véritable crève-cœur. Je ne peux m’empêcher de penser aux artistes qui venaient de loin, par leurs propres moyens, et qui repartent sans rien. Je l’ai déjà dit l’année dernière. C’est la règle du jeu. Il faut l’accepter. Les artistes l’ont accepté.
Merci à mes collègues du jury. Je les aime tous. (Dieu sait si je hais la démagogie).
Merci aux photographes à qui j’ai piqué allégrement de nombreux clichés.
Pour les photos de la scène et des délibérations : Nöt Pixbynot.
Et merci à celui qui m'a proposé de faire partie de l'aventure Pic d'Or, Christian Garcia (je ne l'oublie pas).
I’ll back !
J’espère…
Bonus:
Pour finir, je trouve intéressant de lire les points de vue (très complémentaires) de deux autres membres du jury de ce Pic d'or 2013. D'abord, celui de Thierry Cadet pour le site musical HorScène (nettement plus sérieux que mon compte-rendu personnel et analyse plus fine de la prestation des artistes) et celui de Jean-Pascal Pasqualini (très professionnel également) pour le magazine Platine n°194 (daté des mois de juillet/août 2013).
17:20 Publié dans Pic d'Or | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pic d'or 2013, bilan, mandor
27 février 2013
Prix Georges Moustaki 2013: résultats et point de vue sur la soirée
Quand on passe sa carrière professionnelle depuis plus de 25 ans à défendre et mettre en avant des artistes français qui n’ont pas pignon sur rue/peu de visibilité/aucun média acquis à sa cause, on est content qu’un prix comme le Prix Georges Moustaki (organisé par l’association « Poésie et Chanson Sorbonne » à l’initiative de Matthias Vincenot et Thierry Cadet) existe. Avant lui, j’étais content que le Prix Constantin existe, et puis… (voir là).
Alors quand Thierry et Matthias m’ont proposé de faire partie du jury, je n’ai évidemment pas hésité une seconde. Pensez-vous, un prix qui récompense l'album indé et/ou autoproduit de l'année, c’est le prix idéal/rêvé pour Mandor.
J’ai pris mon rôle très au sérieux en étant présent à chaque phase de pré sélection, en écoutant chacun des finalistes avec attention et en votant le plus objectivement possible (tsss... comment je me vante!). Ce n’est d’ailleurs pas le plus simple à faire étant donné que je connaissais personnellement quelques finalistes (quand on s'intéresse à la nouvelle scène française, c'était un risque à prévoir). Il faut donc extirper de sa caboche le côté humain pour se concentrer sur les parties voix, texte, musique, prestation scénique (y suis-je arrivé?).
Avant l'ouverture des portes...
(Photo : Françoise Ducastel)
Les portes sont ouvertes...
Cerise sur le gâteau, Thierry Cadet m’a proposé d’interviewer avec lui les artistes pendant les changements de plateau. Symboliquement, j’ai adoré l’idée. Et concrètement aussi. Exercice tout de même délicat. Je suis habitué à des interviews d’une demi-heure en tête à tête, là, nous étions en free-style. Autant dire qu’on ne peut rester qu’en surface. L’idée était de présenter les uns et les autres le mieux possible en un minimum de temps (5 à 10 minutes maximum). J’ai entendu dire que l’interview d’Askehoug, avec ses réponses surréalistes et drôles, a nettement participé à l’intérêt que lui ont porté public et jury. Les rires ont fusé dans la salle et je dois dire qu’il m’a déstabilisé avec élégance. C’est bien. J’aime quand l’artiste sort des sentiers balisés surtout quand il reste d’une classe absolue.
Je rappelle que l’idée de base était de décerner deux prix.
-Le Prix du jury (ayant pour président d’honneur Georges Moustaki et pour président du jury 2013 Alexis HK. Les autres membres du jury sont là).
-Le Prix du Public, fort nombreux ce soir-là. Les plus de 500 personnes présentes dans la salle ont rempli leur bulletin de vote après la prestation de chaque finaliste.
Voici quelques clichés de la soirée qui s'est déroulée le vendredi 22 février dernier à l’Amphithéâtre du Centre Universitaire Malesherbes (Sorbonne) . Ils seront agrémentés de commentaires évidemment essentiels.
(Merci à Sand Mulas de "je-suis-indépendante-et-je-travaille-pour-qui-je-veux-mais-faut-que -j'aime" et Marylène Eytier de Longueur d'Ondes pour ces sublimes photos).
Commençons par les deux gagnants de cette soirée.
Askehoug d’abord qui a reçu le prix du jury (assez facilement, je dois dire).
La petite biographie d'Askehoug:
Askehoug commence la musique avec le piano de 6 a 10 ans et, adolescence oblige, il apprend la guitare classique des 13 ans. Progressivement, il glisse vers la guitare électrique, la basse puis la contrebasse. Après de brillantes études d’arts plastiques, notre ami se décide : il sera musicien.
Pas classique, mais instinctif, il accompagne Violette s’il te plait, Stupéflip, Le soldat rose, Louis Chédid et Grégoire à la basse. Il compose également des BO et pièces de théâtre. En parallèle, il crée le groupe de rock The Tchaks et écume les salles parisiennes : La Scène, la Maroquinerie….
C’est sous son patronyme norvégien Askehoug qu’il décide de s’affranchir des règles dans une forme plus libre, mais risquée : le solo.
Il a sorti deux albums: Smart et Piggy et récemment Je te tuerai un jeudi.
A lire, sa mandorisation.
"Toi ma petite Sand, je te regarde parce que je t'aime, tu sais. Je t'ai à l'œil moi aussi."
Prestation d'Askehoug (http://www.watchaprod.com).
(Photo : Françoise Ducastel)
La petite biographie de 3 Minutes Sur Mer:
C'est un duo d’une chanson francophone nourrie au rock indé anglo-saxon. Samuel Cajal (compositeur) et Guilhem Valayé (auteur-interprète) sont sur scène depuis 2007 grâce à une maquette acoustique qui les amène en finale des découvertes du Printemps de Bourges. Ils sont parrainés par Life Live en 2008 comme artiste PAP du COACH et produisent deux EP distribués par Lazy Live et Microsillon.
Accompagnés par les trois baudets en 2009, ils sont « découvertes » du festival « ALORS… CHANTE !» en 2010 après plus de 200 concerts en quatre ans.
Leur album "Des espoirs de singes" est sortit le 5 mars 2012.
"Il jouait du piano debout, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup..."
La prestation de 3 minutes sur mer (http://www.watchaprod.com).
(Photo : Françoise Ducastel)
La petite biographie d’Aliose :
Aliose est un duo d’auteurs-compositeurs-interprètes suisse originaire de Nyon, composé d’Alizé Oswald et Xavier Michel. Formé en 2007, il a sorti deux albums, Aliose en 2009 et Le vent a tourné en 2012.
Alizé et Xavier se rencontrent en 2004 aux Ateliers du funambule à Nyon et démarrent une collaboration, esquissant les débuts de ce qui deviendra Aliose en 2007.
En 2010, Aliose représente la Suisse dans l’émission Talents Acoustic de TV Monde. À la fin de cette même année, la Télévision suisse romande désigne le groupe pour se rendre à la finale nationale déterminant le candidat suisse au Concours Eurovision de la chanson 2011.
Aliose s’impose comme un digne représentant notable de la chanson helvétique.
La prestation d'Aliose (http://www.watchaprod.com)
(Photo : Françoise Ducastel)
La petite biographie de La Jeanne:
La Jeanne naît en 2007 de la rencontre entre la comédienne Jane Bréduillard, et le musicien Robert Baccherini. Fasciné par le timbre de voix et la présence de Jane, ce “disciple” de Paolo Conté composera un répertoire de chansons aux couleurs latines où tango, rumba, bossa et même cumbia s’enlacent sur un lit aux couleurs de jazz.
Sous une apparente légèreté, il y a chez La Jeanne toute l’élégance de mélodies finement ciselées, toute l’exigence de mots choisis, intimes et qui font sens. Un pied dans l’acoustique, l’autre dans la chanson et le cœur latin, il y a ce style sans cesse oscillant entre une certaine tradition et une modernité évidente, à la fois sensible et direct, touchant et entrainant.
Il y a ce contraste saisissant entre la nostalgie des textes et le soleil des rythmes, entre un univers coloré, souriant, et une voix profonde.
La prestation de La Jeanne (http://www.watchaprod.com).
(Photo : Françoise Ducastel)
La petite biographie de Luciole:
Du haut de ses 22 ans, Luciole, mêle parlé, chanté, interprétation et textes envolés dans un projet qui serait de trouver sa propre parole, celle qui lui ressemblerait…
Depuis ses 6 ans, elle apprend la musique : le piano puis le chant. À 9 ans elle tombe dans le théâtre pour ne jamais vraiment en sortir. Elle intégrera par la suite, le Conservatoire National de Région de Rennes. Comédienne dans des spectacles musicaux, chanteuse dans un groupe de funk, c’est dès son plus jeune âge qu’elle prend goût à la scène. La découverte du slam en 2003, va développer chez elle une pratique qu’elle ne faisait alors qu’effleurer, l’écriture. Elle s’y jette à corps perdu et de cafés en scènes ouvertes se retrouve très vite sur celle du Championnat de France de Slam qu’elle remporte à deux reprises.
C’est en février 2007, qu’elle rencontre celui qui deviendra par la suite le réalisateur musical de son album, Dominique Dalcan. Avec lui, elle travaillera durant plus d’un an à la composition d’un bon nombre de morceaux. Le premier album de Luciole « Ombres » sortira en février 2009. Elle vient de sortir un EP, Et en attendant… annonciateur d’un album à venir.
Trois de mes mandorisations évoquent la jeune femme...
"Laissez parler
Les p´tits papiers
A l'occasion
Papier chiffon..."
La prestation de Luciole (http://www.watchaprod.com).
(Photo : Françoise Ducastel)
La petite biographie de Scotch et Sofa :
Scotch & Sofa se révèlent « Par petits bouts », un premier album remarqué en 2012, aux influences chanson française, folk et jazz. Le tandem qui s’est fait connaître sur scène, propose un univers singulier qui mêle voix, sampler et beat-box.
Lui, c’est Romain Preuss, alias Scotch, à la guitare et au beat-box. Elle, c’est Chloé Monin, alias Sofa, au chant et aux percussions.
L’histoire commence à Montpellier où Sofa, enfant du Conservatoire de piano, licence de musicologie en poche, entre à JAM, école de jazz de la ville. Scotch, originaire de Corrèze, musicien autodidacte, fan de jazz, fait ses études à Oxford. La suite, c’est l’adhésion de Scotch à Sofa lors de leur connexion à JAM et la collaboration avec Céline Reghi, enseignante rouennaise qui fait chanter le duo en français. Scotch & Sofa voient en 2005 son premier titre « Visite des recoins » sélectionné sur la compilation « Quand Je Pense à Fernande », remportent le tremplin du Festival Musik’elles de Meaux (2006) et concourent au Prix Pierre Delanoë 2008, avec prestation à l’Olympia. En 2012, Scotch & Sofa remportent le Pic d’Or de Tarbes (dont Thierry Cadet et moi-même sommes membres du jury, ne le cachons pas).
La mandorisation de Scotch et Sofa est à découvrir ici.
Respect pour Scotch et Sofa... qui ont connu quelques déboires sonores. Ils ont été d'un professionnalisme et d'une bonne humeur à toute épreuve, alors qu'ils auraient eu de bonnes raisons de se sentir lésés.
(Photo : Françoise Ducastel)
La petite biographie de Céline Ollivier :
Affranchi de la médiocrité musicale ambiante, sa poésie organique de Céline Ollivier fait foi de tout consensualisme et susurre aux audacieux une douce invitation à l’errance. Oui, l’introspection peut être un gage de partage, oui, les maux de l’existence vraie ne sont jamais plus beaux que lorsqu’ils nous sont contés.
Céline Ollivier a fait ses armes au conservatoire, en classe de Jazz, à Caen, à la guitare et au chant. Au Conservatoire, on apprend la mathématique de l’improvisation, l’acrobatie des gammes, l’analyse de la musique, et bien sûr l’Histoire de la musique. C’est au sein du Collectif Manouche qu’elle apprend réellement la musique.
En 2012, Céline Ollivier nous offre un premier album intitulé : « La femme à l’éventail »
Cet album est racé, élégant, à la frontière d’une pop, poétique et nerveuse, et d’un blues latin granuleux, ensablé, chaud. Imparfait et vivant. Bref, il est humain.
A lire, si le coeur vous en dit, sa mandorisation.
Céline ollivier accompagnée par Mell, ça le fait vraiment!
La prestation de Céline Ollivier (http://www.watchaprod.com).
(Photo : Françoise Ducastel)
Puis, pendant les délibérations du jury, le parrain de cette promotion 2013 a chanté devant un public conquis de la première à la dernière chanson... Cet artiste est réellement un des plus intéressants et inventifs de la scène française actuelle.
La petite biographie de Barcella :
Distinction et perfection de la diction servent une ironie féroce et une imagination débridée. Barcella se joue de la logique et des genres étriqués pour composer un monde merveilleux. Il établit des ponts lumineux entre les canons de la chanson française et le hip-hop, entre les siècles et les lieux, entre les rimes et la déclamation des fois de l’homme. Il laisse deviner une farce dont on ne verra que le bout du nez alors que l’excellente interprétation de ses morceaux force l’admiration. La maitrise de ses allers-retours entre humour, auto-dérision, grandiloquence et émotion bringuebale l’auditeur sur un fleuve aux remous étonnants. Ce charmant personnage semble prendre un malin plaisir à explorer les époques et les courants musicaux, sans se soucier des convenances et des modes passagères…
Son nouvel album « Charabia » est à découvrir et à faire découvrir.
"Envole-moi, envole-moi, loin de cette fatalité qui colle à ma peau...".
La remise des prix. Prix du Jury : Askehoug, donc.
Prix du public : 3 Minutes Sur Mer.
Photos finales avec les finalistes (ce qui, ma foi, est assez logique).
Pour voir la soirée par le prisme de l'oeil de Sand Mulas, toutes les photos sont ici.
Et par celui de Marylène Eytier, c'est par là.
Quelques photos par L'oeil du spectacle.
Pour finir, voici quelques liens racontant avec talents cette soirée:
-Laure Petit pour Le Ptit Blog.
-Peter Arnold pour HorScène.
-Clodelle pour Obiwi.
-Elsa Songis pour Longueur d'Ondes.
-Norbert Gabriel pour NosEnchanteurs.
Pour finir, voici la page consacrée au Prix Georges Moustaki paru dans le magazine Platine (daté des mois de mai-juin 2013). Par son directeur de publication et rédacteur en chef, Jean-Pierre Pasqualini.
17:14 Publié dans Prix Georges Moustaki | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prix georges moustaki 2013, bilan, point de vue, askehoug, 3 minutes sur mer
27 novembre 2012
Salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière 2012 : Bilan et photos
C'est la quatrième fois que j'anime le salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière. (Voir là en 2009, ici en 2010 et enfin en 2011). Toujours aussi fatigant, mais toujours aussi exaltant, dis-je chaque année. Plus de 40 interviews, un quizz littéraire et je ne sais pas combien de kilomètres parcourus...
Comme chaque année, j'en rapporte quelques souvenirs photographiques.
Ici, avec François Bégaudeau (qui prend goût à Ozoir-la-Ferrière et à mes interviews...)
Eric Holder a reçu le Prix Ozoir'Elles 2012, pour son livre Embrasez-moi. Ce discret auteur n'aime ni les photos, ni les interviews... mais cède toujours à mes caprices parce qu'il est très gentil et poli.
Philippe Grimbert, que je rencontre ici une énième fois, est un homme que je respecte profondément, pour son œuvre et ses qualités humaines.
Philippe Grimbert avec Véronique Genest.
L'invité d'honneur du salon était David Foenkinos. Malgré son succès considérable, cet auteur est resté simple, abordable et très sympathique. Je m'en étais déjà rendu compte récemment quand je l'ai reçu à Provins.
Je retrouve avec plaisir mon amie Gaëlle Pingault, mandorisée récemment (qui vient d'ailleurs de sortir un très joli livre, Bref, ils ont besoin d'un orthophoniste).
Oui, ben, mon statut d'animateur officiel de ce salon m'apporte quelques avantages. Il n'y a aucun commentaire à faire. J'en profite, c'est tout. Merci à Sophie Adriansen et Gaëlle Pingault...
Plus sérieusement, Sophie Adriansen était là pour signer ses livres dont son petit dernier, un roman jeunesse, J'ai passé l'âge de la colo.
Avec Daniel Henocq, pour son roman jeunesse Le joueur de cartes.
Sur le stand des éditions Volpilière avec Sophie Adriansen et Daniel Henocq.
Giulia Salvatori, la fille d'Annie Girardot venue présenter son nouveau livre sur sa mère, tout comme l'année dernière.
Avec Dominique Vautier pour son roman La roue du silence.
Mon métier est parfois un peu difficile. Heureusement, je peux compter sur le soutien d'Aude Walker et Victoria Bedos.
Le maire d'Ozoir-la-Ferrière, Jean-François Oneto, et certains auteurs et membres du jury Ozoir'elles.
David Foenkinos vient de recevoir la médaille de la ville... (Le plus beau jour de sa vie. Je suppose. Donc.)
Avec Simonetta Greggio, présidente du jury Ozoir'Elles, qui vient chaque année au Salon du Livre d'Ozoir-la-Ferrière.
Avec Jennifer Murzeau, dont je pressens qu'on va très vite beaucoup en entendre parler. Son roman Les grimaces est très prometteur. (Et si elle devient une personnalité du petit écran pour parler "livres", je n'en serais pas surpris).
Pour finir, petit bilan de cette journée avec l'organisateur du salon (et néanmoins ami) Luc-Michel Fouassier. Merci à lui pour sa confiance, d'année en année...
08:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon du livre ozoir-la-ferrière 2012, bilan, photos, mandor
30 avril 2012
Bilan du Salon du livre de Provins 2012 !
Les 10 et 11 mars dernier, j’ai animé le Salon du Livre de Provins. C’était la troisième fois consécutive. Ici la première (avec l'invitée d'honneur Simone Veil) et là, la deuxième (avec l'invité d"honneur Michel Drucker).
Une centaine d'auteurs interviewée en deux jours...
Le contact avec des auteurs rencontrés sur l’instant et dont il faut tenter de retirer des informations essentielles, quasiment à la chaîne, rentrer dans des univers différents en faisant semblant de connaître l’œuvre des personnes interrogées, en les mettant en avant, en tentant de comprendre leur fonctionnement, c’est un loisir auquel je m’adonne avec un plaisir fou. Même si, je le sais parfaitement superficiel (je n’abhorre rien de plus que d’interroger un écrivain sans avoir lu son livre). Mais ce que j’apprécie, dans ce cas de figure, c’est la performance. L’exercice de style. Le combat. Ce n’est pas désagréable, juste exténuant à l'issue du deuxième jour.
Je remercie ici Jean-Pierre Mangin qui a shooté à tout va pendant ce week-end et m’a suivi dans quasiment toutes mes pérégrinations « interviewgatives ». Le photographe m’a fait parvenir une clé USB avec 300 photos. J’ai eu du mal à en sélectionner.
En tout, en voici 77…ça tombe bien nous étions en Seine-et-Marne.
Portfolio du 1er jour : samedi 10 mars 2012.
Christian Jacob (maire de Provins) et Pierre Bellemare.
Jean-Patrick Sottiez (maire de Soisy-Bouy) et Christian Jacob (maire de Provins).
André Bercoff et Jean-Louis Debré.
André Bercoff.
La foule...
Sandra Martineau et Gaëlle Perrin.
Sylvick et Fanny Etienne Artur.
Charlotte Bousquet et Samantha Bailly.
Samantha Bailly.
Jean-Patrick Sottiez (de l'association Encre Vives qui organise le salon) fait le bilan de la première journée...
Puis les auteurs ont été conviés à une petite (mais délicieuse collation)...
Portfolio du 2e jour : dimanche 11 mars 2012.
Dominique Dimey et Albert Jacquard.
Mathieu Simonet et Marie Sizun.
Fabien Hérisson (qui a organisé l'espace consacré au polar).
Sophie Adriansen, Valérie Bettencourt, Laurent Luna.
Roumette.
Une des bibliothécaires de Provins.
Jean-Patrick Sottiez (de l'association Encre Vives qui organise le salon) fait le bilan de la deuxième journée...
22:06 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : salon du livre de provins, bilan, 2012
08 décembre 2011
Salon du Livre d'Ozoir-la-Ferrière 2011: bilan et photos
C'est la troisième fois que j'anime le salon du livre d'Ozoir-la-Ferrière. (Voir là en 2009 et ici en 2010). Toujours aussi fatigant, mais toujours aussi exaltant, dis-je chaque année. Plus de 40 interviews, un quizz littéraire et 1 table ronde (interview approfondie et participative). Cette année avait ceci de particulier que, pour la première fois, j’ai emmené ma femme avec moi. J’ai tendance à compartimenter mes vies (le boulot et la vie privée), alors ce fait est suffisamment rare pour que je le signale au passage. Pour la première fois, ils se sont scindés... pour la bonne cause. L’organisateur du salon, Luc-Michel Fouassier, nous a permis (grand merci à lui !) de faire connaître l’association Les P’tits Courageux (dont je suis le responsable communication) lors de cette journée littéraire. Ma femme, Hilda, a donc tenu le stand. Merci à elle (qui en a profité pour comprendre ce que fait son animateur de mari dans ce genre de contexte).
(Pour mémoire, J’explique ici pourquoi notre couple est concerné par cette association).
Comme chaque année, voici un port-folio de cette manifestation.
Pour commencer, l'invitée d'honneur du salon, le Prix Goncourt des Lycens 2011 (et finaliste du Prix Goncourt 2011), Carole Martinez.
(photo: Philippe Schroeder)
Rencontre de Carole Martinez avec ses lecteurs...
(photo: Philippe Schroeder)
Du monde sur le stand de Giulia Salvatori, la fille d'Annie Girardot venue présenter son livre sur sa mère, vendu au profit d'une association qui lutte contre la maladie d'Alzheimer.
(photo: Philippe Schroeder)
Véronique Genest, membre du jury "Ozoir'Elles" (dont j'ai consacré une note récente ici) et fidèle du salon, est passée rendre une petite visite à Giulia Salvatori. (Devant Nathy Vivien).
(photo: Philippe Schroeder)
Le stand des P'tits Courageux!
Hilda Alquier Capkan explique à Giulia Salvatori ce qu'est l'association Les P'tits Courageux.Toute l'association tient à remercier Giulia qui s'est empressée de faire un chèque "conséquent".
Quand deux âmes généreuses posent ensemble... sous l'oeil mélancolique d'une troisième.
Elisabeth Robert Mozzanini derrière son stand des éditions Volpilière (sa maison à elle).
(photo: Philippe Schroeder)
Une caméra nous surprend lors de l'interview...
(photo: Philippe Schroeder)
Elisabeth n'est pas loin d'être ma meilleure amie... soit dit en passant.
Du monde...
(photo: Philippe Schroeder)
(photo: Philippe Schroeder)
Interview de la délicieuse Isabelle Bary pour La Prophétie du Jaguar.
(photo: Philippe Schroeder)
Gaëlle Pingault (à gauche) présente toute son oeuvre... deux magnifiques recueils de nouvelles.
(photo: Philippe Schroeder)
Interview de Gaëlle Pingault pour Ce qui nous lie.
(photo: Philippe Schroeder)
Eric Fouassier, pointe le doigt sur un extrait d'un article élogieux que Mandor avait écrit pour son roman Le Traducteur (je ne fournis pas la loupe).
Trois membres du Prix Ozoir'Elles. De gauche à droite, Simonetta Greggio (présidente), Macha Meryl et Véronique Genest.
(photo: Philippe Schroeder)
Les mêmes avec en plus, à gauche Luc-Michel Fouassier, organisateur du salon et écrivain et Astrid Eliard (membre du jury du Prix Ozoir'Elles) et à droite Michel Lambert, le lauréat 2011 pour Dieu s'amuse et Jean-François Oneto, maire d'Ozoir-La-Ferrière.
(photo: Philippe Schroeder)
Interview de Véronique Genest...
(photo: Philippe Schroeder)
Hilda Alquier Capkan expliquant l'association Les P'tits Courageux au maire de la ville, Jean-François Oneto.
Interview de Simonetta Greggio.
Interview de Gisèle Meunier.
(photo: Philippe Schroeder)
La table ronde de la journée avec le caustique et drôle Franz Bartelt, Prix Goncourt de la nouvelle en 2006 et président du jury du concours de nouvelles 2011 d'Ozoir-la-Ferrière.
Ma femme Hilda, Elisabeth Robert Mozzanini et son mari Franck.
11:39 Publié dans Les P'tits Courageux, Livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : salon du livre d'ozoir-la-ferrière 2011, bilan, mandor
21 février 2010
Bilan du Salon du Livre de Provins!

« Le contact avec des gens rencontrés sur l’instant et dont il faut tenter de retirer des informations essentielles, quasiment à la chaîne. Rentrer dans des univers différents en faisant semblant de connaître l’œuvre des auteurs interrogés, en les mettant en avant, en tentant de comprendre leur fonctionnement, c’est un loisir auquel je m’adonne avec un plaisir fou. Même si, je le sais parfaitement superficiel. Je n’abhorre rien de plus que d’interroger un écrivain sans avoir lu son livre. Et pourtant, hier, je n’ai cessé d’être en mode apparence. Parce qu’un animateur, dans ce cas de figure professionnel, ne peut faire autrement. Et ce n’est pas si désagréable. »
C’est ce que j’ai écrit le 22 novembre dernier pour évoquer le Salon du Livre d’Ozoir-la-Ferrière que j’ai animé toute une après-midi (voir ma note là et notez au passage que j’adore m’autociter, cas rare de mégalomanie galopante !).
La semaine dernière, c’était celui de Provins que l’association « Encres Vive »s m’a proposé d’animer. Je ne retire donc aucun mot de ce que j'écrivais il y a 3 mois.
Cette fois-ci, deux jours complets d’animation. Non-stop.
Il y avait du beau monde et beaucoup d’activités annexes… comme en témoignage « Le Pays Briard » du vendredi 12 février.
Je ne suis pas peu fier d’avoir participé à cette manifestation littéraire.
Il est question dans l’article ci-dessus du Salon de Soisy-Bouy. L’année dernière déjà, le président d’Encres Vives, David Sottiez, m’avait contacté pour en être l’animateur. Je ne sais pas pourquoi, j’avais un peu compris de travers et j’avais décliné l’offre. Par l’entremise d’ami(e)s commun(e)s, Élisabeth Robert et Luc Doyelle, David a récidivé.
Et bon sang, que je ne le regrette pas !
Difficile de comptabiliser les mini interviews réalisés... une centaine, peut-être.
Ces deux jours furent admirablement organisés. Tous les auteurs, éditeurs, illustrateurs… rencontrés étaient impressionnés par l’accueil, la fréquentation du salon (plus de 3000 personnes) et l’organisation sans failles de l’évènement.
Je remercie donc officiellement l’association « Encres Vives » et les Sottiez père et fils qui étaient mes principaux interlocuteurs durant ces deux jours.
Et je vous propose, (comme Mandor à coutume de le faire), un petit port-folio commenté du week-end dernier à Provins.
Le samedi 13 février:













Interview d'Edith.






![Salon_du_livre_de_Provins_2010_006[1].jpg](http://www.mandor.fr/media/01/01/374823004.jpg)






Cette note est susceptible d'évoluer en fonction des photos que l'auteur de ce blog recevra ou puisera encore chez les autres sans demander.
Il n'est pas interdit de penser qu'elle (cette note) évolue de manière stupéfiante, avec l'ajout de lien sur les noms de famille sus mentionnés ou la possibilité de la voir en 3D.
Il faut vivre avec son temps.
Pour les lunettes... prenez vos Ray Ban, on ne sait jamais, ça peut marcher (mais, je n'en suis pas tout à fait certain!)
Mandor vous remercie cependant de votre passage ici.
Amen!
15:35 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : salon du livre de provins, bilan, association "encres vives", françois alquier