25 mars 2019
Enrico Macias : interview pour l'album Enrico Macias et Al Orchestra
J'ai déjà interviewé Enrico Macias, il y a 7 ans, dans le cadre de l'émission de France 2, CD'aujourd'hui. J'en avais fait un reportage particulièrement photographique. Voici un nouvel entretien pour l'un des journaux culturels pour lequel je travaille. Je me suis rendu chez l'artiste le 12 février dernier pour évoquer son nouveau disque, Enrico Macias Al Orchestra. Voici le fruit de notre conversation.
"Adieu mon pays" aux cotés de Kendji Girac.
Chez et avec Enrico Macias, après l'interview, le 12 février 2019.
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30 novembre 2018
Vianney : interview pour son album live "Le concert"
Interview pour Le Magazine des Loisirs Culturels Auchan (daté des mois de novembre et décembre 2018.
"La même" (Live) extrait du CD-DVD "Le concert", enregistré à l’AccorHotels Arena.
"J'm'en fous" (Live) extrait du CD-DVD "Le concert", enregistré à l’AccorHotels Arena.
18:12 Publié dans Magazine Auchan, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vianney, le magazine des loisirs culturels auchan, le concert, interview, mandor
18 novembre 2018
Fabien Lecoeuvre : interview pour 50 tubes de Johnny Hallyday
Spécialiste de la chanson française, Fabien Lecœuvre est aux côtés de Patrick Sébastien depuis plus de dix ans dans l’émission Les Années Bonheur sur France 2.
Il est auteur de nombreux ouvrages consacrés à la chanson. Ses livres rassemblent d’incroyables histoires et de fabuleuses anecdotes. Des ouvrages référentiels, richement illustré, qui se classent régulièrement dans les meilleures ventes de livres. Le dernier en date s'intitule 50 tubes de Johnny Hallyday racontés par Johnny Hallyday. Interview téléphonique pour Le magazine des Loisirs Culturels Auchan (daté des mois de novembre et décembre 2018).
Quelques tubes inoubliables de Johnny Hallyday (INA.fr).
11:55 Publié dans Livre, Magazine Auchan, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fabien lecoeuvre, 50 tubes de johnny hallyday, le magazine des loisirs culturels auchan, interview, mandor
01 novembre 2018
Françoise Bourdin : interview pour Gran Paradiso
Née à Paris en 1952 de parents chanteurs lyriques, Françoise Bourdin est plongée dès son plus jeune âge dans le monde artistique. Passionnée d'équitation depuis l'adolescence, elle l'est aussi par la littérature. Elle commence, dès quinze ans, à écrire des nouvelles et publie son premier roman, Les Soleils mouillés, à l'âge de vingt ans. Plusieurs grands succès littéraires font d'elle une romancière reconnue. Elle a également signé de grandes sagas télévisées à succès : Un été de canicule et Terre indigo. Mère de deux filles, Françoise Bourdin vit en Normandie. Pour Le magazine des Loisirs Culturels Auchan daté des mois de septembre/octobre 2018, j'ai interviewé à la fin du mois d'août l'auteure pour évoquer son nouveau roman, Gran Paradiso.
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Photo datant du 3 juin 1999 à Radio Notre Dame… (donc 19 ans avant cette interview).
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24 août 2018
Boulevard des Airs : interview de Sylvain Duthu pour Je me dis que toi aussi
Sylvain Duthu et Florent Dasque (Photo : Cedrick Nöt)
Dès leur premier album, sorti en 2012, Paris-Buenos-Aires (certifié disque d’or), le groupe Boulevard des Airs, à l’époque considéré comme un groupe « festif » avec leurs cuivres mis en avant, a trouvé un large public. En 2013, avec leur deuxième album, Les apparences trompeuses, il était net qu’il se passait quelque chose autour d’eux. Une tournée de presque deux ans s’en est suivie ainsi que des critiques positives dans tous les médias.
Quand j’ai reçu le troisième album, Bruxelles, la claque ! J’ai compris que ce groupe était une perle et qu’il y avait une forte probabilité qu’il devienne un des nouveaux poids lourds de la scène française. Avec ce disque (vendu à plus de 200 000 exemplaires), ils affichaient clairement une volonté d’évoluer vers des sons plus modernes. Moins de cuivres et une touche d’électro sur des textes de plus en plus aboutis de Sylvain Duthu. Résultat, des tubes en pagailles (« Emmène-moi », « Bruxelles », « Ce gamin-là » et « Demain de bon matin ») et des concerts complets partout.
Boulevard des Airs revient avec un disque encore plus ambitieux, écrit et enregistré entre Tarbes et Bruxelles. Avec les onze nouveaux titres de Je me dis que toi aussi, mixés par Lionel Capouillez (Stromae), BDA va plus loin encore dans l’exploration du son électro-pop d’aujourd’hui. C’est impressionnant.
Rencontre avec le chanteur et auteur du groupe, Sylvain Duthu, dans un bar devenu une institution, L’Europe, en plein centre de Tarbes, le 20 août dernier.
Sylvain Duthu à L'Europe à Tarbes.
Que ressent-on quand un nouvel album va être divulgué au public ?
Ce n’est pas une angoisse. Nous sommes simplement excités. Nous avons travaillé sans discontinuer pendant près de neuf mois. Je ne dirais pas jusqu’à épuisement, mais on a tout donné en tout cas. On a fait ce que l’on a voulu, ce que l’on aime et ce que l’on aurait aimé entendre dans le paysage musical. Est-ce que cela va correspondre à ce qu’attend le public ? C’est notre seule crainte. Nous nous sommes lancés, nous verrons bien.
Depuis l’album Bruxelles en 2015, le son de BDA est devenu très moderne. Mais alors, avec celui-là, vous franchissez une étape supplémentaire.
D’abord cela vient de nos influences. Pour ma part, je parlerais notamment d’Odezenne, de Vitalic, de Vald et de Damso. Très français modernes, donc. Les autres membres écoutent des choses différentes et m’ont fait découvrir des milliers d’artistes durant l’élaboration de cet album. Tout cela s’est mélangé et a donné un son d’aujourd’hui. Les trois compositeurs du groupe, Jean-Noël Dasque, Florent Dasque et Jérémie Planté, ont monté un groupe électro qui commence à tourner et qui s’appelle Trackead. Du coup, ils ont acquis un savoir-faire énorme sur les machines et sur la production. Ça se ressent sur notre nouvel album qui est donc plus léger, plus moderne.
Le serveur du bar où nous sommes nous interrompt.
-Excusez-moi, vous me dites quelque chose. Vous êtes chanteur, non ?
-Si.
-De Boulevard des Airs ?
-Oui, c’est ça.
-J’aime beaucoup ce que vous faites. Mais je peux encaisser tout de suite ?
Je reprends.
Tu aimes ça, être reconnu ?
Ce n’est pas que j’aime où que je n’aime pas, c’est comme ça. Je n’ai pas le choix. Mais c’est toujours gentil, simple et bienveillant. Les gens qui ne t’aiment pas te laissent tranquille.
(Les cinq autres membres du groupe, de gauche à droite : Jean-Noël Dasque (guitare-programmation), Jérémy Planté (piano-programmation), Laurent Garnier (basse), Jean-Baptiste Labe (trombone) et Ernst Caree (batterie).) Photo : Cédrick Nöt
Au début de votre carrière, il y avait pas mal de cuivres. Là, plus du tout.
Deux membres du groupe sont partis, Manu et Mélissa, et comme ils jouaient respectivement de la trompette et du saxophone, nous nous sommes dirigés ailleurs musicalement et eux ont pris un autre chemin. Mais nous nous sommes quittés dans une très belle entente, je le précise.
Aucun album ne se ressemble, je trouve que vous prenez des risques de disque en disque.
Pendant l’enregistrement de cet album, on a eu conscience de cela. On a fait vraiment ce qu’on aimait. C’est ainsi depuis le premier album, donc nous continuons sur cette voie. Parfois, on se disait qu’on allait peut-être un peu loin, mais à partir du moment où ça plaisait aux trois compositeurs et moi, on y allait quand même.
Clip de "Je me dis que toi aussi".
Vous travaillez un album dans la sérénité la plus totale ?
Oui, surtout sur celui-ci. On a de plus d’expériences et de savoir-faire… et on se connait de plus en plus.
Mais vous vous connaissez depuis le lycée !
Oui, mais on continue à apprendre de chacun. Nous nous sommes connus à 15 ans, aujourd’hui, nous en avons 30, nous sommes donc devenus adultes et par la même occasion, une véritable famille. On s’apprécie vraiment beaucoup et il y a un respect mutuel très fort. Aujourd’hui, on n’a plus peur de se dire les choses.
Et l’ego entre les membres du groupe ?
Déjà que nous n’en avions pas beaucoup, avec l’âge, on en a encore moins. Etre en groupe est une école sublime pour calmer son ego. Ce n’est pas ton projet personnel et tu n’as pas toujours raison. C’est l’intelligence du groupe qui a raison. BDA n’appartient à personne en particulier, c’est le bébé de sept personnes.
Sylvain Duthu et Florent Dasque (Photos : Cédrick Nöt)
Pourquoi sur la pochette de Je me dis que toi aussi, il n’y a que Florent Dasque et toi. C’est la première fois que vous êtes isolés comme ça.
C’est uniquement pour être un peu plus identifiés. Quand on déplie l’album, il y a tout le groupe. Ça fait dix ans que l’on se produit, mais quand les gens nous demandent dans une discussion ce que l’on fait dans la vie, nous répondons que l’on joue de la musique au sein de Boulevard des Airs. Souvent les gens nous répondaient qu’ils ne voyaient pas qui était ce groupe. Quand on leur parlait de « Cielo Ciego », « Bruxelles » et « Emmène-moi », ils disaient qu’ils connaissaient très bien. On a donc décidé qu’on n’allait pas faire toute notre carrière sans être identifiable. On ne voulait pas que les chansons soient connues et pas du tout le groupe.
Je sais pourtant que Florent et toi n’aimez pas vous mettre en avant.
(Rires) Les autres, c’est pire. Ils sont extrêmement timides. Voir nos têtes en gros sur les affiches, Florent et moi, ça ne nous rend pas fous de joie, mais nous acceptons cela pour le bien de BDA. Quand le public entend les chansons de nos copains Jain et Vianney, direct, il voit leur visage. Il y a plus d’affect de la part du public pour l’artiste quand il y met un physique.
Grand moment parmi bien d'autres, Boulevard des Airs aux Francofolies de la Rochelle en 2017 : "Bruxelles".
Puisque tu évoques Vianney, parles-moi du duo avec lui sur cet album.
On l’aime beaucoup. On a fait des participations dans ses concerts et lui dans les nôtres. Même si on a quelques connaissances, on n’a pas beaucoup de vrais amis dans le métier. S’il y en a un, c’est lui. Il est simple et humble. On voulait absolument faire un duo avec Vianney. Nous sommes allés chez lui, on a écouté les six premiers morceaux de l’album et il a adoré. Sa préférée était « Allez reste ». On lui a proposé de la chanter avec nous, quitte à ce qu’il y mette sa patte perso. Il a accepté, on a fait quelques légères modifications, il a ajouté un gimmick avec sa guitare. C’est un vrai duo comme on les aime. Il n’est pas juste venu poser sa voix, on a vraiment fait le morceau ensemble.
Vous faites tout vous-mêmes et êtes très indépendants. C’est rare dans ce métier.
On a une liberté totale. Maison de disque, manager, tourneur… aucun ne nous embête parce que cela fonctionne comme cela depuis des années. Il y a juste Bertrand Louis, notre manager, qui ne lâche pas le morceau si quelque chose le gêne… et il a souvent raison.
Qui écoute en premier vos nouvelles chansons ?
Les autres membres du groupe. Leurs avis sont primordiaux. Dans un second temps, on fait écouter à nos amis et aux proches. Là, pour la première fois, on a d’excellents retours de la part de proches qui n’étaient pas particulièrement amateurs de notre musique. Ça nous a rassurés. Ensuite, on les fait écouter à Bertrand et au label… et là, on a plus d’angoisses. Ça ne s’est jamais aussi bien passé que pour ce disque. Tout le monde était ultra content, du coup, ça a boosté et surmotivé la maison de disque et créée une belle dynamique générale.
Tu es l’auteur de tous les textes. Sur votre musique énergique, ils sont un peu mélancoliques. Tu évoques beaucoup le temps qui passe par exemple.
J’ai l’impression de me répéter (rires).
Les chanteurs parlent d’amour depuis la nuit des temps.
Moi, je veux faire de belles chansons. Il y a trois grands tiroirs : l’amour, la mort, donc le temps qui passe et la société. Depuis Homère qui a écrit l’Illiade et l’Odyssée, les deux premières œuvres de la littérature occidentale, ce sont toujours ces mêmes grands thèmes qui sont évoqués. Il faut juste ne pas trop se répéter. J’essaye toujours de trouver un angle d’attaque différent pour diversifier notre répertoire.
Tu es quelqu’un de mélancolique ?
Apparemment, c’est inné en moi. Je suis comme ça, je n’y peux rien. Dans les chansons de BDA, c’est toujours de la mélancolie joyeuse, car il y a toujours de l’espoir. Dans la chanson « Emmène-moi » qui est quand même très sombre, dans les trois dernières phrases la lueur est là. Je procède ainsi souvent.
Je te rencontre parfois, tu es toujours calme et posé. Dès que tu es sur scène, ce n’est plus le même Sylvain que je vois.
Avec le recul, je me rends bien compte que je rentre en transe. Je ne suis plus du tout le même homme. Un jour, je me suis cassé l’orteil d’un pied, je suis rentré sur scène, pendant une heure et demie et je n’ai strictement rien senti. J’ai eu extrêmement mal, de nouveau, après le concert. Quand on joue devant un public, on oublie tous ses maux.
Les disques de Boulevard des Airs sont désormais vendus au Japon. Ils viennent d'y effectuer (avec succès) une mini tournée.
Jean-Noël Dasque, Florent Dasque et Jérémie Planté ont leur projet de groupe techno, Trackhead, toi tu as ton spectacle pour enfant Quand j’étais petit, j’étais une limace. Ça fait du bien de sortir de sa zone de confort ?
Ça fait du bien de mener un projet avec une amie, en l’occurrence Fanny Violeau. Grâce au producteur de la pièce qui est Le Parvis, la scène nationale de Tarbes, on est parti d’une simple idée et elle s’est transformée en spectacle avec deux musiciens et une équipe technique. On a même fait les Francofolies de la Rochelle cet été. Et tu as raison, ça fait du bien de faire autre chose que ce je fais depuis 10 ans. Il est bon de se prouver qu’on est capable de sortir des chemins déjà battus.
La présentation de l’album se passera à Tarbes à La Plage de l’Arsenal le 1er septembre prochain, toute l’après-midi à partir de 16h, jusqu’au soir. C’est symbolique ?
On est d’ici, la ville et les tarbais nous sont très fidèles, ça nous fait plaisir de présenter ça en avant-première ici. C’est vraiment la moindre des choses… Après, on fera la promo partout ailleurs, mais depuis notre premier album, c’est toujours Tarbes d’abord.
Pendant l'interview, le 20 août 2018, à l'Europe à Tarbes.
Et enfin, les premières dates de concert prévues...
14:44 Publié dans Les coulisses du show biz, Magazine Auchan, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : boulevard des airs, bda, sylvain duthu, interview, je me dis que toi aussi, tarbes
21 mai 2018
Franck Thilliez : interview pour Le manuscrit inachevé
Avis aux amateurs d’énigmes et de thrillers habilement ficelés, le nouveau Franck Thilliez est sorti. Quoi de plus mystérieux qu’un roman dont on vous annonce dès les premières pages qu’il n’a pas de fin ? Dans son 17e thriller, Thilliez se joue du livre, des lecteurs et s’amuse avec les mots et les énigmes tout en nous proposant une intrigue de haut-vol.
Pour Le magazine des loisirs culturel Auchan (daté des mois d'avril et mai 2018), j'ai rencontré l'auteur dans un café parisien, el 26 mars dernier. Voici le fruit de notre heure passée ensemble + le bonus mandorien.
(Ici, sa première mandorisation en 2011).
Une enquête sans corps. Une défunte sans visage. Un thriller sans fin.
Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin après une course-poursuite avec la douane. Dans le coffre, le corps d’une femme. A la station-service où a été vu le conducteur pour la dernière fois, la vidéosurveillance est claire : l’homme n’est pas le propriétaire du véhicule. Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L’institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète. Sa vie ? Un mariage dont il ne reste rien sauf un lien, l’Inspirante, villa posée au bord des dunes de la Côte d’Opale, et le traumatisme de l’enlèvement de sa fille Sarah. L’agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire des quatre années écoulées. Dans le vent, le sable et le brouillard, une question parmi d’autres se pose : vers qui, vers quoi se tourner, quand l’unique vérité est que tout vous devient étranger.
En n’évoquant dans tes livres que des gens dont l’âme humaine n’est pas reluisante, les vois-tu de manière très sombre ?
On a tous une partie sombre au fond de nous. Tous les gens qui sont dans ce café avec nous ont ça en eux. Ils ne vont pas l’exprimer devant nous, mais ils vont l’exprimer d’une manière ou d’une autre ailleurs, à un certain moment de leur existence. Je ne dis pas que tout le monde est pourri et que tous les gens sont mauvais. Ceux qui le sont ne sont pas forcément des gens que l’on trouve dans les bas-fonds, ils peuvent faire partie des hautes sphères politiques, de la haute hiérarchie d’une entreprise. J'ai lu qu'il y a 10% de psychopathes chez les grands patrons, c’est hallucinant. Et ils font beaucoup de dégâts.
Parallèlement à la sortie du Manuscrit inachevé, Sharko vient de ressortir en poche.
Quand j’ai rendu le manuscrit, je pensais ne jamais écrire un livre mieux que celui-ci. Lucie Henebelle et Franck Sharko, mes deux flics du 36 quai des Orfèvres, unis à la ville comme à la scène, ont fortement déconné. En dehors de toute procédure légale, dans une cave perdue en banlieue sud de Paris, Lucie a tué un homme. Pour la protéger, Franck a maquillé la scène de crime. Une scène désormais digne d’être confiée au 36, car l’homme abattu n’avait rien d’un citoyen ordinaire. Il a fallu lui inventer une mort à sa mesure. Lucie, Franck et leur équipe vont donc récupérer l’enquête et s’enfoncer dans les brumes de plus en plus épaisses de la noirceur humaine.
Reprendre un personnage récurent est compliqué ?
Oui, parce qu’il faut être à la hauteur des livres précédents.
Pourquoi tes livres sont volumineux ?
Comme il y a beaucoup d’intrigues tordues, complexes, qu’il y a toujours deux points de vue, j’ai besoin d’au moins 500 pages. Il faut trouver des rebondissements à chacune d’elle pour que le lecteur ait envie de continuer à lire.
Pendant l'interview...
Tu es considéré comme le maitre du polar français. Tu le vis comment ?
Je le prends avec beaucoup de recul. Tous les jours, quand je suis devant mon bureau, je me dis que c’est une chance incroyable. Depuis La chambre des morts, les choses sont allées au fur et à mesure. Maintenant, je sais que les gens achètent le nom, pas forcément le livre. C’est bien d’en arriver là. C’est un sacré gage de confiance, mais si les gens sont déçus par l’histoire que je leur raconte, ils sont déçus par moi, pas par le livre. Ça change la donne.
Pourquoi sors-tu un livre tous les ans, à la même période.
C’est mon rythme. Je travaille tous les jours de 8 heures à 17h, sauf le week-end, comme la plupart d’entre nous. J’adore écrire, mais j’aimerais bien ne pas le faire un certain temps. Le rendez-vous annuel est parfait pour être là, pour exister. La complexité est dans l’épuisement des idées. A peine je termine un livre, je dois enchainer avec le suivant… et des idées neuves. Pour cela, mon cerveau est perpétuellement en éveil. J’ai la passion de l’écriture, quand je ne l’aurai plus, je ne suis pas certain de pouvoir continuer. Pour le moment, en tout cas, je suis toujours très motivé.
Après l'interview, le 26 mars 2018.
16:41 Publié dans Les coulisses du show biz, Livre, Magazine Auchan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franck thilliez, le manuscrit inachevé, fleuve noir, le magazine des loisirs culturels auchan, interview, mandor
05 mars 2018
Slimane : interview pour Solune.
Pour Le magazine des Loisirs Culturels Auchan (daté des mois de février et mars 2018), je suis allé à la rencontre d'un des chanteurs les plus populaires (disons même mainstream) du moment, Slimane. Dans son deuxième disque, le chanteur n'a ni peur d'exposer ses failles, ni de mettre en avant sa vision du monde. Il se livre sans tabou ni complexes à propos de son parcours et de sa vie. Son interprétation aussi force le respect.
Sa maison de disque m'a donné rendez-vous dans sa loge de l'émission C'est à vous (France 5). Slimane, devenu un chanteur populaire en moins de deux ans est resté néanmoins très sympathique, lucide et simple. Ca fait plaisir. Voici le fruit de cet entretien.
Clip de "Solune".
"Viens, on s'aime", en live dans C à Vous, quelques minutes après notre interview.
Avec Slimane, après l'interview, le 25 janvier 2018, dans sa loge de C'est à vous sur France 5.
Et puis, pour l'anecdote, sachez que nous avons un clip en commun. Celui de "Octobre rose" de Faby Perier, il y a 3 ans. Lui chantait, moi, je parlais... pour LA bonne cause.
16:01 Publié dans Les coulisses du show biz, Magazine Auchan, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : slimane, solune, interview, mandor, le magazine des loisirs culturels auchan
11 décembre 2017
Kevin Tran : interview pour le manga Ki et Hi (tome 2)
En décembre 2016, j’avais ici réalisé une première interview du YouTuber star et désormais auteur de manga à succès, Kevin Tran (Le Rire Jaune). C’est un garçon que j’apprécie beaucoup humainement et j’ose dire « intellectuellement ».
Il sort le deuxième tome de sa série Ki & Hi, intitulé Une famille de fous. Pour Le magazine des loisirs culturels Auchan (daté des mois de décembre 2017 et janvier 2018), je l’ai interviewé de nouveau.
08:46 Publié dans Livre, Magazine Auchan | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kevin tran, fanny antigny, le rire jaune, ki et hi, manga, interview, mandor, le magazine des loisirs culturels auchan
28 novembre 2017
Lorie Pester : interview pour Les choses de la vie
Lorie Pester, anciennement Lorie tout court, a changé. Elle a évidemment grandi et son répertoire en fait tout autant. Sa vie de femme l’inspire. Alors qu'elle est à l'affiche de la saga de TF1, Demain nous appartient, la chanteuse vient de publier son nouvel album Les choses de la vie. Un nouvel album différent qu'elle décrit comme « une étape de (sa) vie d'artiste » : « un moment de ma vie de femme que je vous livre après une longue période de travail, de choix, parfois difficiles, de remises en question indispensables, d'expériences multiples, d'élans vertigineux, de désirs ardents ».
Pour l'artiste, aujourd'hui âgée de 35 ans, ce disque est « un arrêt sur image de la personne que je suis aujourd'hui. J'y aborde les sujets qui me touchent et qui, je l'espère, vous toucheront aussi ».
Pour Le magazine des Loisirs Culturels Auchan (daté des mois de décembre 2017 et janvier 2018), elle m’a accordé une interview. Pour la petite histoire, nous avions rendez-vous dans un bureau parisien. J’étais à l’heure… mais pas dans la bonne rue (et très loin de la bonne adresse). Nous avons donc reporté l’interview au lendemain. Mais cette fois-ci au téléphone, car Lorie n’était déjà plus à Paris. Bien joué Mandor !
Clip de "La vie est belle", extrait de l'album Les choses de la vie.
Clip de "Bel été" extrait de l'album, Les choses de la vie.
19:33 Publié dans Magazine Auchan, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lorie pester, les choses de la vie, interview, auchan, mandor
16 octobre 2017
Florent Pagny : interview pour Le présent d'abord
Un beau soir de septembre 2017, j'ai interviewé une énième fois un chanteur que j'aime bien. Florent Pagny pour la sortie de son album Le présent d'abord. La palette du disque s'étale ainsi de la grande variété opératique au pop-rock californien, de la pop urbaine africaine aux références eighties redigérées.
Ce qui me plait en lui, c'est que cet homme très sympathique a trouvé l'équilibre parfait entre sa vie professionnelle et sa vie privée. Je sais qu'il agace (ses histoires d'impôts, son franc parler...), mais on ne peut pas nier qu'il est un formidable interprète et qu'il est l'incontestable roi de la variété française populaire (avec Calogero). Après, on aime ou on n'aime pas.
Voici ce que j'ai publié dans Le magazine des loisirs culturels Auchan, daté des mois de septembre-octobre 2017.
Clip de "Le présent d'abord".
Clip de "La beauté du doute".
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