23 janvier 2010
Planète Ploton ou planète Mars... telle est la question.
Ce mercredi (20 janvier), j’ai demandé à Frédéric Ploton aka Frédéric Mars de venir dans les studios de 77FM pour réaliser un podcast. Je rencontre régulièrement ce stakhanoviste de l’écriture, parfois quand il sort un nouvel ouvrage pour l’interviewer (première et deuxième mandorisation), parfois pour le plaisir de se voir (sans micro, ni photo, donc).
Frédéric Ploton ne cesse d’écrire. Deux romans sous son pseudo, Frédéric Mars : Son Parfum et L’amour est une femme. Et aussi une tripotée de documents, d’essais ou de livres « pratiques » sous son vrai patronyme.
Frédéric Mars sort en avril un livre qui va beaucoup faire parler de lui.
« Le sang du Christ », chez Michel Lafon.
(Il en parle sur son blog perso...)
L’idée était donc de faire le point sur sa bibliographie et qu’il me parle de son futur roman en exclu Lulu.
Je félicite Frédéric quand il arrive à destination (sans GPS !). Il s’est un peu perdu dans la ville, mais enfin… il a fini par trouver la radio.
Après avoir papoté un peu, c’est parti pour une conversation improvisée.
Complètement improvisée.
Exercice de style…
Première partie :
-Pourquoi utiliser deux noms ?
-Écrivain multifonction.
-Comment devient-on auteurs à tout faire ?
-Doit-on savoir tout sur tout ?
-Quand on écrit autant de livres différents, faut-il avoir une écriture neutre ou son propre style ?
-Pourquoi écrit-il parfois à quatre mains ?
Troisième partie :
-Ses deux derniers ouvrages, un essai et un livre à tendance érotique.
Quatrième partie :
-L’œuvre de Frédéric Mars : Son parfum et L’amour est une femme.
Cinquième partie :
-Ses références littéraires.
-Son prochain roman, « Le sang du Christ ».
Sixième partie :
-La trame du « Sang du Christ ».
Septième partie :
-Les coulisses de l’édition… sur la future publication du « Sang du Christ ».
-Frédéric Mars/Dan Brown… même combat ?
Huitième partie :
-Revisiter l’histoire… une bonne chose ?
-Projets littéraires futurs.
16:00 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédéric ploton, frédéric mars, le sang du christ, michel lafon, interview, podcast, interview.
19 janvier 2010
Lucius Von Lucius aka Luc Doyelle...
J’ai déjà reçu Luc Doyelle pour son premier livre « Les liaisons presque dangereuses ». Sa personnalité (tout en délire à l’écrit et en réserve à l’oral) m’a plu dès le départ. Je suis persuadé que cet auteur ne se rend pas compte du talent qu’il a. Et pourtant, il en est pétri. Son deuxième livre (disponible depuis le 18 décembre), "C'est au pied du mur qu'on mange des merles" fait rire autant qu’il touche les lecteurs.
Présentation volée sans vergogne au site de la maison d’édition, Laura Mare Editions :
« Dans ce nouveau roman, nous verrons comment Lucius, d'un placard à un autre, va bouleverser des pans entiers de son univers, au point de mettre en péril l'existence même de l'Amie. Chacun de ses choix de vie sera lourd de conséquences. Après l'accueil chaleureux réservé aux "liaisons presque dangereuses", Luc Doyelle met en scène à nouveau ses personnages fétiches dans un scénario endiablé qui fait la part belle à l'humour.»
Le rendez-vous à 77FM, la semaine dernière fut un peu compliqué à organiser, car, hasard de la vie, nous avons eu tous les deux la grippe (A ou pas) à quelques jours d’intervalle puis une petite bronchite à quelques jours d’intervalle (bis). Il a fallu donc que nous soyons totalement rétablis pour mener à bien cette seconde rencontre.
Le podcast Luc Doyelle/Lucius Von Lucius Vs François Alquier/Mandor, c’est parti !
Première partie :
-Retour sur le premier livre « Les liaisons presque dangereuses ».
-« C’est au pied du mur qu’on mange des merles », même personnages que dans « Les liaisons », mais deux livres qui se lisent indépendamment.
Deuxième partie :
-Le voyage dans le temps… quelle idée ?
-Le roman… pour embellir une vie normale ?
-Pourquoi l’écriture ?
-La rencontre avec son éditrice Laura Mare.
Troisième partie :
-Plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral.
-Toutes personnes connues n’est pas que pure coïncidence.
-Sa femme est ses enfants sont les héros de ses ouvrages. Qu’en pensent-ils ?
-Saga Lucius ?
-Luc Doyelle/ Lucius Von Lucius… schizophrénie ?
Quatrième partie :
-Sur Internet depuis 10 ans.
-Sa biographie détournée.
-La vraie (biographie).
Cinquième partie :
-Vivre de sa plume…
-Ecriture proche de Pennac… ou de Marc Lévy ?
09:32 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : luc doyelle, lucius von lucius, c'est au pied du mur qu'on mange des merles, laura mare éditions, interview, podcast, 77fm
06 janvier 2010
Gérard Fayard au Marathon des Sables!
![MDS_3[1].jpg](http://www.mandor.fr/media/02/02/1875802969.jpg)
Je déroge à ma règle habituelle.
Aujourd’hui, pas de chanteur, pas d’écrivain.
Un sportif.
Parfois, dans ma vie professionnelle, des gens me touchent…
J’en parle ici.
Sur 77FM, nous suivons depuis plusieurs mois les pérégrinations de Gérard Fayard. Son but est de pouvoir participer au Marathon des Sables, événement sportif qui se déroule dans le sud marocain du 2 au 12 avril prochain.
![MDS_2[1].jpg](http://www.mandor.fr/media/02/00/1553695801.jpg)
Il a participé à ce marathon en 2002 et en 2003. Cette année, il tient à retrouver le désert. C’est à dire : la canicule, l’inconfort, le poids du sac à dos, les risques d’ampoules et de déshydratation, les blessures éventuelles et la fatigue certaine. Pour un sportif émérite, rien de plus normal. Sauf que le corps médical a décelé une tumeur cancéreuse au poumon droit. Le combat contre le cancer est aujourd’hui gagné, mais l’organisation du Marathon semble encore s’interroger sur le bien fondé de la présence du sportif originaire de Montévrain.
Voici l’intégralité de notre entretien enregistré le 22 décembre dernier :
Première partie :
Présentation de Gérard fayard.
Le projet.
La thérapie par le sport.
Ce marathon est-il dangereux pour lui ?
Qu’en pense l’organisation du Marathon des Sables ?
![MDS_5[1].jpg](http://www.mandor.fr/media/02/00/1449037088.jpg)
Deuxième partie :
Ce n’est pas sa première participation à ce marathon.
Les valeurs de ce sport.
Le 22 décembre 2009, après l'interview...
Troisième partie :
L’agent : le nerf de la guerre.
Comment aider Gérard Fayard ?
Si vous souhaitez aider Gérard Fayard ou lui transmettre des messages de soutien, n’hésitez pas à lui envoyer un mail à : gefayard@wanadoo.fr
ou appelez au 06 76 05 62 67.
Voici quelques liens sur le même sujet :
77 infos 1 (son premier passage chez nous!).
77 infos 2 (le second passage, chez nous. Il s'agit de la même interview que dans cette note...).
08:21 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : gérard fayard, marathon des sables, interview, 77fm, podcast
05 janvier 2010
Eric Fouassier : "Morts thématiques".

J’ai lu récemment un excellent roman policier. C’était d’ailleurs peut-être un roman noir, ou un thriller, ou un polar… je n’ai jamais vraiment su faire la différence.
« Morts thématiques », d’Éric Fouassier, (Pascal Galodé Editeurs).
4e de couverture :
Une dépouille au Panthéon… rien de plus normal.
Mais quand le cadavre est retrouvé non pas à l'intérieur, mais à l’extérieur d’un mausolée, en l’occurrence celui du grand mathématicien Lagrange… cela devient beaucoup moins normal. Si on ajoute que le mort porte, épinglé sur sa poitrine, un étrange poème qui se révèle être une énigme mathématique… là, les choses se compliquent singulièrement.
Le commandant Gaspard Cloux, de la brigade criminelle, est dépêché sur les lieux. Les situations inextricables, il connaît : sa femme est morte quatre ans auparavant dans un accident de la route dont il se considère responsable. Depuis, étouffé par la culpabilité, il tarde à reprendre pied. Ne parvenant pas à affronter le regard de sa petite fille de sept ans, il a confié celle-ci à ses beaux-parents, mais cette séparation le déchire.
Cette nouvelle affaire va l’obliger à remonter la pente et à surmonter sa douleur. Car le mort du Panthéon ne tarde pas à faire des petits… disséminés un peu partout dans Paris. Et toujours la même mise en scène macabre : le cadavre est retrouvé dans un lieu en rapport avec la vie d’un mathématicien célèbre et une énigme faisant appel à l’algèbre ou à la logique semble inviter Gaspard Cloux à suivre le tueur dans un funeste jeu de piste.
Qui est-il d’ailleurs ce mystérieux assassin ? Un tueur en série ? Un illuminé ? Un dangereux maniaque ? Une chose est sûre en tous cas : c’est une équation à plusieurs inconnues que devra résoudre Gaspard pour mettre fin à cette série de meurtres en apparence inexplicables.
Éric Fouassier signe ici son premier roman. Docteur en droit et en pharmacie, membre du conseil de l’ordre des pharmaciens. Auteur de nouvelles depuis de nombreuses années, il a publié au sein de revues ou dans des collectifs. Depuis 2005, il a sorti deux recueils intitulés « Entre genèse et chaos » et plus récemment « Petits désordres familiers ».
À l’issue de l’interview qu’il m’a accordée le 21 décembre dernier à la radio, Éric me l’a d’ailleurs offert. Pas encore eu le temps de l’ouvrir, mais ça ne saurait tarder. Je reçois dans les prochains jours 4 autres auteurs, je lis donc leur livre en priorité…
Voici le podcast de l’entretien en 5 parties :
Première partie :
Auteur de romans et de nouvelles.
La caste des auteurs de nouvelles.
Deuxième partie :
Son univers noir.
Troisième partie :
Différence entre roman policier et roman noir.
L’intrigue du livre.
Pourquoi la thématique des mathématiques.
Quatrième partie :
Fouassier/Vargas, même combat ?
La jubilation de tromper le lecteur.
Cinquième partie :
L’écriture, une affaire de famille (lire la mandorisation de son frère Luc-Michel) ?
Une suite à « Morts thématiques » ?
Je ne peux que vous inciter à découvrir ce roman palpitant et habile.
Les chausse-trappes et fausses pistes sont légions. L'émotion n'est pas oubliée...
Vous ne serez pas déçu, foi de Mandor!
06:47 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : éric fouassier, morts thématiques, pascal galodé editeurs, interview, podcast
23 décembre 2009
Marie Olivier-Ziglioli en question(s).

Voici une présentation plus que succincte de Marie Oliver-Ziglioli.
Mariée à un Corse entraîneur de chevaux de course depuis 23 ans, deux filles (Anaïs et Élisa), elle vit en Corse depuis septembre 2006, après avoir vécu à Maisons-Laffitte et à Lyon. Elle a travaillé pour le cinéma et la télévision (avec des scénaristes et des réalisateurs), a écrit deux scénarii, et écrit actuellement son cinquième livre...
Sa bibliographie, du plus récent ouvrage au plus ancien:
-La rage de vaincre, roman. Editions Volpilière : 10/09 (06/09/2009)
-La Fuite, roman policier. Editions Volpilière : 2009 (11/02/2008 publié dans : Déjà publié)
-Mensonge et abandon, roman. PLE : 2008 (10/02/2008 publié dans : Déjà publié)
-La Bestiole, essai. Editions Volpilière : 2009 (26/12/2007 publié dans : Déjà publié)
Première édition : Paulo Ramand Editions, en 2006. Deuxième édition : Editions Volpilière, paru le 15 mars 2009.
J’ai reçu à 77FM Marie Olivier Ziglioli avant-hier (lundi 21 décembre). Une délicieuse personne que je suis allé récupérer à la gare de Meaux, un jour de neige et de glissades « raisonnables ». Nous commençons à parler dans ma voiture. Comme je compte l’interroger sur ses deux derniers ouvrages, sur le chemin du studio, je lui avoue que je n’en ai lu qu’un sur deux. Elle semble un peu déçue, mais reste souriante et compréhensive. Je n’aime pas recevoir quelqu’un sans être parfaitement prêt. Mais ma vie actuelle fait que, voilà, le temps m’a manqué.
Avant l’interview, je lui explique comment je l’envisage. Une conversation… j’aime rebondir sur les propos des invités. Et j’insiste sur le fait que nous ne soyons pas en direct.
C’est rassurant, en général.
Voilà le podcast de l’entretien :
Première partie : Présentation de l’auteur.
Deuxième partie : « La fuite ».
Troisième partie : Une suite à la « La fuite ».

Quatrième partie : « La rage de vaincre ».
Cinquième partie : Les projets et références littéraires.

12:14 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : marie olivier ziglioli, la fuite, la rage de vaincre, interview, 77fm, podcast, edition volpilière
08 décembre 2009
Gaya... chanteuse à découvrir absolument!

J’ai rencontré Gaya le 18 septembre dernier… j’animais ce set acoustique à la Fnac Val d’Europe. Cette amie de Clarika s’est présentée à nous (Richard Jabeneau, le directeur de 77FM et moi). Quelques jours plus tard, nous recevions son premier disque à la radio.
J’ai écouté et très largement approuvé.
Très largement.
Le 5 octobre dernier, j’ai donc convié Gaya pour une longue interview…
Avant de l’écouter, voici un extrait de sa bio :
« Légère… le premier album de Gaya.
Cet album a été réalisé en auto production par Gaya et par son compagnon Philippe Desbois, guitariste et arrangeur, entourés de dix musiciens qui ont tous apporté un bout de leur ciel pour ces dix chansons pleines de sensibilité, d’humour et de dérision, tout au féminin !
Grâce à ce disque, elle a convaincu Clarika, Vincent Baguian, Art Mengo, Jacques Higelin, Jeanne Cherhal et William Baldé, de la laisser assurer leurs premières parties et même, pour quelques-uns, de prêter leurs voix sur certaines de ses chansons.
Gaya a un parcours étonnant. Diplômée d’une grande école de psychologie, maman de deux petites filles, elle quitte un mardi la célèbre association Médecins du Monde qui l’emploie depuis 10 ans pour rejoindre la chanson.

Mais ce n’est pas un coup de tête. Elle vit avec un musicien depuis l’âge de 18 ans. Ils ont partagé ensemble des scènes de fortune, des terrasses de cafés, des premières parties des Boney M dans des discothèques, des tremplins Ricard et même des concerts acoustiques au camion pizza ... Et puis les choses se sont précisées ... Il est devenu un professionnel accompli, toujours aussi habité. Avec lui elle a fait des rencontres artistiques, elle s'est mise à chanter, à écrire, à composer ... Petit à petit, discrètement, elle a laissé la musique et l’écriture envahir sa vie et puis s’imposer comme des évidences.

Avec « Lègère », elle nous livre des tableaux intimes qui croustillent, des petits riens du quotidien, elle n’a pas peur des mots qui touchent, ni des sujets qui fâchent et nous fait passer sans transition du rire à la douche froide ! Gaya se raconte et parle de nous, sur des mélodies simples et des arrangements subtils qui libèrent toute l’émotion qui se trame dans cet univers qui nous interpelle dès la première écoute…
A voir, à découvrir, à écouter, à ressentir… »


Podcast de l’interview.
Première partie : Parcours de Gaya - Premières chansons écrites lors de sa première grossesse - La musique : son jardin secret.
Deuxième partie : Abandon de « Médecins du Monde » pour la chanson - La musique : parenthèse et bonus cadeau - Ses premières parties – Parenté avec Clarika.
Troisième partie : Disque auto produit – Faire tout soi même – Gaya sur scène – Comment acheter son disque.
Quatrième partie : Quelques chansons décryptées – Chansons légères ou graves, pittoresques ou noires.
Cinquième partie : Chaque chanson à son ambiance – Peut-on commenter ses propres chansons – L’Afrique – Sa collaboration avec William Baldé.
Sixième partie : D’autres chansons décryptées - Projets immédiats – Auteur pour les autres.
09:42 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gaya, légère, interview, podcast, 77fm
14 novembre 2009
Retour un mois après sur la Foire de Meaux 2009.
Bon, je n'avais aucune photo de notre participation à la Foire de Meaux 2009.
J'ai tout reçu cette semaine.
En voici quelques unes...
Parce que ce blog est un blog personnel dans lequel je dévoile tous les aspects de ma vie professionnelle. Il n'est pas uniquement un blog musical et littéraire... là, précisément, ça me permet de vous présenter le petit monde dans lequel j'évolue depuis un peu plus d'un an.
J'adore animer des émissions en direct et en public.
C'est même une des activités que je préfère dans mon métier.
Signer des autographes, poser avec des fans, faire le malin avec des groupies... tout ça, tout ça...
(Euh... chers esprits chagrins, ça s'appelle du second degré.)
D'abord, voici un hommage de mes amis journalistes de La Marne.

Président de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux
(et je me suis laissé dire qu'il avait quelques activités politiques...)
10:15 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : foire de meaux 2009, 77fm, david kover
07 novembre 2009
Ju'L...

Ju’L, je lui trouve un talent fou.
J’ai déjà écrit une note sur elle.
Une mandorisation à l'hôtel Lutetia.
A l’époque, elle n’avait pas encore de disque officiel.
Juste un LP pas hyper bien produit.
Mais qui démontrait que la demoiselle avait une jolie plume, une jolie voix et une certaine allure.
Son premier album va sortir dans quelques mois, mais il est disponible sur iTunes et amazon.com en téléchargement.

Voici sa présentation sur son MySpace:
Animée depuis l'enfance par le goût de la création musicale et du spectacle, Ju'L (Juliette Tourret de son vrai nom), après 12 années d'études du piano classique se tourne spontanément vers la composition et l'écriture de chansons.
Chemin faisant, après avoir écumé, seule au piano, les bars et cabarets parisiens, elle enregistre une maquette piano voix qui lui ouvre les portes des 27èmes "rencontres d'Astaffort" en mai 2008.
A cette occasion elle fait une rencontre déterminante avec Philippe Balma qui non seulement l'accompagne depuis à la Basse, mais avec lequel elle co-écrit certains de ses titres. C'est lui également qui lui présente Yvan Descamps (batteur) avec lequel ils commencent à répéter...jusqu'au jour où ...
Grâce, notamment, au soutien de Frédéric Kocourek (auteur-parolier, intervenant pour Voix du Sud) qui l'a repérée lors des rencontres d'Astaffort et qui voit en elle une artiste à part, Voix du Sud lui offre l'opportunité en mars 2009 de peaufiner son répertoire, entourée de ses deux musiciens.
Ensemble ils créent un univers unique où l'espièglerie à fleur de peau de la jeune femme explose au bout de ses doigts, illuminée par se voix singulière dans un bouquet de notes et de mots intenses, vifs et inspirés!
Ju'L vous parle d'Amour encore et toujours...de la vie, de ses petites et grandes coupures, avec humour, grâce, sans concession, mélancolie parfois mais sans jamais sombrer dans la noirceur car s'il est une chose que l'on retient chez Ju'L c'est son sourire, son énergie communicative et ses envolées pianistiques dont elle seule a le secret !
Ju'L est une musique qui vous donne la banane en même temps que le frisson !
Ju'L est venu me voir à 77FM.
Je vous propose l'intégralité de notre conversation:
Première partie : Parcours et influences.
Deuxième partie : suite du parcours.
Troisième partie : Les Rencontres d’Astaffort.


Quatrième partie : Solitaire dans la création, mais entourée pour la motivation. Les chansons de Ju'L.
Cinquième partie : Le statut d'artiste. La scène. La sortie de l'album "Haut les coeurs".

22:16 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ju'l, interview, podcast
12 octobre 2009
Ladylike Dragons... leur premier album sort aujourd'hui!

Les Ladylike Dragons, je les connais un peu. J’apprécie, leur musique, leur pêche, leur charisme et leur liberté sur scène.
En plus, humainement, je les aime bien.
Déjà mandorisé, là, il y a un an tout juste, je ne vais donc pas retracer leur parcours.
À chacune de leur actualité, Cindy (voix/basse),Sébastien (guitare/choeurs) et parfois le batteur Yann, passent me voir à 77FM.
Et là, leur actualité est sacrément brulante.
Leur premier album "Hurt Burst" sort aujourd'hui (chez Nice & Rough Records/Discograph). 13 titres enregistrés en quasi live en deux semaines.
Un peu avant l'été, ils ont remporté l’opération "Ouï Love Myspace" de la radio rock Ouï (à gauche, lors de la remise du prix par Arthur, patron de la radio...).
Extrait du dossier de presse : « On y trouve quelques surprenantes pépites comme un quatuor de cordes et une douce berceuse au Rhodes. Le mastering londonien par Ian Cooper entoure les sons bagarreurs et délicats d’une chaleur vintage. »
Parfois, c’est un véritable « brûlot garage-po-insolent », parfois simplement « le chainon manquant entre la pop enflammée des sixties et le revival garage des années 2000. »
Rien que ça.
Bref, c’est rock’n’roll à fond.
Du rock qui pop.
La presse spécialisée les a déjà repérées :
Les Inrockuptibles : « La voix de Cindy, élégant et ferme tremplin soul-punk à la Patti Smith ou Joan Jett, suffira à situer le débat. Autant dire que, malgré la moyenne d’âge juvénile des 3 protagonistes, il est impensable de raccrocher les Ladylike Dragons à la liste pléthorique des rockeurs juniors franciliens. Leur pop furibarde, fraîche, marauderait plutôt dans les ruelles londoniennes du crépuscule des seventies… »-mai 2009.
Rock & Folk : « Une chanteuse à la voix puissante et sensuelle »-mai 2009.
VoxPopMag.com : « A ne pas rater »-2008
Virgin Radio : N°13 du Top 30 de l’Happy Rock Hour en 2008.
Le Mouv’ : « Un trio qui affole complètement l’angleterre »-2008.
Juste avant mes vacances, le 24 juillet dernier, Cindy et Sébastien ont accepté de venir à mon micro avant le grand rush qui les attend au mois d’octobre. En ce moment donc.
77FM les soutient depuis le début de leur carrière, ils le savent, merci à eux.
Voici le podcast en 4 parties de 4 minutes.
Première partie : Le concours Ouï Love Myspace qu’ils ont gagné.
Deuxième partie : Parti de rien et évolution constante.
L’enregistrement de l’album.
Troisième partie : Album très rock.
La sortie du disque le 12 octobre.
Quatrième partie : Les concerts… et un peu l’amour physique ( ???)
07:35 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ladylike dragons, heart burst, interview, podcast
08 octobre 2009
Interview quasi improvisée d'Antoine Laurain.
Pour la première fois de ma vie, j’ai interviewé hier un auteur sans avoir lu son livre du moment, ni les précédents. Pour tout dire, je n’avais qu’une vague idée de l’existence d’Antoine Laurain. Je me souvenais l’avoir croisé à la récente soirée Virgin/Lire (que j’évoquais récemment ici). Il était l'un des auteurs sélectionnés par les libraires de cette enseigne culturelle et de ce mensuel consacré aux livres pour la dernière rentrée littéraire.
J’ai réalisé dans l’après-midi que le jeune et sémillant écrivain était en dédicace samedi dans une libraire de Meaux, « Le monde d’Arthur ».
Bref, pour 77FM, dès que je peux choper l’occasion de réaliser un reportage culturel (sous couvert d’alibi local), je m’y jette/vautre comme un ours affamé sur du miel ou comme François Alquier sur un épisode inédit (ou pas) de Docteur House.
À 15h, je décide de l’interviewer. À 16h, je commence ma conversation avec lui. Entre temps, j’ai passé une heure sur la toile. Et là, je me suis aperçu qu’il y avait bon nombre de chroniques bloguesques. Souvent des demoiselles en pâmoison devant l’écriture et le style du monsieur. Merci à elles. Non, parce que j’ai bien puisé dans leurs écrits/remarques/critiques, ici ou là, pour préparer mon interview.
Avant de commencer, j’avoue à Antoine Laurain la façon dont j’ai travaillé. C’est la moindre des choses. J’ai trop de respect envers les écrivains, de plus, je sais parfaitement qu’aucun n’est dupe quand il est confronté à un journaliste ne les ayant pas lus.
Avant d’écouter l’interview téléphonique, voilà ce que dit de lui le site internet de sa maison d’édition :
Antoine Laurain est né à Paris au début des années 70. Scénariste, réalisateur, assistant d’antiquaire, collectionneur, son parcours atypique lui aura permis d’exercer ses compétences dans divers domaines avant de se tourner vers l’écriture.
« Carrefour des nostalgies » est son troisième roman aux éditions Le Passage, après « Ailleurs si j’y suis » et « Fume et tue ».
Première partie (4 minutes): Les rencontres avec ses lecteurs, les blogs littéraires (et les blogueuses), ses deux premiers romans.
Deuxième partie (4 minutes) : Uniquement sur "Carrefour des nostalgies".
09:10 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antoine laurain, carrefour des nostalgies, interview, podcast
30 juillet 2009
Hugues Pouyé, auteur spirituel.

La quatrième de couverture de Par d'autres chemins ne m’avait pas inspiré. Je suis incapable d’en expliquer les raisons :
« C'est l'histoire d'amour difficile entre deux êtres qui se croisent, se cherchent, se blessent et qui nous conduit au cœur de notre complexité, de nos contradictions, là où sourd une rivalité souterraine entre nos aspirations les plus hautes et nos penchants les plus charnels. Là même où nous ne voudrions pas aller et où, pourtant, il nous faut accepter de descendre, nus et à dos d'âne. »
En fait, très vite on comprend qu’une question domine ce roman : « Est-il encore possible de placer l'engagement religieux et la vie monacale au cœur d'un récit où la foi et ses règles vont être confrontées à l'homosexualité des personnages principaux, Adrien et Malcolm ? »
Si j’ai commencé à lire cet ouvrage à reculons (ce qui, convenez en, n’est pas très pratique), passé quelques pages, je n’ai pu lâcher ce roman largement autobiographique. Hugues Pouyé, l’auteur (qui a quitté la vie religieuse il y a une dizaine d’années) pose des questions essentielles et philosophiques sur la foi, l’amour avec grand A, l’organisation du monde et les rapports entre les hommes.
Je ne vais pas ajouter qu’il s’agit là d’un roman initiatique, car on emploie ce terme à tort et à travers (ce qui a tendance à m’agacer, mais enfin, on n’en est pas loin).
J’ai convié Hugues Pouyé à venir me parler de son roman sur 77FM.
Je vous propose ici la version intégrale de cet entretien.
15 minutes en 4 parties :
Première partie: présentation du livre.
Deuxième partie : Pourquoi ce livre et les questionnements d’un homme d’Église en proie à des désirs homosexuels.
Troisième partie : L’Église et l’homosexualité. Pourquoi tant d’hypocrisies ?
Quatrième partie : Des désirs désormais assumés ?
08:59 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hugues pouyé, par d'autres chemins, interview, podcast, 77fm
14 juillet 2009
Alain Galindo and co à la radio!

Bizarre ce titre…
C’est l’un des premiers livres publiés aux Éditions Volpilière, nouvelle maison tenue par mon amie Élisabeth Robert (dont beaucoup ici savent l’attachement que j’ai pour elle). Je la trouve courageuse et opiniâtre pour beaucoup de choses, principalement pour s’être lancée dans cette aventure éditoriale là.
Mais, j’ai dit à Élisabeth que l’histoire d’un camion électrique, je ne le sentais pas vraiment. Et l’escargot sur la main de l’homme dessiné sur la couverture, ça n’inspirait pas vraiment le lecteur que je suis. (Je ne savais pas encore que les escargots avaient un rôle important dans cet ouvrage). Et qui c'est ce Alain Galindo???
(Pour être vraiment franc, je me suis aussi dit qu’on allait encore m’accuser de copinage…)
Et comme je ne suis pas un homme influençable, Élisabeth m’a envoyé le livre.
Et je l’ai refermé après lecture immédiate.
Je prends, et plutôt deux fois qu’une.
Voici le résumé du livre selon la maison d’édition :
Le camion électrique.
Cet ouvrage raconte l’histoire toute simple d’un homme qui croit en ses rêves…
Ne vous y trompez pas, rien de banal dans ce parcours.
Avancer d’un mètre par jour à l’aide d’un camion muni de panneaux solaires, nourrir l’imaginaire de villageois en cherchant à répondre à ce besoin d’accéder à son propre but. Prouver que son idée novatrice est bonne, qu’il peut aller au bout sans l’aide de personne?! Peu importe la traversée.
Un désert, une pente, un océan, les hommes se cherchent depuis toujours. Souvent les obstacles s’obstinent à les empêcher de trouver la réponse.
Finalement est-ce tant le but qui compte que le chemin ? Les rencontres, les regards, les a priori… Il suffit de si peu pour changer le destin d’une vie ordinaire. Un excès de génie, une croyance, un amour qui s’envole…
Une gamine qui vous attrape la main.
Un roman qui plaira autant aux adolescents qu’aux adultes tant il nous rappelle la philosophie du Petit Prince d’Antoine de Saint Éxupéry.
Résultat : Alain Galindo, Élisabeth et Lorène Bihorel (l’illustratrice du livre) sont venus me rendre visite hier à 77FM, dans le but précis d’enregistrer un podcast de l’auteur (et finalement, un peu de l’éditrice).
C’est Élisabeth Robert qui est arrivée la première, accompagnée de son mari et de ses deux enfants (qui finalement nous ont quittés à la recherche d’un endroit où se nourrir dans les alentours de Meaux). Elle est venue avec deux paquets de Lindor de Lindt. Des boules de chocolats avec du caramel à l’intérieur. Je résiste à tout sauf à la tentation…
Alain et Lorène sont arrivés quelques minutes après. L'auteur m’explique qu’il a un peu le trac. Pour la première fois, je décide de tutoyer quelqu’un pendant l’interview… Briser la distance qui pourtant n’existe pas.
Première partie : Présentation d’Alain Galindo et du livre.
Deuxième partie : Suite de la présentation du livre (avec l’amicale participation d’Élisabeth Robert).
Après l’interview, nous décidons d’aller déjeuner tous ensemble.
Au Bureau, comme d’habitude. En terrasse. Nous avons parlé édition, littérature, blogosphère… le tout bien accompagné.
Pour finir, et au risque d’être un chouia insistant, je vous conseille vivement la lecture de ce Camion électrique.
Parce qu’il va sans doute vous faire réfléchir sur votre propre vie.
09:15 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : alain galindo, le camion électrique, elisabeth robert, editions volpilière, interview, podcast
08 juillet 2009
Broken Box... groupe en devenir!

J'ai rencontré le groupe dont je parle aujourd’hui lors de la récente présentation des prochaines Muzik’elles de Meaux (que j’évoque déjà ici). Broken Box est le groupe coup de cœur du festival. Ils m’ont paru immédiatement sympathiques, le soir même, je suis allé jeter un coup d’œil (et d’oreilles) sur leur MySpace.
Du rock français.
Honorable.
Puissant, inventif et mélodique.
Le lendemain, je les ai invités à 77FM.
Extrait de leur bio pour commencer.
« Depuis sa formation fin 2007, après une trentaine de concerts en un an, le groupe Broken Box construit sa réputation et profite d'une belle exposition à travers toute la France en première partie de Hushpuppies, La Grande Sophie, Manu, The Dodoz, Subway, Housse de Racket, Victoria Tibblin, et grâce entre autres à leur sélection sur le festival des Muzik'elles de Meaux (Coup de Coeur 2009). Emportés par une mélancolie troublante, entre tendresse et violence, des rythmiques lourdes et des guitares aériennes se mêlent à une voix sachant alterner mélodies, et débit ravageur. L'importance des textes n'est pas oubliée, sans cracher sur le monde, une nouvelle approche de la poésie et de l'impuissance apporte des textes déstructurés, mais profondément intimes. Broken Box sortira son premier album début 2010 ... »
Le podcast de Sarah Rebert (guitare chant) et d’Hervé Osmont (basse), deux des Broken Box, enregistré le 26 juin à 77FM.

09:58 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : broken box, interview, podcast, coup de coeur, muzik'elles
03 juillet 2009
Jérôme Attal rend visite à Mandor...

Jérôme Attal est un de mes auteurs préférés.
Il est l'artiste le plus mandorisé. (1, 2, 3, 4.)
Depuis 3 ans, à chaque fois qu'il sort un livre ou un disque, nous nous rencontrons et nous en parlons.
Nous nous apprécions parce que nous aimons échanger ensemble.
Jusqu'à présent, je venais à sa rencontre dans des cafés germano-pratins, mais cette fois-ci, il est venu me rejoindre à 77FM.
Il a accepté sans se faire prier.
Pour me parler de son dernier livre en date: Le journal fictif d'Andy Warhol.
Aujourd'hui, je vous propose de changer mes habitudes.
Pas de longs textes.
Des podcasts.
C'est une sacrée révolution!
Présentation de l'ouvrage:
"Entre le pastiche et l'hommage, Jérôme Attal écrit et invente les pages manquantes du Journal intime qu'Andy Warhol a tenu dans les dernières années de sa vie. Se glissant dans la peau du peintre et artiste américain, il revisite les années 80, livre des réflexions sur l'histoire de l'art, les people, et dresse des correspondances ironiques avec notre époque. Spirituel, vertigineux, tendre ou assassin, ce Journal plus vrai que nature sérigraphie notre époque. Il est suivi d'une nouvelle, Jeunesse du héros qui met en scène Andy Warhol en culottes courtes, étudiant à Pittsburgh, dans laquelle on apprend l'origine de nombreuses obsessions de l'artiste ainsi que certaines de ses fameuses formules dont « le quart d'heure de célébrité ». Mélancolique et cinglant, ou quand la fiction transcende la réalité !"
Avec son ancienne mais opérationnelle voiture "Marguerite" (en hommage à Marguerite Duras), Jérome est arrivé à l'heure pile devant la radio.
Nous avons enregistré l'interview dès son arrivée.
Il faisait très, mais alors, très, très chaud...
La voici en 4 parties de 5 minutes:
Jérôme, au moment de l'interview à sorti un masque sans me prévenir... "pour rendre hommage au Mandor des premiers jours, quand il cachait sa tête sur les photos pour qu'on ne le reconnaisse pas...". Ca m'a fait marrer, car je ne m'y attendais pas...


15:12 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jérôme attal, journal fictif d'andy warhol, interview, podcast, 77fm
30 juin 2009
Stéphane Nolhart... à découvrir absolument!
J’ai beaucoup hésité. Je l’invite, je ne l’invite pas ?
Quand même, j’ai préfacé son deuxième livre, Je ne vous voyais pas comme ça (dans laquelle, j’expliquais notamment qu’il m’avait sauvé la vie… à lire ici), le convier à la radio pour l’interviewer pouvait éventuellement passer pour du copinage.

Et puis, je me suis fait la réflexion que, du coup, je n’avais pas vraiment parlé de son livre. Le précédent oui, mais pas son dernier né. Ni sur ce blog, ni à la radio, ni dans mes deux journaux. C’est injuste, car je l’ai vraiment beaucoup apprécié. Vraiment beaucoup. Sous le prétexte qu’il est un ami et que je suis "un peu" impliqué dans cette publication, du coup, je le prive d’éventuels nouveaux lecteurs. Je ne dis pas qu’après cette note et l’interview diffusée sur 77FM (à écouter ici), Stéphane Nolhart (car, c’est de lui dont il s’agit) va voir son chiffre de vente décoller subitement, mais, si quelques personnes supplémentaires pouvaient s’intéresser à ce roman très drôle, j’aurais rempli ma mission. Pas question, donc, que je me taise. Cet homme-là voue sa vie à l’écriture et je suis en adéquation totale avec son style, sa philosophie et son humour permanent (et décapant!).
Et humainement, ce grand gaillard charmeur et charismatique est une crème. Il se montre grand, fort et puissant, je le devine fragile et à fleur de peau. À fleur de peau, j’en suis sûr. Mais, c’est le genre de faiblesse que je connais (pour en être victime) et que j’aime bien chez les autres. Je n’apprécie pas particulièrement les personnes sans failles… ils m’ennuient.
Stéphane Nolhart à tout pour devenir un grand de la littérature française, mais peu de gens du métier le sait encore. Son jour viendra, vous verrez, pour moi, c’est une évidence.
Bref, le 17 juin dernier, je suis allé chercher mon camarade à la gare de Meaux. Direction Crégy-les-Meaux (2 kilomètres… un voyage de dingue !). Je le présente à la dream team de la radio et nous passons directement dans le studio. Je suis toujours gêné d’interviewer quelqu’un que je connais personnellement. Alors, je me mets sur le mode "professionnel". Tout à coup, je me mets à vouvoyer la personne et j’oublie presque que j’ai devant moi un ami. C’est curieux comme sensation, mais ça marche à chaque fois.
Voici quelques extraits de cette interview :
-Quel est votre parcours littéraire ?
-J’ai baigné dans la littérature. J’ai commencé à écrire pour moi dans ma prime jeunesse, puis pour les autres à l’âge adulte. J’ai écrit des biographies, des documentaires et j’ai attendu la quarantaine pour écrire mon premier roman Les Ailes de Giacomo. Ca a fonctionné correctement et, là, je viens de sortir mon deuxième roman.
-Vous préférez écrire pour les autres ou pour vous?
-Pour moi. Un roman, c’est un vrai travail d’écrivain. Émouvoir ou faire rire le lecteur avec des histoires conçues par soi-même est jubilatoire.
-Quelle est la définition de l’écriture "Nolhartienne" ?
- J’ai du mal à répondre à ce genre de question… Humoristique peut-être. Faire rire, ça tient sur une mécanique et sur un style très précis.
-Dans Je ne vous voyais pas comme ça, vous humanisez la mort. Elle s’appelle Catule LAMORT et elle est, je cite, "sensible, pleine d’humour, érudite, touchante, fatiguée, brillante, mélomane et… cruciverbiste." D’où vous est venue l’idée d’écrire sur la mort ?
-Je suis parti en voyage à Édimbourg et je suis tombé sur une petite lithographie du 17e siècle où la mort était assise sur un rocher, complètement déprimée, auscultée par un médecin. J’ai eu un flash avec cette vision. Et si la mort était vivante, si elle avait un vrai souci de santé, que se passerait-il ?
-Elle a même des rêves de gloires et veut devenir une star. Quelle imagination fertile !
-Disons que je suis parti de l’idée que personne n’aime pas la mort, qu’on la déteste alors qu’en fait, elle est très utile. Si elle n’était pas là, on serait 200 milliards, je ne sais pas… plus peut-être. Moi, j’ai mis la mort en grève au début de mon roman et le bordel planétaire a commencé.
-Voulez-vous réhabiliter la mort ?
-Non, mais je veux la montrer autrement. C’était un pari de vouloir que les lecteurs aiment la mort. Qu’elle les fasse rire, que " personne ne la voit comme ça "… Chez moi, la mort, enfin personnifiée, est drôle, burlesque et fait juste son travail.
-Comment a été reçu le personnage de Catule LAMORT par vos lecteurs ?
-Globalement, je n’ai eu que des retours positifs après lecture de ce livre. Mais j’ai eu aussi un petit pourcentage de lecteurs qui a eu du mal à rire avec la mort. Après, chacun voit les choses à sa façon. Moi, j’ai toujours eu un regard un peu cynique face à la mort. Je préfère en rire avant d’avoir a en pleurer.
-Dans votre prochain roman, vous évoquez un sujet tabou dans le milieu littéraire, je crois.
-Oui, enfin non… j’ai passé pas mal d’années à écrire pour les autres… à travers un livre drôle, je raconte l’histoire d’un nègre littéraire qui se retrouve à la montagne pour écrire un livre pour une dame très particulière. C’est 7 jours de la vie d’un nègre à la montagne. Je tape un peu sur les éditeurs, j’espère que ça ne m’empêchera pas d’en trouver un.
-Écrire, pour vous, c’est une façon de vivre ou de survivre ?
-Les deux mon capitaine, mais c’est aussi une façon d’exister.
-Vous travaillez comment ?
-Je considère l’écriture comme un métier, donc je m’y mets à heure fixe. Par moment, ça met du temps à venir, mais l’inspiration finit par se déclencher. J’ai pensé pendant longtemps qu’il fallait attendre le bon moment, qu’il fallait être prêt… et puis je me suis aperçu qu’à travers des commandes que j’ai eues où les délais étaient très courts, je pouvais sortir plus de pages que je ne le pensais.
-Les romans, par rapport aux biographies, aux documentaires, c’est la récréation ?
-Non, c’est le but du jeu. J’écris le reste uniquement pour pouvoir écrire des romans.
Après cet entretien, Stéphane est resté un moment à la radio à tailler la bavette avec Richard, mon boss. Puis, nous sommes allés au Bureau pour déjeuner ensemble. En terrasse. Moments agréables où nous avons parlé littérature, milieu de l’édition, projets communs éventuels, ami(e)s commun(e)s… c’était presque l’été, la serveuse était séduisante, le rosé commençait à faire son petit effet… et nous étions biens. La vie était belle.
(Et j’espère qu’un éditeur "important" s’intéressera au cas Stéphane Nolhart. Qu’ils lisent, au moins… ils comprendront.)
14:34 Publié dans 77FM | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : stéphane nolhart, je ne vous voyais pas comme ça, interview