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26 septembre 2015
Pic d'or 2015 : Bilan et photos!
Du 21 au 23 mai, Tarbes a fêté le 30e anniversaire du Pic d’Or. Je le répète depuis des années, mais c’est l’un des tremplins de chanson française, à mon sens, les plus exigeants et qualitatifs en France. Je suis membre du jury depuis maintenant quatre ans et c’est toujours un formidable moment musico-amical (mes amis du jury et de l'organisation deviennent très chers à mes yeux, d'année en année) que ces quatre jours annuels. Des artistes sélectionnés avec soin et une organisation dont il serait difficile de trouver quelque chose à dire de négatif. En tant que professionnel du monde de la musique depuis trente ans, j’avoue être très impressionné par ce concours musical-là.
Dans ce bilan 2015, que je dresse avec beaucoup de retard (pardon à tous!), je vais faire comme les trois années précédentes (voir là, là et là).
Pas de compte rendu stricto sensu (mais de nombreuses photos légendées et quelques vidéos).
En parlant, de photo, toutes celles non signées (la plupart donc) sont l’œuvre de l'excellentissime Nöt Pixbynot (aussi humble que performant, c'est assez rare pour être signalé).
J'ai décidé cette année de parcourir ces trois jours heure par heure.
Alors, commençons immédiatement.
Jeudi 21 mai : 21h00. Pour fêter les 30 ans du Pic d'Or, un concert exceptionnel a été organisé. En première partie, le musicien chanteur. JB Bullet, connu pour sa chanson mondialement médiatisé sur l'attentat à Charlie hebdo (et mandorisé là).
21h30 : La star de la soirée était Thomas Fersen (mandorisé là). Il tourne en ce moment en solo, lui, son piano et ses mots. S'il a toujours aimé varier les formats, cette expérience constitue une nouvelle aventure à part entière, qu'il situe comme une pierre angulaire dans son parcours, une nouvelle manière de partager son univers. Il la nourrit de "sketchs en vers", des textes inédits faits pour être dits, et de chansons qu'il reprend à la racine. C'est réussi. (Mais un chouia longuet quand même...)
Après l'effort, ce n'est pas encore fini. La rencontre plus "proximitive" avec le public. Signatures, selfies et compagnie. Il s'y prête de bonne grâce.
Vendredi 22 mai : 9h30 : quelques artistes sélectionnés et des membres de l'organisation pour une photo souvenir avant le début des auditions.
9h30: Début des auditions.
Marianne. Ce dont je me souviens, c'est qu'elle m'a paru sensible, voire fragile. Et que ses chansons étaient joliment troussées.
Ti' Mano, un rappeur/slameur très agréable. Texte et flow intéressant, le tout sur un air d'accordéon d'une belle modernité. J'ai bien aimé.
Eskelina a grandi quelque part en Suède, coincée entre les grandes forêts scandinaves et la mer Baltique, et elle nous offre un album amoureux, féminin, libertin, rebelle et d’une simplicité déconcertante. J'aime beaucoup sa sensibilité... (d'ailleurs, elle avait été mandorisée bien avant que je sache que j'allais devoir la juger quelques mois plus tard. Cela dit, dans ce tremplin, cela m'arrive très souvent depuis des années).
Le groupe Liz de Lux. Je n'ai pas grand chose à en dire. Je ne suis pas client de leur musique. Rien ne me parle. Bons musiciens, mais ça ne me touche absolument pas.
10h : Le jury regarde les premiers candidats. L'occasion de vous les présenter...
L'un des nouveaux jurés, Olivier Bas (deux fois mandorisés), et moi en pleine discussion. Ce découvreur de talents qui est aujourd’hui directeur de la Création au Studio des Variétés à Paris, est connu du grand public pour ses participations en tant que juré de la Nouvelle Star saisons 9 et 10 aux côtés de Maurane, Sinclair et André Manoukian sur D8. Mais avant cela, il a collaboré avec de nombreux artistes français et internationaux au cours de sa carrière dans l’industrie du disque, on peut notamment citer : Les Rita Mitsouko, Etienne Daho mais aussi Lenny Kravitz, Bryan Ferry, Peter Gabriel ou encore U2 (rien que ça!). C’est lorsqu’il dirigeait la collection FNAC Indétendances et lorsqu’il était directeur artistique de CD’Aujourd’hui sur France 2 (il était donc mon patron pendant deux ans) qu’il a accompagné les premiers pas ou fait découvrir de nombreux artistes (Jeanne Cherhal, Cali, Vincent Delerm, Olivia Ruiz). Il est également membre du Conseil d’Administration des Voix du Sud à Astaffort et fait partie de l’équipe du chantier des Francofolies de La Rochelle.
Olivier Bas et moi (je sais, on dirait les deux vieux du Muppet Show.)
(Photo : Claude Fèvre)
A gauche, Jean-Pierre Pasqualini (mandorisé ici), qui vient pour la troisième fois. Directeur des programmes de TV Mélody et rédacteur en chef de Platine Magazine qui est devenu en 20 ans la référence en matière de chanson et de variété françaises. JPP présente depuis dix ans les grandes émissions de variété sur Télé Mélody. Il est membre du collège des Victoires de la Musiques depuis 1996 et de l’Académie Charles CROS depuis 2009. Bref, une sommité du journalisme musical français. J'ai une profonde admiration pour ce monsieur. A droite, Florent Dasque (mandorisé ici quelques semaines après le Pic d'Or 2015). Ce multi-instrumentiste (guitare, piano, trompette) se définit lui-même comme « capitaine chez Boulevard des Airs » le groupe tarbais qui vient de fêter ses 10 ans et de sortir son 3e album. Boulevard des airs a déjà écumé tous les plus grands festivals de France et d’Europe enchaînant les premières parties prestigieuses et des collaborations avec des artistes de premier plan comme Tryo ou Zaz. Rappelons que leur 1er album Paris-Buenos Aires a été disque d’or en 2011, qu’ils ont été nommés en 2013 aux Victoires de la Musique dans la catégorie « Révélation Scène » et ce, dès leur première tournée.
Les mêmes avec, au premier plan, l'immense Alain Navarro. Il y a quinze ans, il crée l’association Arpèges et Trémolos dont il devient président, avant d’en être le directeur au bout de dix ans d’existence. L’association assure l’organisation et la programmation de Pause Guitare, un festival musical incontournable de l'été. (Voir mon bilan de celui de cette année). Pour moi, Alain Navarro, c'est Dieu le père. Je me prosterne devant son savoir-faire, sa gentillesse, son professionnalisme et son humanité.
Le sage, Arnold Turboust. Notre président (du jury). Compositeur, auteur, chanteur, musicien (claviers), producteur de disques « Il y’a chez Arnold Turboust quelque chose de la fluidité de Trenet, du détachement de Gainsbourg, une sorte d’indulgence tendre pour autrui, exigeante pour lui-même, un humour sans cynisme et une diversité musicale des plus plaisants ». Ce mini-portrait émane tout simplement de la plume de Françoise Sagan. Le grand public le découvre en 1986 avec le tube "Adélaïde" (plusieurs semaines dans le Top 50) qu'il enregistre avec l’actrice Zabou Breitman. Pourtant dès 1980, il a participé au premier album de Marquis de Sade avant de rencontrer en 1981 Etienne Daho dont il a fait les musiques et les arrangements de plusieurs de ses tubes. Il a travaillé aussi pour, notamment, Sylvie Vartan, Brigitte Fontaine et Jacno (arrangements, productions). N’oublions pas de signaler qu’il a parallèlement mené une carrière solo avec plusieurs albums à son actif.
Thierry Cadet, un des plus brillants journalistes spécialisés dans la chanson français. Passionné de chanson dès l’enfance, il suit les cours des Ateliers d'Alice Dona, puis débute en 1998, comme animateur TV sur M6 Music, puis comme journaliste chez Platine Magazine. A la base du portail Internet Charts in France (devenu Pure Charts), il y travaille sept ans comme rédacteur en chef adjoint. Dans les dernières années, Thierry Cadet a été chroniqueur sur Sud Radio, sur la chaine Disco (CANALSAT). Il est actuellement rédacteur en chef du site musical Horscene, initiateur du collectif Les Marguerites contre Alzheimer et du Prix Georges Moustaki (voir un bilan de l'édition 2015 ici). Thierry anime Melody 90, où il propose de retrouver tous les clips des années 90 et aussi Melody 2 Tubes, où il propose de retrouver la version originale d’un tube des années 60, 70, 80 ou 90, et sa reprise dans les années 2000 ou 2010. Thierry Cadet écrit les articles d'actualités musicales du site Melody TV et vient de sortir un livre sur Kendji Girac intitulé La légende de Kendji (aux Éditions du Moment).
Le maire de Tarbes, Gérard Trémège, nous a rejoints quelques instants (à côté d'Arnold Turboust).
10h00: Suite des auditions.
Bastien Lucas. J'aime beaucoup la poésie de cet auteur-compositeur. Un petit quelque chose du monde de Mathieu Boogaerts qui aurait croisé celui des musiques élaborées d’un William Sheller.
Baptiste Daleman. Lui aussi, j'aime son travail. On dit que l'on reconnait une bonne chanson quand elle est efficace guitare-voix. Les chansons de ce chanteur basque sont d'une efficacité redoutable. Lui, je le suis de près.
Théophile Ardy. "Une superbe voix et un sens inné de la mélodie... c'est beau!" avais-je écrit sur mon blog quand je l'avais mandorisé. Quelque chose me touche chez ce type, mais je n'arrive pas à déterminer quoi exactement. Bref, j'aime.
Jeremy est un jeune chanteur à peine majeur. Mais bon sang! Une voix, une sensibilité, un charisme qui ne nous a pas laissés indifférent. Il est à l'âge où il ne peut que se perfectionner. Il peut devenir un grand artiste reconnu. Patience...
Emilie Marsh (mandorisée là). C'est sa deuxième participation au Pic d'Or. Bon dieu, quelle progression! Elle nous a impressionné (parce qu'elle était impressionnante). Des chansons énergiques, féministes, un peu provoc' (juste ce qu'il faut). "Poésie dans les mots, rock n’roll dans l’attitude. Sensible et sauvage. Emilie Marsh c’est la douceur d’une voix mêlée à l’énergie scénique d’une GuitarHeroin. Une chanson qui parcourt l’échine comme une décharge électrique et qui sait rendre hommage à ses icônes féminines (Virginia Woolf, Patti Smith…)". Pas mieux. Émilie Marsh est devenue une grande chanteuse de rock. (Elle est venue, comme la première fois, avec son complice musical, l'immense Étienne Champollion et par Quentin Rendreux)
Rosie Marie. C'est frais, léger, souvent entêtant. Elle a encore une marge de progression à atteindre (textuellement). Mais cette artiste a quelque chose d'intéressant. J'ai hâte de la voir dans un an ou deux.
Jane For Tea. Ce n'est pas du tout ma came. Malgré l'extrême sympathie que dégageait la chanteuse (enceinte jusqu'aux yeux), je n'ai jamais été touché par cette musique vintage entre chanson et jazz. C'est un goût personnel, certains autres membres du jury ont aimé.
Les Akouphènes. Pas mal du tout. Un duo 100% féminin. Malory et Mispad ont deux univers différents mais n'ont qu'un leitmotiv : le rythme. Encore une fois, ce n'est pas la chanson que j'aime, mais je salue la performance.
Nehl Aëlin. Entre univers onirique et chanson néo réaliste. J'attendais beaucoup de cette chanteuse, dont la voix me rappelait un peu celle de Tori Amos (rien que ça), mais le charme n'est pas apparu. Peut-être aurait-il fallu que je la voie plus longuement. Je ne suis simplement pas rentré dans ce qu'elle a proposé.
Angèle. Textes et musiques exigeants, une présence remarquable et une voix belle et singulière (allez, disons le, pas aux antipodes de celle de la chanteuse L). Avec son répertoire, Angèle ne sera pas la reine des tremplins, mais peut toucher un public conséquent si elle sort des disques honorablement produits. Elle a tout. Charme et chansons. Deux atouts qu'il faudra que cette artiste sache faire fructifier.
Cyprès. J'ai remarqué cet artiste au Prix Georges Moustaki de cette année. A la suite de quoi, je l'ai mandorisé. Ce troubadour (qui ne se prend pas pour Jésus mais qui lui ressemble) me transporte avec ses chansons poétiques (dont je peux aussi comprendre qu'elles puissent agacer) et sensibles. Cyprès s'est trompé d'époque. Tant mieux. Ça fait du bien ce genre d'artiste "à part". Je le soutiens à fond. Il a un petit supplément d'âme que tout le monde n'a pas.
12h30 : Les membres du jury font un petit bilan de ce qu'ils ont vu le matin. Le choix n'est pas évident (comme d'habitude).
13h00 : Déjeuner (en paix). Les membres du jury et le journaliste du site Hexagone, le très sympathique Mick de Toulouse.
Pendant ce temps dans les coulisses du Théâtre des Nouveautés... quelques artistes en pleine réflexion.
La nounou des concurrents, Florence Cortes, ici avec Emilie Marsh.
Bastien Lucas.
Attention! Il faut toujours écouter Florence Cortes, sinon la nounou se fâche. (C'est même pas vrai!)
Cyprès, si près.
Beaux gosses attitude... Jeremy et Cyprès.
14h30: L'un des membres du jury, Florent Dasque, donne une conférence de presse aux journalistes locaux pour évoquer le nouvel album de Boulevard des Airs (dont il est le capitaine de vaisseau et chanteur). Il était accompagné de Sylvain Duthu (le deuxième chanteur du groupe).
Petite vidéo tournée par la mairie de Tarbes ("Emmène-moi" en version acoustique).
Florent Dasque m'a demandé de rejoindre le groupe Boulevard des Airs en tant que chanteur principal. J'ai décliné. Evidemment.
Durant l'après midi les sélections ont continué. Elles se sont terminées avec un concert de la Pic d'Argent de l'année dernière, la sublissime et complètement dingue K. Je suis fan.
20h00 : Les membres du jury choisissent les finalistes qui reviendront le lendemain.
Bibi et Arnold Turboust.
Florent Dasque, Jean-Pierre Pasqualini, Olivier Bas et Thierry Cadet.
Marie Aumoine, production et direction artistique du génial festival Chantons sous les pins. Elle a intégré le jury et elle est fort légitime. Elle est aussi une découvreuse de talents.
On rit, on réfléchit...
Alain Navarro.
Florent Dasque et quelques hommes troubles.
Jean-Pierre Pasqualini (JPP) pensif.
Florent Dasque.
Marie Aumoine.
Olivier Bas n'a pas l'air malheureux dans cette nouvelle aventure.
Thierry Cadet et moi, fascinés par maître Arnold Turboust...
21h00 : Proclamation des résultats de la première journée par Arnold Turboust.
21h30 : après les résultats.
Deux artiste tarbais, JB Bullet et Florent Dasque, conversent (enfin, se regardent, pour être plus précis).
"Dors, je le veux"...
Samedi 23 mai 2015 :
11h00: Visite de l'atelier de création de chansons (Arnold Turboust) et de coaching vocal (Henri Gonzales).
On reconnait sur cette photo, un artiste qui se présente au Pic d'Or, Jeremy.
La journaliste du site Nos Enchanteurs, Claude Fèvre donne des conseils à Cyprès.
Même JB Bullet a participé en tant qu'élève à l'atelier de création de chansons.
A droite, Henri Gonzales et Arnold Turboust.
Attention, le jeune homme à la guitare, à droite, s'appelle Christophe Sabastia. Il est pétri de talent. J'ai eu l'opportunité d'écouter quelques morceaux et j'ai été impressionné. Surtout vocalement et musicalement. Mais, il ne croit pas son interlocuteur quand il lui fait des compliments sur ce qu'il crée. Il dit que ce n'est rien, alors pas question d'entreprendre la moindre démarche pour se faire connaître. Quelle erreur monumentale! Alors, aujourd'hui, je le dénonce. Point barre.
Et quand Christophe Sabastia chante, tout le monde l'écoute.
La séquence des spectateurs...
Arnold Turboust et JB Bullet.
13h00 : Nous avons quartier libre, alors petite visite à Lourdes avec Arnold Turboust, Jean-Pierre Pasqualini et Thierry Cadet.
Les quatre enfants de cœur, JPP, Arnold Turboust, Thierry Cadet et moi devant la grotte de Lourdes.
17h00: De retour de Lourdes, avec JPP, nous nous rendons au magasin de disques Discobuzz pour retrouver son ami Jean-Paul Carat, le compositeur de "L'oiseau et l'enfant", titre qui a permis à Marie Myriam de remporter l'Eurovision en 1977.
19h00 : Déjeuner à la Plancha (avant la finale).
Les deux complices Alain Navarro et JPP. Le second a initié le premier à la variété. Depuis, Alain Navarro programme Fréro Delavega et Yannick Noah (mandorisés ici) dans son festival, Pause Guitare. Bravo Jean-Pierre Pasqualini! Tu es très fort.
Olivier Bas (mandorisés là) et Pierre Guénard (mandorisé ici), le leader de Radio Elvis (qui jouera ce soir) en pleine conversation.
20h30 : La finale au Théâtre des Nouveautés, magnifique salle de spectacles.
Salle remplie.
Que le spectacle commence...
Les Akouphènes.
L'animateur du Pic d'Or, Eric Bentahar.
Eskelina.
Bastien Lucas.
Cyprès.
Émilie Marsh.
Jeremy.
Jane For Tea.
L'animateur du Pic d'Or fait rire la chanteuse. Je respecte Eric Bentahar parce que je sais la difficulté d'animer ce genre de manifestation...
Le public et le jury apprécient la soirée.
Ti-Mano.
Liz de Lux.
23h00 : Pendant que le jury délibère une dernière fois...
Mine de rien, nous prenons tous à cœur ce moment délicat. Choisir les lauréats en tentant d'être le plus juste possible. Evidemment, on peut toujours trouvé à y redire... le goût des autres...
La présidente du Pic d'or, attentive...
Ici JPP et Thierry Cadet.
Olivier Bas et moi.
Les conversations ne sont pas forcément houleuses.
Clic clac Kodak rime avec Corinne Labat (enfin presque.)
Arnold Turboust.
Mandor est dans la place.
Olivier Bas.
Délibérations sous l’œil avisé de la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat.
Belle complicité entre Marie Aumoine et Alain Navarro.
Les gagnants du Pic d'Or de l'année précédente, Radio Elvis, se prépare à monter sur scène. En un an, il est arrivé plein de belles choses pour ce groupe étincelant.
S'accorder avec la technique...
Puis monter sur scène.
Quel charisme, ce Pierre Guénard!
Minuit : avant la proclamation des résultats.
Ce soir-là, le Concours Eurovision de la Chanson fêtait ses 30 ans. Jean-Paul Cara (voir plus haut) est l'auteur compositeur de nombreux titres primés à ce concours, dont le célèbre "L'oiseau et l'Enfant" interprété par Marie Myriam (1er prix Eurovision en 1977) et "1, 2, 3" chantée par Catherine Ferry (avec Daniel Balavoine dans les chœurs).
Radio Elvis, dans le public, attentif (et assoiffé). Rock'n'roll attitude!
Le moment tant attendu est arrivé. La proclamation des résultats. Mais, avant cela, petit discours de la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat.
Ici avec le maire, Gérard Trémège.
Rapide discours d'Arnold Turboust, le président du jury depuis 5 ans.
Chaque membre du jury se présente.
La remise du Prix d'interprétation par Anne Toujas-Marchand (professeur agrégée d'éducation musicale, compositrice de comédies musicales et de chansons pour les enfants et les adolescents. Également membre du comité de pré-sélection du Pic d'Or... maillon essentielle de la chaîne, donc) et JPP.
Et c'est Cyprès qui reçoit le Prix d'interprétation.
Les remerciements de Cyprès, sincèrement touché.
Alain Navarro et Marie Aumoine vont annoncer le nom du lauréat du Prix de la musique.
Il est décerné à Eskekina. A ce propos, une petite polémique est née. Beaucoup d'artistes présents ont pensé que c'était Christophe Bastien, le guitariste du groupe Debout sur le Zinc qui avait composé son premier album, Le matin du pélican. Après vérification, toutes les chansons sont déclarées officiellement co-composées par lui et Eskelina. Donc, prix mérité et fin de polémique.
Comme chaque année depuis quatre ans, je remets le Prix du texte...
...décerné cette année à l'excellent Ti-Mano...
...qui semble stupéfait de remporter la mise.
Le maire de Tarbes, Gérard Trémège va remettre le Prix du Public à...
Emilie Marsh. Il faut dire qu'elle a transporté les personnes présentes dans la salle à chaque apparition.
La bise à la gagnante.
Olivier Bas et Thierry Cadet vont remettre le Pic d'Argent à... (suspense insoutenable!)
(Re suspense insoutenable!)
Bastien Lucas.
J'adore ce type. Humainement et chansonfrançaisement.
Pour presque clore la soirée, Arnold Turboust va remettre le Pic d'Or 2015.
Il est attribué à Emilie Marsh, grande gagnante de la soirée. Deux prix à son actif... qu'elle n'a pas volés.
La radieuse Emilie Marsh et ses deux musiciens (Etienne Champollion et Quentin Rendreux) remercient le public et le jury.
Photo de tous les protagonistes de cette soirée. Artistes, organisateurs et jurés.
Une heure du matin: discussions et photos à la sortie.
Corinne Labat, la présidente du Pic d'or, avec Christophe Sabastia, un artiste qui n'a pas participé à ce tremplin. A tort (voir plus haut).
Corinne Labat et Arnold Turboust.... la classe internationale!
Quatre membres du jury entourent le prix de l'interprétation, Cyprès.
Ti-Mano s'entretient avec Arnold Turboust.
C'est beau de voir une chanteuse qui n'a rien gagné, Marie Chante, féliciter avec chaleur le Pic d'argent, Bastien Lucas.
Le prix d'interprétation, Cyprès, et le prix du texte, Ti-Mano, posent ensemble.
3h du mat : l'after...
On y voit Émilie Marsh, Bastien Lucas et Radio Elvis.
La chaine de télévision Melody a consacré un mini reportage sur le Pic d'Or.
Et Horscène, sous la houlette de Thierry Cadet, a interviewé la présidente du Pic d'Or, Corinne Labat.
L'un des membres du jury, Jean-Pierre Pasqualini (dit JPP) a, comme chaque année, consacré deux pages au Pic d'Or dans le magazine de la variété, Platine (n°206) dont il est le directeur de publication et rédacteur en chef.
10:19 Publié dans Pic d'Or | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pic d'or 2015, bilan, photos, mandor
Commentaires
Vous avez oublié Léa Helbo de Lannemezan?!...
Écrit par : FIDJILO | 29 septembre 2015
Bonjour,
Tout d'abord c'est un plaisir de lire ces choses là avec autant de détails !
Mais pas de commentaire sans réclamation du coup voici la mienne :
quel bonheur serait de connaître les titres présentés par les artistes lors des différents étapes.
si c'est impossible promis je ne réclamerai plus après tout je n'ai qu'à venir au Pic d'Or.
Merci encore pour cet article.
Amélie.
Écrit par : Amélie | 28 décembre 2015
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