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29 mars 2011
Salon du livre de Paris 2011: bilan sur le stand Laura Mare
Écrire un livre (tiré de son blog, certes) qui sort le 15 février 2011 et un mois plus tard, se retrouver au Salon du livre de Paris en tant qu’auteur est une expérience assez jouissive, je dois dire. Je m’y suis rendu quand même assez prudemment, car étant un habitué du lieu en tant que journaliste ou simple badaud, j’ai trop vu des auteurs seuls derrière leur table, la mine pathétique devant la solitude la plus absolue… Je m’attendais d’ailleurs à me retrouver dans une situation similaire.
Le vide abyssal.
Il n’en fut rien.
Parce que mon éditrice Laura Mare a rendu son stand vivant et sacrément humain.
Elle, ses deux filles (aussi souriantes, charmantes qu’efficaces) ont accueilli le public et les auteurs de telle manière qu’on avait envie pas envie de partir.
Comme en témoignent les photos ci-dessous, il y a eu en permanence du monde sur le stand. Concernant Stéphane Nolhart (encore lui !) et moi (puisque nous signions ensemble tout le week-end), de nombreux amis (mais, pas seulement) sont venus nous voir, tant et si bien que je n’ai pas souvenir d’avoir été seul un moment.
Ce que je vis autour de la sortie de mon livre, je l’apprécie et j’en goûte chaque instant. J’ai d’ailleurs un peu de mal a réaliser parfois, car j’ai l’impression de ne pas être à ma place. Je ne suis pas un écrivain (plutôt un raconteur d’histoires vécues) et surtout, je me retrouve dans la situation inverse de ma vie professionnelle habituelle.
Être interviewé, signer des livres, poser à côté de gens que je ne connais pas… je vis tout ça avec lucidité et étonnement (et un arrière goût d'usurpation).
Allez, port-folio, comme d’habitude pour les (enfin... mes) grands événements !
Dire qu'il y avait du monde est un euphémisme...
Dire qu'il y avait du people est un euphémisme... Je n'en met qu'un ici, parce que je l'aime celui-là.
Le premier jour, le 19 mars 2011, petite rencontres amicales... fortuites où non. Ici avec les délicieuses Audrey Siourd (attachée de presse très attachante des Editions Héloïse d'Ormesson, mais pas que) et Aïda Valceanu (journaliste qui est une bête en matière d'organisations de rencontres littéraires et intervieweuse qui n'a rien à apprendre de ses collègues expérimentés...)
Avec la même Aïda Valceanu et le petit Mandor, Kevin Juliat (un jeune en devenir dans le monde du livre... je ne sais pas précisément ce qu'il y fera, mais il le fera...).
Bon... que se passait-il sur le stand de mon éditrice?
La collec'...
Quelques collègues de la maison d'édition en dédicaces... je vous les présente.
Ton Voisin de la Garlée et Luc Doyelle.
Jérôme Cayla et Luc Doyelle (qui change de partenaire de signatures à tour de bras!).
Frédéric Staniland et Liza Lo Bartolo Bardin (merci Liza pour Carinette la petite Coccinelle que Stella adore!).
Vanessa Mattin et Rodolphe Hartig (et les filles déjantées de Laura, mon éditrice...)
L'air mutin de Mattin...
La belle et les bêtes. Hum...
Alex. Son livre est poignant...
Nathalie Séguenot Pugeat et Marie-Laure Bigand.
Ca y est, c'est à nous de signer! Stéphane Nolhart et moi, ici en compagnie de notre éditrice, Laura Mare. En second plan, pas mal d'auteurs amis...
Tout à coup, les photographes se déchaînent et les flashs crépitent. Que se passe-t-il?
L'arrivée de mon amie (et préfaceuse des Chroniques de Mandor, version livre) sur le stand... merci à Tatiana de Rosnay d'avoir marqué le coup. Ca m'a touché.
Reçu aussi la visite de Jérôme Attal, mon "avant-propotiste" du livre... ici en pleine discussion avec Laura Mare (qui, je crois savoir, apprécie l'oeuvre du monsieur).
Stéphane nolhart et moi, en pleine séance de signatures... autant dire deux anges en action.
Non?
Qu'est-ce qu'on rigole avec nos deux hotesses!
Retrouvez les bons Nolhart et Alquier. Attention, il y a un piège!
Stéphane, il dessine des clowns quand il dédicace. La classe internationale!
Mandor joue à l'auteur... mais n'est pas dupe. Rassurez-vous, il profite de l'instant, juste.
Le rayon de lumière des éditions Laura Mare... Marie-Laure Bigand!
Et sur notre stand, quelques visites surprises... et plaisantes. Ici Karine Fléjo (Koryfée) dite "mon attachée de presse".
Elena Guritanu, souriante et littéraire jeune femme.
La même et une amie.
Véronique de la Maisonneuve, ex-collègue de Radio Notre Dame et une jeune femme que j'adore.
L'impudique Cali Rise et le brillant Pascal Szulc.
Mon ami et auteur de polar, Laurent Terry qui m'avait promis de passer. Il a tenu sa promesse.
-Allo? Quoi? Je ne t'entends pas. Je suis avec Anne-Laure Buffet et Fréderic Vasseur... on passe sous un tunnel, là...
Le 20 mars, bis repetita...
Avec Laura Mare, je me tiens à carreau. Je tiens à faire un deuxième tome des Chroniques de Mandor...
Elle tente de convaincre des éventuelles lectrices...
Quelle heureuse surprise de recevoir la visite de la jeune comédienne Mélusine Mayance, héroïne du film "Elle s'appelait Sarah" (rappelez-vous, là). Elle était accompagnée de sa soeur et de ses adorables parents.
Avec mon pote François Perrin. Belle plume journalistique et belle plume tout court. Je le harcèle (rien de moins), depuis des années pour qu'il publie un roman... il ne cède pas.
Stéphane Nolhart devant son idole... (je pense, vu le sourire béat).
Pour finir... Grichka bogdanov et son frère?
Et un grand grand merci à tous les photographes à qui j'ai piqué allégrement les clichés ici et là!
En premier lieu, Edmond Huet, Jérôme Cayla, Marie-Laure Bigand et je ne sais plus qui... pardon à l'avance à ceux que j'ai oublié... qu'ils se signalent.
08:09 Publié dans Les chroniques de Mandor... le livre, Tout petit déjà... | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : salon du livre de paris 2011, stand laura mare, photos
25 mars 2011
Melissmell : interview pour son album "Ecoute s'il pleut"
Melissmell, je l’ai vu sur scène pour la première fois le 3 juin 2008 lors de la finale de l’[opération Tremplin] nouv’Elles, opération découverte de talents féminins dans le cadre du festival les Muzik’Elles de Meaux. Elle n’avait pas gagné… et je l’ai vu triste de cette défaite. Depuis, la chanteuse a fait du chemin.
Le 22 février dernier, je suis allé à sa rencontre dans un bar de la rue Ambroisie (Cours Saint-Emilion)… pour une interview destinée au magazine Addiction, le mag daté du mois de mars 2011.
Bonus track mandorien : 4 questions supplémentaires!
La société a changé, il y a donc de nouvelles choses à dire, à dénoncer…
Vous savez, il y a des choses qui n’ont pas changé depuis plus de 200 ans. Ce qui n’a pas changé c’est que l’on court toujours après le fric, après la possession. Ce qui a changé, c’est une espèce d’émancipation des femmes, une espèce de conscience féminine.
Est-ce que vous voulez aussi prouver qu’une femme peut gueuler et dire les choses haut et fort autant qu’un homme.
Moi, je veux prendre ce droit-là. Parce que des femmes qui gueulent haut et fort, il n’y en a pas beaucoup, à part peut être Catherine Ribeiro. Aujourd’hui, il reste des rappeuses et puis, dans un autre genre, Flow et moi. J’ai encore la fougue de la jeunesse de croire qu’on peut encore changer les choses.
Justement, peut-on changer le monde avec une ou des chansons ? N’est-ce pas utopique de penser cela ?
Une chanson ne change pas le monde, c’est un ensemble d’œuvres qui pourrait arriver à faire réfléchir. Moi, je n’ai pas la prétention que je peux changer la vie d’une personne, mais si ça peut aider des personnes à se reconnaître et à trouver leur voie et leur donner envie d’aller vers ce qu’ils sont et non vers ce qu’ils croient vouloir être, moi ça me va. Je suis sûr que l’on pourrait changer une société si tout le monde se mettait à faire vraiment ce qu’il a au fond de lui et non courir après cet argent qui ne nourrit pas, mais qui détruit.
Et si ça marche pour vous et que vous gagnez beaucoup d’argent, qu’en ferez-vous ?
Je donnerai la chance à des gamins d’accéder à la culture. Moi, je n’ai pas eu cette chance dans ma jeunesse de rentrer dans une quelconque école artistique alors que depuis toute petite, je savais ce que je voulais faire. J’ai donc dû faire autre chose pour bouffer. Après, la frustration mène au combat, le combat mène à la liberté et la liberté mène à faire des œuvres comme la mienne. Du coup ne pas avoir tout eu n’a pas été une tare. On avance…
A la fin de l'interview... Melissmell a tenu à me montrer le livre qu'elle était en train de lire avec passion et avidité.
Hein, quoi?
Qui me traite de mytho?
Tsss...
Le premier clip tiré de son album...
Melissmell - Aux Armes par Discograph
23:08 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : melissmell, ecoute s'il pleut, interview
22 mars 2011
The Do : interview, chronique à propos de "Both Ways Open Jaws"
Le 27 janvier dernier, j'ai rencontré les deux The Do dans les locaux de leur maison de disque, Cinq 7. Un couple dans la vie et dans leur activité professionnelle. La fusion entre eux est perceptible... A découlé de cette interview une chronique pour Le magazine des espaces Culturel Leclerc...
Et aussi une interview pour Addiction, le mag.
Evidemment, une séance photo finale (un peu liée à mon actualité personnelle du moment... saurez-vous la découvrir... un indice se cache quelque part dans les mains d'Olivia...)
Finissons avec leur nouveau clip...
06:58 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the do, both ways open jaws, interview, chronique
18 mars 2011
Cyril Mokaiesh : interview et session acoustique d'un chanteur engagé !
Cyril Mokaiesh, je le suis depuis son aventure en groupe.
Désormais en solo dans son nouvel album Du rouge et des passions, il pose les guitares électriques et fonce droit dans la chanson française à textes fortement engagés. Ça ne va pas plaire à tout le monde, mais moi, j’adhère à son travail et à la personnalité de ce jeune homme en devenir.
Biberonné à Brel, Ferré, Nougaro, il est imprégné de ces univers-là, tout en proposant son propre style. Très fort. Son but : «Inventer en 2011 une chanson à texte qui rivalise en majesté avec celle de l'âge d'or, mettre à jour cet art sacré de l'écriture poétique et musicale dans une perspective moderne ». A 24 ans, Cyril Mokaiesh sait où il va.
Pour MusiqueMag, je l’ai ré-interviewé le 18 février dernier dans nos locaux. Vous allez découvrir (j’espère) un garçon talentueux et qui a des choses à dire sur la société d’aujourd’hui.
Quelques photos de l’entretien…
Cyril Mokaiesh nous a joué (rien que pour MusiqueMag) son morceau Communiste, en version acoustique.
Quelques photos de l’acoustique…
Et le clip de Communiste dans son entier.
[Clip] Cyril Mokaiesh - Communiste par cyrilmokaiesh
Et puis, bon, voilà quoi! Merci Cyril!
09:45 Publié dans musiquemag.com | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cyril mokaiesh, du rouge et des passions, communiste, interview, acoustique
16 mars 2011
Signature à La Terrasse de Gutenberg !
Le jeudi 10 mars dernier, grâce à la sortie de mon livre, je me suis retrouvé encore dans une situation inédite (et carrément à contre-emploi pour moi). Expliquer et signer mon livre, avec deux autres écrivains, devant un parterre de spectateurs (amis des uns et des autres pour la plupart). Mes deux collègues étaient Stéphane Nolhart pour Blackbook (sorti chez Laura Mare Editions) et Harold Cobert pour L’entrevue de Saint-Cloud (Aux éditions Héloïse d’Ormesson).
Stéphane et Harold sont très potes, se connaissent et se respectent depuis des années. Moi, j’ai connu Stéphane en le mandorisant pour son premier roman, Les ailes de Giacomo, du coup, j’ai préfacé son second livre, Je ne vous voyais pas comme ça (2eme mandorisation, là). Une histoire d’amitié naissante (la préface, pas le sujet du livre).
Les hasards de la vie, (je vous le jure) ont fait que nous sommes publiés dans la même maison d’édition et que nos livres respectifs sont sortis le même jour, le 15 février 2011. Et les hasards de la vie ont fait que je suis l’un des premiers journalistes à avoir chroniqué le tout premier livre d’Harold Cobert, Le reniement de Patrick Tréboc en 2007.
Et je l’ai aussi mandorisé pour son troisième livre.
Bref, cette réunion n’était, par contre, pas tout à fait le fruit du hasard. C’était le fruit de l’envie de la journaliste Aïda Valceanu (pour qui j’ai une grande estime personnelle et professionnelle). Avec l’aide de mon éditrice, Laura Mare, et de la responsable de la librairie « La Terrasse de Gutenberg » (photo ci-dessous), cette soirée s’est superbement bien passée.
Le décor n'est pas signé Donald Cardwell...
Avant...
Pendant... (et l'arrivée discrète de Corinne Royer).
Juste, j’ai constaté que je suis plus doué pour poser des questions que pour y répondre. Je suis un très mauvais vendeur de moi-même. J’ai compris ce soir-là ce que j’infligeais aux artistes qui passaient devant mon micro depuis des années. Parler de soi ne va pas de soi. Ce n’est pas un acte naturel.
Et moi, je ne suis pas comédien.
Mais, c’est intéressant de vivre ces moments.
Je me suis dépatouillé comme j’ai pu, comme je suis.
Maladroitement.
Hop ! Un port folio (avec commentaires)…
Aïda menant le débat...
Harold Cobert et moi...
Mes amis Benoît Luciani et Marc Louboutin (à l'arrière plan).
Le public, très largement féminin... l'effet Harold/Stéphane...
Dominique Juillard, Jérôme Cayla, SophieLit...
A gauche Laure Petit et à droite Ariane Charton.
Arthur, le fils de Stéphane Nolhart...
Stéphane hilare...
Putain... le regard, le salaud!
Monsieur et madame Mallock... (les feux de l'amour).
Marie-Laure Bigand et Anne-Laure Buffet. Reines de mots.
Marc Louboutin... auteur pas vin.
Amédée Mallock, autre auteur pas vin... (décidément, ces deux-là, Louboutin et Mallock, ont quelques correspondances).
La photo suivante mérite quelques explications, il me semble.
Monsieur Mallock me sert du vin discrètement, sans que personne ne s'en aperçoive. Rien de plus, non mais!
Ah ouais, Manue Colombani, tu ne dis pas non, hein?
Après le vin, Aïda nous cuisine...
Juliette Cohen-Solal lit avec Harold Cobert des extraits de L'entrevue de Saint-Cloud.
Les deux photographes officiels de la soirée. A gauche, Edmond Huet, à droite, Jean-Paul Dayan.
Le Nolhart's look!
Les signatures, c'est parti!
-Bon, comment tu t'appelles, Aïda?
Amédée Mallock.
Marc Louboutin.
Avec Karine Fléjo (Koyfée).
Avec Delphine Dewost.
Delphine Dewost et Elena Guritanu.
Avec Aïda Valceanu.
Dominique Juillard, Karine Fléjo et Jérôme Cayla...
23:00 Publié dans Les chroniques de Mandor... le livre | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : dédicaces, stéphane nolhart, harold cobert, françois alquier, la terrasse de gutemberg
14 mars 2011
Interview de Sophie Audouin-Mamikonian, la maman de Tara Dunkan !
Interviewer une star de la littérature jeunesse, ce n’est pas dans mes habitudes. Je ne lis pas beaucoup ce genre littéraire et j’ai un peu peur de souffrir de la comparaison avec les pros de ce domaine.
Mais, bon... un des journaux pour lequel je travaille me l’a demandé.
Je dis toujours oui aux interviews.
C’est un principe de base de mon existence de journaliste.
Ainsi, donc, pour Addiction, le mag daté du mois de mars, la maman de Tara Duncan, Sophie-Audouin-Mamikonian a bien voulu répondre à quelques questions… j’ai adoré sa bonne humeur, ses éclats de rire fréquents, ses doutes permanents et sa vraie gentillesse.
Le lancement de Indiana Teller s'est tenu samedi...
23:47 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
13 mars 2011
Bilan du Salon du livre de Provins 2011!
Une semaine après le week-end du Salon du livre de Provins (dans le cadre du Festival Encres Vives), voici un port-folio agrémenté de commentaires... comme je l'avais fait l'année dernière pour la version 2010 de cette grande manifestation littéraire.
Cette année était pour moi un peu particulière car, si j'ai animé ces deux jours (avec la participation de Fred Ricou pour des tables rondes consacrées à la littérature jeunesse et Fabien Hérisson pour des tables rondes sur la littérature policière), je suis également venu comme auteur de mon livre Les chroniques de Mandor...
Dire que je passe de l'animateur à l'auteur avec une parfaite aisance n'est pas le reflet de la réalité.
Commençons avec Michel Drucker, qui était cette année le parrain de ce salon. Ca m'a fait plaisir de le rencontrer et de l'interviewer. Quand on fait le métier que je fais, on ne peut être qu'impressionné par ce que représente cet homme-là.
Je vous l'avoue, Michel Drucker est reparti avec mon livre.
(oui, je sais...)
L'arrivée de l'animateur de Vivement Dimanche... Laissez passer!
Un livre s'est caché subrepticement sur la photo. Découvrez-le!
L'intervieweur interviewé...
Photo souvenir...
Après l'effort, le réconfort...
La séance de dédicaces.
Comme chanque année, visite (et interview) de Christian Jacob, maire de Provins et président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Loïc Jacob (édition Hong Fei)
On s'éclate au Salon du livre de Provins... devant Daniel Henocq.
Daniel Henocq pour son premier livre, Le joueur de cartes (dont je parlerai ici-même très vite!).
Laura Mare, mon éditrice et Stéphane Nolhart, mon comparse es-littérature (et néanmoins ami depuis quelques années maintenant) qui a sorti son Blackbook le même jour que Les chroniques de Mandor.
Animer devant son éditrice, Laura Mare.
Curieux mélange des genres...
Je ne remercie pas Stéphane Nolhart pour son petit mot ajouté.
Tsss...
Petite pause pour signer mon livre...
De futures lectrices...
En fait, Stéphane Nolhart, c'est un pote/collègue/talentueux auteur/nègre...
Encore un. Studieux, dans ce rôle là...
L'ami Jérôme Cayla et Stéphane Nolhart...
"Quel est votre prénom?"
Trouver un truc original à écrire. A chaque fois, la pression...
Avec Jérôme Attal.
Il figure dans mon livre en tant que "mandorisé" et aussi en tant qu'auteur du superbe avant-propos.
Je ne le remercierai jamais assez. Voilà un homme qui a compris le travail que je fais depuis des années. C'est en lisant ce qu'il a écrit dans Les chroniques de Mandor, que j'ai moi-même compris ce que je "trafique" depuis des années avec les artistes... c'est dire.
Trois amis de la même maison d'édition que la mienne: de gauche à droite, Luc Doyelle, Marie-Laure Bigand et Jérôme Cayla.
Laurent Luna... j'ai enfin son livre De l'autre côté.
Valérie Bettencourt, que finalement, je n'ai fait que croiser. Comme ce fut le cas pour tous les auteurs/amis présents... pas le temps de trop copiner.
Avec Mabrouck Rachedi, auteur et blogueur engagé (et drôle, souvent).
Animer devant ses livres... est-ce bien raisonnable?
Une table ronde animée par Fred Ricou...
Usual Suspects (version 2011) avec, de gauche à droite:
Laurent Luna, Stéphane Nolhart, François Alquier et Luc Doyelle.
(Pas bientôt, sur vos écrans!)
Le pot du samedi soir... Elisabeth Mozzanini, Daniel Henocq et Fred Ricou. Derrière, Stéphane Nolhart et un inconnu.
Après la première journée... détente avec Marie-Laure Bigand, à l'hôtel.
Avec Marie-Laure Bigand et Elisabeth Mozzanini, à l'hôtel, toujours. Voyons les clichés du jour...
Je sais... bien entouré!
Devant le stand des Editions Volpilière avec Bernard Thépénier.
Deuxième séance de signature...
On y prend goût (finalement)!
Avec Jérôme Cayla et mon amie Ingrid Desjours...
Un livre et un micro... j'adore le symbole!
Avec l'illustratrice, Agata Kawa.
Stand Hong Fei.
Avec mon ami et maintes fois mandorisés, Frédéric Mars...
Mais que lisent Elisabeth Robert Mozzanini et Frédéric Mars?
Interview exclusive pour CNN International... par une journaliste de choc: Elisabeth Robert Mozzanini.
L'ex-comédienne et désormais auteur(e): Evelyne Dress.
Ingrid Desjours, signant à tour de bras.
Un salon bien rempli!
Deux tables rondes, de mon désormais nouvel ami, Fabien Hérisson.
Merci à Elisabeth Robert mozzanini, Franck Mozzanini, Marie-Pierre Canapi, Jean-Pierre Mangin, Jérôme Cayla, Luc Doyelle Luc-Michel Fouassier et Loïck Jacob pour les photos.
Et merci à David Sottiez de m'avoir fait confiance pour la deuxième année consécutive.
10:18 Publié dans Les chroniques de Mandor... le livre | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : salon du livre de provins, 2011, photos
09 mars 2011
Quand les matinales d'RTL2 parlent des Chroniques de Mandor!
Le Grand Morning sur RTL2, c’est du lundi au vendredi de 6h à 9h.
Lundi dernier, Christophe Nicolas et Agathe Lecaron ont eu la gentillesse d’évoquer mon livre.
J’ai passé 4 ans comme flashman de cette radio, j’ai bien compris qu’il s’agissait d’un clin d’œil et je l’apprécie comme tel.
(J’espère que Christophe finira par lire l'ouvrage en question un jour…)
;o)
19:24 Publié dans Les chroniques de Mandor... le livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les chroniques de mandor, rtl 2, grand morning
Hubert Mounier: interview pour La maison de pain d'épice (disque et BD)
Hubert Mounier, je l’ai connu comme beaucoup à l’époque où il se faisait appeler Cleet Boris et qu’il faisait partie du groupe L’affaire Louis’trio. Dans les années 80, 90 et 2000, j’ai suivi son parcours et rencontré parfois l’homme. J’ai une profonde admiration pour l’auteur compositeur. Et aujourd’hui, pour l’homme qu’il est devenu. Avec La maison de pain d’épice, pour la première fois, le musicien et le dessinateur se rejoignent. Entre 2007 et 2010, l’ancien chanteur de L’affaire Louis’Trio, prépare et enregistre un album en solo. Pendant ce temps Cleet Boris tient le journal en images de cette aventure discographique. Rencontre avec un chanteur lumineux, dans un bar parisien.
La maison de pain d’épice est votre troisième album solo, après Le Grand Huit et Voyager Léger. Vous n’aimez pourtant pas trop travailler seul.
On est souvent seul dans ce métier, d’où l’intérêt que j’ai eu d’avoir un groupe pendant des années. Une fois que l’on se retrouve seul face à ses chansons, le doute peut nous faire perdre beaucoup de temps, alors je trouve que partager avec quelqu’un permet de mieux voir où l’on en est. Sur ce disque, il y a une chanson, "Triste saison", pour laquelle je peinais à trouver les paroles, je l’ai envoyé à 4 ou 5 de mes amis. Ils m’ont envoyé des textes complets. Le fait de lire ce que cela inspirait aux autres, ça m’a permis de m’affermir sur le fait que je devais faire quelque chose de sentimental.
Votre album parle d’amour. Des histoires pas très positives, mais sur un rythme un peu plus enlevé que dans vos deux autres albums solos.
Sur les deux précédents, je m’étais trop épanché sur mes pauvres malheurs personnels et surtout sentimentaux, là, le monde n’allait pas mieux, mais moi si. Je me suis dit qu’au moins, musicalement, il fallait que je revienne à ce que j’aime le mieux écouter. Mes précédents disques étaient des disques dans lesquels je me livrais et la musique correspondait à mes états d’âme. Tristes. Dans celui-ci, je me suis interdit la tristesse.
Écrire des chansons tristes sur de la musique triste, n’est-ce pas un pléonasme musical?
Si. Mais, sur l’album précédent, par exemple, c’était pour aller au bout de la démarche. Sur Voyager Léger, il n’y a quasiment pas de musique rapide. Chaque fois qu’un artiste fait un disque, on s’efforce d’avoir une image globale de l’ensemble terminé. C’est vrai que pour celui-ci, on se rapproche de ce que je faisais avec l’Affaire Louis'Trio où les chansons étaient calibrées pour pouvoir faire de la scène.
Certaines chansons de ce disque me font effectivement penser à ce que vous faisiez à la fin du groupe, l’époque Mobilis in mobile.
Parce que je suis parti du même principe. J’ai fait ma chanson guitare-voix, ensuite, on est rentré en studio pour enregistrer directement les instruments. Les chansons de cet album sont plus simples que celles de mon œuvre passée. Je me suis interdit d’avoir recours à des harmonies trop complexes. La maison de pain d’épice, c’est un bon vieux rock, il y a trois accords. Pour revenir à Mobilis in mobile, j’ai toujours senti que c’était mon premier album solo. J’avais emmené les choses un peu « clefs en main ».
Vous prenez 4 ans entre chaque disque. C’est le temps idéal et nécessaire pour se renouveler.
Bizarrement, avant de commencer ce disque ou la BD, dans les années 2004, 2005, 2006, j’ai laissé tourner mon petit magnétophone à chaque fois que je jouais de la guitare. J’ai décidé de réécouter tout ça, ce qui est toujours fastidieux. Et dans le tas, j’ai découvert des tas de bouts de chansons ou des chansons complètes sur lesquelles il suffisait d’écrire des paroles. En fait, le disque s’est retrouvé quasiment prêt avec une douzaine de chansons sans que j’aie eu l’impression de travailler. Après, évidemment, il faut penser aux textes et à la structure.
Les textes ne sont jamais écrits avant la musique. Pour quelqu’un qui écrit ses textes, je trouve ça curieux.
S’il y avait une chose que j’espérais changer avec les années, c’était ça parce que je pense que c’est une chose difficile et aléatoire d’avoir une mélodie terminée et de devoir écrire un texte en Français. Ma première démarche est de n’utiliser que des mots qui sonnent bien. Après, il faut un sens. Souvent, il y a mon subconscient qui me précède et qui fait en sorte que les mots se juxtaposent intelligemment. C’est toujours un casse-tête chinois.
Êtes-vous parfois étonné que le subconscient agisse autant sur votre création ?
Oui, surtout, côté textes. J’ai l’impression que ce n’est pas du tout le même cerveau qui fonctionne quand il s’agit de compositions. La composition, c’est liberté absolue, avec possibilité de ma part de diriger. Dans La maison de pain d’épice, c’est une chanson que j’ai quasi improvisée, j’ai mis un programme de boite à rythmes et je me suis dit que j’allais faire paroles et musiques tel que ça viendra. Le même jour, j’en ai fait sept autres qui ont donné des trucs marrants, mais sans plus. J’ai le goût de l’accident, du hasard un peu forcé. Ca fait partie des vrais plaisirs de la composition. L’écriture, c’est toujours un coup de bol.
Parlons de votre bande dessinée, La Maison de Pain d’épice, le journal d’un disque, signé Cleet Boris, votre pseudo du temps de l’Affaire Luis Trio.
Le challenge était d’arriver à être authentique pour raconter les choses telles qu’elles se passent. J’ai pris beaucoup de plaisir à le faire, parce que, pour une fois, on laissait un vrai chanteur, auteur, compositeur, raconter sa vérité en mettant les caméras où il voulait pour faire sa bédé-réalité à lui. Après toutes les conneries que j’ai pu voir à la télé, j’ai bien compris que les téléspectateurs considéraient que c’était facile de faire des chansons et de devenir artiste. Ils pensaient qu’il suffisait de passer à la Nouvelle Star ou je ne sais pas quoi. J’ai voulu dire que non, ce n’est pas si facile que ça. On est seul dans son coin, on compte sur ses enfants et sur sa femme pour se faire une idée de l’impact que peut avoir une chanson. Je raconte dans ce bouquin que c’est un peu de l’artisanat. Je raconte aussi les affres de la création et de l’âme humaine. Si je suis artiste, c’est aussi parce que j’ai des petits vices de forme, des petites fêlures ou des cassures remontant assez loin, avec lesquelles on apprend à vivre, qui servent à faire des chansons, qui parfois sont rigolotes d’aspect et qui, si on se penche un peu sur le texte, ne sont pas aussi roses que je l’aurais aimé.
La chanson et cette BD vous servent aussi d’auto-analyse ?
Mon antidépresseur c’était l’alcool et mon traitement, c’était les chansons. Sauf que ça ne soigne pas forcément les maladies et que l’alcool ne fait que grossir les problèmes psychologiques. Moi, j’ai arrêté de boire plus pour des raisons psychologiques que physiques. Donc à la sortie, il faut se retrouver seul face à soi même, sans expédient. Dans la BD, l’alcool, je ne pouvais pas ne pas en parler parce que, quand on a passé des mois en studio avec toujours une bière à la main, une clope au bec, sans parler de mes acolytes qui fumaient des joints toute la journée. Se retrouver sans rien, comme un adulte digne de ce nom en studio, je croyais que ça ne m’arriverait jamais en fait. Finalement, j’y suis arrivé parce que mon amour pour la musique a été plus fort. Le premier à avoir subi le changement, c’est Benjamin Biolay à l’époque du Grand Huit. Je venais d’arrêter de boire, je n’étais pas bien, je ne savais plus comment je m’appelais, ça ne nous a pas empêché de faire un bel album. C’est effectivement une aide que de pouvoir créer et mener à bien ses projets parce qu’on a l’impression d’exister pour autre chose que ses souffrances personnelles. Ou qu’en tout cas, ces souffrances aient du sens pour d’autres et qu’on partage aussi nos souffrances, mais de façon élégante.
Dans cet album, Benjamin Biolay a moins participé que dans vos deux autres disques solos parce qu’il était en plein succès de son album La superbe. Il est toujours là, à vos côtés, en tout cas.
Sur le dernier album de L’affaire Louis’Trio, Mobilis in mobile, j’étais très fier d’avoir un nouveau collaborateur avec une vision des choses qui était moins classiciste, plus débridé. Nous, on avait tendance à écouter les Weezerou mêm Nirvana, bref, des choses qui étaient un peu plus de guingois que la pop un peu propre de Blur et autres que je pouvais écouter. Dès que j’ai senti que c’était fini avec le groupe, c’est à lui que j’ai pensé pour produire Le Grand Huit, puis Voyager léger. Avec lui, s’est installée une vraie amitié qui faisait que la musique était presque un truc subalterne. Pendant des années, il m’a demandé mon envie, parce qu’il se cherchait, mais je me suis vite rendu compte que, très vite, il n’aurait plus besoin de mes conseils. Il avait cette faculté d’entendre quelque chose, à la digérer et à en faire quelque chose de personnel. Moi, je suis un petit artisan qui travaille toujours le même sillon. Pour mon nouveau disque, le côté « débrouille-toi tout seul » m’a stimulé à me mettre au piano, je pense qua ça a aidé mes compos.
Je reviens à l’amour, sujet n°1 de vos chansons. Amour avec un grand A et fortement décliné.
C’est un peu ce que j’ai trouvé de plus efficace pour supporter la vie. C’est l’amour comme une vraie béquille qui rend la vie possible, en fait.
Pour son disque «L’homme de Mars », Kent, lyonnais lui aussi, a eu la même démarche. Un disque et une BD couplés.
Kent, je l’aime beaucoup. On est de la même ville, c’est mon ainé et je le considère comme mon grand frère. Je trouvais ça admirable qu’il s’occupe des pochettes de ses disques. Quand je l’ai rencontré en 1983, ça m’a ouvert des portes. Il était déjà un professionnel qui avait sorti des albums. C’est en grande partie grâce à lui que je me suis retrouvé chez Barclay. On se voit plus en ami qu’en musicien.
Vous vous trouvez à votre place dans la chanson française actuelle ?
Quand je vois la chanson française telle qu’on la propose aujourd’hui, ça ne m’étonne pas que je ne sois pas au sommet de tout ça.
Il y a des chansons sociétales, ce qui n’est pas dans vos habitudes.
Je suis d’une génération qui pensait que l’état était là pour aider le peuple. Là, je constate que l’état est là pour niquer le peuple. Point à la ligne. Ça me dérange profondément. Plus pour mes enfants que pour moi d’ailleurs. Moi, j’ai la chance de vivre de mes droits d’auteurs, donc je ne me plains pas parce que je suis un privilégié. Ça ne me suffit pas à être serein pour autant. Il y a trop d’injustice en fait. Mon disque avait envie de parler de ça, avec mes mots simples et des musiques assez lumineuses pour que ce ne soit pas ennuyeux.
La maison de pain d’épice, ça veut dire qu’on a besoin de douceur dans ce monde de brute…
Mais qu’en même temps, il ne faut pas se laisser hypnotiser par cette gourmandise qu’on nous propose. La maison de pain d’épice, c’est la télé, c’est le truc qu’il vous faut absolument, l’Ipod, l’Ipad, dont on a finalement pas tant besoin. Si je rentre là dedans, c’est un peu mon intelligence que je mets en danger. Mais les gens qui rêvent de cette maison de pain d’épice métaphorique, ce sont des gens qui n’ont pas un avenir et des perspectives très passionnants devant eux, donc ils se résument à des plaisirs rapides et consuméristes.
Je vous sens plus en confiance avec ce nouvel album qu’avec les deux précédents…
Parce que je vais mieux. J’ai eu du mal à me sortir de plein de trucs, mais il y avait plein de choses qui implosaient ma vie. Voyager léger, c’était déjà une façon de dire : c’est moins lourd que le précédent. Maintenant je voyage au-dessus du sol et je suis bien. Je suis bien dans un monde qui ne va pas bien.
Voici à présent la chronique de sa BD dans publié dans Addiction, le mag daté du mois de mars 2011.
Je ne peux vous laisser, sans vous proposer quelques archives mandoriennes concernant Hubert Mounier. Comme je le disais en introduction, je l'ai interviewé très souvent dans les années, 89, 90 et 2000.
En voici quatre.
Le 28 décembre 1988 à RTL dans les coulisses de l'émission Studio 22 :
Le 26 février 1993 à la FNAC de Strasbourg lors d'une rencontre/show case que j'animais:
Dans les loges de la Salle des Fêtes de Schiltigheim, le 03 novembre 1993:
Et pour finir, le 16 juin 2005, chez Warner...
07:27 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : hubert mounier, interview, la maison de pain d'épice
03 mars 2011
Julien Doré : interview pour la sortie de "Bichon"!
C’est la deuxième fois que je rencontre Julien Doré… Le chanteur (et désormais comédien) me reçoit dans un salon de l’Hôtel de Sers le 15 février dernier. J’aime bien ce personnage. Son mode de fonctionnement est simple avec les journalistes. S’il est devant quelqu’un qui le respecte, il le respecte. Si on a préparé l’interview sérieusement et si on ne tente pas de s’engouffrer dans sa vie privée, l’homme est disert et franchement sympathique.
Il parle beaucoup et part dans tous les sens, parce que passionné, voire exalté.
J’adore.
Bon, après, il faut trier et retirer la substantifique moelle de son discours.
Voilà ce que cela donne.
Mon interview dans le magazine des Espaces Culturels Leclerc…
ici la version MusiqueMag (synergie d’entreprise…).
Et à l’issue de l’entretien…
;o)
Et pour finir, le 1er clip, tiré de l'album... "Kiss Me Forever".
10:23 Publié dans Interview Culturissimo | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : julien doré, interview, bichon, espace culturel leclerc