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24 février 2008
Barbet Schroeder et Fernando Vallejo...

Vendredi soir, je n’ai pas vu la cérémonie des César. Dommage, j’adore ça. Mais, bon, j’avais une réunion de la plus haute importance avec la FAPM (prochaine note).
Quoi qu'il en soit, j’ai appris que le César du meilleur film documentaire a été attribué à Barbet Schroeder pour son film sur Jacques Vergés, L’avocat de la terreur. J’en suis fort aise.
Donc, ce matin, pour le Tout Petit Déjà dominical, en consultant mes nombreuses et inécoulables archives, j’ai eu l’idée de ressortir les photos de ma rencontre avec ce réalisateur. Dois-je vous faire l'affront de vous rappeler qu'on lui doit aussi l'adaptation du livre de Charles Bukowski, Barfly et de bien d'autres chef d'oeuvres?
Ce jour-là, il n’était pas tout seul.
Le 13 septembre 2000, j’ai rendez-vous avec lui et l’enfant terrible des lettres colombiennes, Fernando Vallejo. A l’époque, j'animais et produisais pour la web tv cinema-tv.com (du groupe Progress-tv), deux émissions dont Le film à la page, qui avait pour mission de mettre en avant des invités qui mettaient un point d’honneur à créer un lien entre le cinéma et la littérature (et vice versa).

Ce qui était opportun dans le cas présent puisque Barbet Schroeder adaptait un livre de Fernando Vallejo, La Vierge des tueurs. C’est dans le bureau d’Éric Rohmer au Film du Losange que ces deux « monstres vivants » de leur art respectif me reçoivent… (en exclu par-dessus le marché !)
Bon, je ne vais pas revenir sur l’émission en elle-même, car une journaliste l’avait très bien décrite sur un site de l’époque, Canal Zap dont le but était de repérer les meilleurs moments du web… (il y a 7 ans déjà, soit dit en passant... là, délibérément, je m'adresse à ceux qui sont persuadés être des pionniers du net.)



Excusez-moi pour ces précisions, mais on me demande souvent comment je travaille avant une interview. Je viens d’y répondre. À cela, j’ajoute que mes nombreuses années d’expérience m’ont permis d’appréhender toutes les situations délicates.
Genre, invité de mauvaise humeur et franchement désagréable: ne pas se laisser faire et être intransigeant sur le respect que doit avoir un artiste pour un journaliste, plus simplement, un être humain envers un autre être humain (je raconterai comment j’ai quitté un déjeuner avec Obispo).
Genre invité timide à l’extrême : arrêter le magnéto ostensiblement, discuter comme ça… de tout et de rien, puis rebrancher le magnéto discrètement et revenir ensuite sur le sujet principal. (J’ai fait ça plein de fois. Ça marche !)
Genre invité mégalo : Là, j’avoue, je joue le jeu à donf’, mais pas sûr qu’après, mon article soit en sa faveur…
Bon, j’arrête là.
Avec Schroeder et Vallejo, rien de tout ça. Interview idéale.

Je crois que le respect et la gentillesse paient.
L’expérience et le travail aussi
Ainsi soit-il !
09:35 Publié dans Tout petit déjà... | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Barbet schroeder, Fernando Vallejo, la vierge des tueurs
Commentaires
Colombie! Ton tout petit déjà est pile dans mon grand sujet de prédilection... Tu l'as écrit en pensant à moi, hein? Ah, plutôt Ingrid, je vois... ;) N'empêche, belle collusion, je suis en train de lire la vierge des tueurs: j'avais vu le film mais pas lu le book alors que j'adore Vallejo, ses livres et le personnage. Il vient d'ailleurs de quitter la Colombie pour le Mexique... Elle est visible quelque part ton itw? Est-ce que Vallejo parle francès? Bon dim à you!
Écrit par : Kiki | 24 février 2008
@Kiki: Tu lis la Vierge des tueurs, là, en ce moment!!! Ben, oui. C'est une sacrée coïncidence, dis donc!
Vallejo parle français. Lentement, mais surement.
Bisouilles.
Écrit par : Mandor, président de la FAPM | 25 février 2008
Le nouveau film de Barbet Schroeder "Inju" est évoqué sur le blog de Thomas Sotinel, journaliste au "Monde" :
http://sotinel.blog.lemonde.fr/
Écrit par : JustinPendleton | 27 février 2008
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