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29 juin 2007
Babx... un de mes élus "produit de l'année"!

Hop là ! L’été est là, ce blog va tourner au ralenti… mais il ne s’arrêtera pas. Mon rythme quasi quotidien va se métamorphoser en un rythme plus raisonnable (encore non déterminé).
En attendant, je voulais vous parler d’un artiste que j’ai découvert il y a un an.
Je le classe parmi mes 5 découvertes IMPORTANTES de cette année.
Avec Daphné, Constance Amiot, Fabien Martin et Pierre Lapointe…
Voilà ce que j’en ai dit dans mon journal « gagne-pain » :
Certes, vous l’avez remarqué, j’étais fort enthousiaste. Je le suis toujours. Hier en bagnole, j’ai écouté de nouveau ce disque et je me suis dit qu’il fallait que je vous le fasse découvrir.
Son phrasé, la sonorité de sa voix, la musicalité de ses mélodies, ses textes… j’aime tout dans le travail de ce charismatique jeune homme.
Je me demande d’ailleurs, pourquoi je n’avais pas déjà écrit une note sur lui. Peut-être parce que ce blog a débuté en juillet dernier et que son album était sorti un mois plus tôt. Peut-être.
Ou alors, un acte manqué.
Je ne sais pas.
Quoiqu’il en soit, n’hésitez pas à le découvrir, si vous aimez la chanson française, je suis prêt à parier que vous ne serez pas déçu.
Jolie bouille, non ?
Si, en plus, vous avez la curiosité d’aller le voir sur scène, vous constaterez qu’il n’a rien à envier au plus grand.
J’veux dire, au plus grand d’avant.
Les Ferré (encore !), les Brel, les Barabara (j’ose la comparaison).
J’vais me faire engueuler par les puristes.
Pas grave.

Tenez, pour juger par vous même. Il y a quatre extraits sur son MySpace...
J’attends avec impatience son deuxième album.
Juste pour conforter mon opinion.
Juste pour prendre du plaisir.
Juste, ça.
08:40 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (3)
28 juin 2007
Corneille... fragile et intense!


J’avais hâte de le rencontrer.
L’artiste, prudent, observe son interlocuteur, débite des banalités pendant quelques minutes. Dans ce salon cosy d’un grand hôtel parisien, je ne le sens pas très à l’aise. Il lui faut un moment pour comprendre que je viens « en ami », et là, du coup, il finit par se détendre. Le chanteur blessé se méfie encore du genre humain.
-Mais, vous savez, avec tout l’amour que j’ai reçu de mon public, je commence à changer d’avis. Je constate que les gens sont bons et ont un potentiel d’altruisme énorme. Ce n’est pas vrai que les gens se foutent de ce qu’il se passe à l’extérieur de leur foyer. C’est rassurant pour l’avenir.
Mais le doute tenaille Corneille.
-Evidemment que je suis traumatisé mais la relation amoureuse que j’ai avec mon public est mon pansement. C’est pour cela que j’ai peur qu’il me quitte. On devient vraiment accro à ce genre d’amour.
J’hésite à lui poser la question récurrente : pourquoi ce 3eme opus est-il en Anglais ?
Bon, je ne peux vraiment pas éluder ce côté là…
-Je me suis rendu compte qu’avec le succès, on peut très vite s’égarer du pur chemin de l’art et tomber dans une espèce de mécanique où on veut plaire à tout prix. Si j’avais pensé à ma carrière avant mon art, je me serais posé la question de la barrière de la langue, parce que je sais que beaucoup de gens sont attachés à l’aspect francophone de ma musique. Mais j’ai ignoré cette pression pour me donner le plus de liberté possible. J’aurais peut-être contenté certaines personnes mais j’aurais menti, à moi-même et au public. C’est pour cette raison que je me suis donné le droit de faire un album en anglais parce que ça faisait longtemps que j’avais envie de le faire. J’ai appris à aimer la musique avec des artistes anglo-saxons. J’ai écrit mes premiers textes en anglais. J’avais le même avantage que sur le premier album, avec cette impression de repartir à zéro. La musique, l’artiste sont les mêmes. Mais cet album est bien meilleur que les deux premiers. J’ai mûri.

Il relate aussi la vulnérabilité sentimentale, évoque le racisme et sa crise identitaire et enfin, revient sur le succès et la célébrité.
-Avec le succès, beaucoup de choses deviennent fausses. Certaines personnes n’ont pas été vraies avec moi. Ma perception des choses et de moi-même était fausse. Ca va dans les deux sens. Il a fallu faire table rase. Je ne veux que de la vérité autour de moi.
-On va penser que c’est un thème récurrent, mais je le traite sous un angle complètement différent. Ce n’est pas un pays que je considère comme chez moi car j’en garde des souvenirs atroces. N’importe qui aurait vécu ce que j’ai vécu le comprendrait parfaitement. Plutôt que de rester dans une espèce d’hypocrisie qui partait d’une bonne intention mais qui n’était pas vraie, qui consistait à dire que je comptais y retourner, je préfère dire que je ne veux pas y retourner. C’est une certitude. Je changerai peut-être d’avis, mais je suis loin de la guérison.
La conversation dévie sur son histoire. Il n’évite pas le sujet.
Et il ne mâche pas ses mots. Etonnant pour un Corneille qu’on connaît modéré.
- A un moment, il a fallu que je sois honnête avec moi-même. J’ai de la rancœur, c’est indéniable. Si je rencontrais les gens qui ont assassiné ma famille, je ne sais pas le comportement que j’aurais. Je suis un être humain et mon sens moral n’est pas supérieur à celui d’un autre. On ne peut pas pardonner. J’ai choisi d’oublier pour arriver à continuer à vivre.
A partir d’aujourd’hui, le chemin de Corneille se veut ouvert vers l’avenir. Son message est clair : « Toujours faire pencher la balance du côté de la vie ».
Avec cet album, il se lâche enfin...vraiment. Pas facile de se débarrasser de ses fantômes. Il est parvenu à zigouiller les ombres du passé.
The Birth of Cornelius sort lundi prochain. Le 2 juillet.
Pour bien commencer l’été...
15:40 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (5)
24 juin 2007
Daniel Balavoine (je me souviens)




Je me souviens qu’il était ma seule idole de jeunesse…
Je me souviens que j’aimais ses chansons autant que ses coups de gueule…
Je me souviens que j’avais des posters de lui dans ma chambre…
Je me souviens que mon premier disque de lui acheté par maman pour moi était "Le chanteur"...
Je me souviens que je connaissais son répertoire par cœur…
Je me souviens que je chantais devant la glace en l'imitant...
Je me souviens que je voulais lui ressembler…
Je me souviens qu’il était mon exemple…
Je me souviens que j’ai fréquenté (longtemps) sa sœur Claire à Paris…
Je me souviens que j’ai fréquenté (beaucoup) son frère Yves à Cayenne…
Je me souviens que je l’ai rencontré une seule fois, deux ans avant qu’il parte…
Je me souviens que j’attendais devant le Palais des Sports un jour de septembre 1984…
Je me souviens qu’il s’est arrêté devant moi en voiture et qu’il m’a dit de grimper à l’arrière…
Je me souviens qu’il m’a permis de rester avec lui dans la coulisse toute l’après-midi…
Je me souviens qu’il avait été charmant et disponible…
Je me souviens que j’étais impressionné…
Je me souviens que nous avons fait beaucoup de photos…
Je me souviens que pendant son concert, quelqu’un m’a volé ma pellicule…
Je me souviens que je suis retourné le voir à l’issue de son spectacle…
Je me souviens qu’il s’est marré quand il m’a revu dans sa loge…
Je me souviens qu’il a bien voulu faire un dernier cliché…
Je me souviens que le 14 janvier 1986, j’étais triste…
Je me souviens que je faisais mon service militaire...
Je me souviens que je me suis retenu de pleurer mais que mes yeux brillaient…
Je me souviens que mon général de papa ne savait pas quelle attitude adopter envers moi...
Je me souviens qu'il m'a serré très fort contre lui...
Je me souviens qu'il a compris mon chagrin...
Je me souviens que le soir même, j’étais à la radio pour lui rendre un dernier hommage.
Daniel Balavoine, je continue à le chercher parmi les nouveaux venus de la chanson française… Pas trouvé !
Non, faut pas chercher… tout le monde est unique.
09:15 Publié dans Tout petit déjà... | Lien permanent | Commentaires (15)
22 juin 2007
David Hallyday... met le turbo!

David Hallyday, 20 ans de carrière, 9 albums. Ni un jeune premier, ni le premier venu. C’est le « fils de » le plus sympathique que compte notre beau pays. Son nouvel album est un retour aux sources. Plus loin, plus fort que le rock de papa.
S’il a fait des concessions dans sa carrière française, David Hallyday est décidé à ne plus jouer le jeu. Il faudra désormais l’accepter tel qu’il est. Biberonnés aux sons des Rushs, Stevie Nicks, Genesis, Pink Floyd et autres U2, il est aujourd’hui résolument rock.
Le 1er juin 2004, deux jours avant son mariage, le « roi David » (comme le chantait sa maman en 1969) a dîné avec moi à l’hôtel Meurice. C’était pour la sortie de son précédent album Satellite…
Extraits de la conversation :
- Tu aimes la solitude mais tu joues dans et pour des groupes. Paradoxal !
-Mais je suis paradoxal. J’ai besoin de tout pour être bien. Je ne peux pas être dans un système unique tout le temps sinon, je deviens fou. Je n’ai pas encore de base. J’aime bien les différences, je n’aime pas les habitudes.
-Dans de nombreux textes à toi sur tes derniers albums, tu sembles inquiet sur l’avenir des Hommes…
- Oui parce que j’ai deux enfants et qu’on vit dans un monde qui devient de plus en plus barge. Je me demande comment je vais faire pour qu’ils soient épargnés ? Je sais bien que c’est utopique parce que les gens deviennent cinglés.
-C’est un peu à la mode d’être rock, non ?
-Le rock ne se mesure pas au nombre de bracelets que tu as sur le bras. Etre rock c’est être à part, ne pas suivre les règles et rester intègre. Mon père vivait vraiment rock’n’roll. Ce n’était pas du chiqué, je peux te le dire.
Le reste évoquait principalement des textes de son précédent album.

Aujourd’hui David à 40 ans. Il a fait un album d’un homme de 40 ans.
Il est produit par Pierre Jaconelli… une référence.
On sait également que David a fait appel à Miossec, Monsieur Clement, Jean Patrick Capdevielle et Julie d’Aymé pour les textes...
Les commentaires sur le disque et les crédits, vous pouvez les trouver ici.
Hop ! 3 extraits sur son MySpace.
09:40 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (7)
20 juin 2007
Amel Bent... artiste en pleine mutation!
Allez, un coup de pub… et je fais dans la variété aujourd’hui… ça faisait longtemps non, que je n’avais pas parlé d’une Chimène Badi, d’un Christophe Maé, d’un Christophe Willem, d'un Thierry Amiel ou d'un Emmanuel Moire...
Le 5 novembre 2004, dans les locaux de sa maison de disque BMG, je rencontrais Amel Bent.
A 19 ans, elle avait déjà tout d’une grande. Son premier album Jour d’été était un mélange de soul, de R’n B, teinté de variété classieuse.
Devant moi se tenait une jeune fille à la fois timide et assurée. Le mastering était en cours de finition, elle sortait tout juste du studio d’enregistrement. Nous avons écouté son disque ensemble. Devant moi, elle chantait, mimait les paroles, semblait impressionnée de s’entendre. Je lui en ai fait la remarque.
-Quand j’entends de la musique, quand je chante, je ne suis plus maîtresse de moi. Je rentre dans un état proche de la transe.
Comme elle le dit dans son premier single Ma philosophie (co-écrit avec Diam’s), viser la lune ne lui faisait pas peur.
- Il faut laisser l’artiste chanter comme il le sent, le laisser s’épanouir. Je fais des concessions sur des trucs tels que les photos, la promo, les interviews. La maison de disque connaît les rouages de l’industrie. Artistiquement, je gère, le reste je ne veux pas m’en occuper !
Je la devinais un peu effarouchée par le succès à venir. Elle jouait le jeu de la « gloire » avec parcimonie. Amel Bent, un peu mélancolique, semblait en retrait de ce tourbillon.
- J’avais un rêve, maintenant, je l’ai réalisé. Je n’en n’ai plus. C’est triste !
Il lui tardait de monter sur scène, sa passion absolue.
- J’ai tellement envie de concert, qu’il m’arrive d’aller dans des karaokés. Les gens hallucinent quand ils me voient. Après moi, personne n’ose plus chanter. Ca me fait rire ! Allez, il est 14 heures. J’ai faim.
Amel Bent, ce jour là, alors qu’elle n’avait encore aucun succès, m’a congédié sans aucune forme de procès. Elle m’a lancé un simple :
-Et merci, c’était sympa ! J’ai de la chance, les gens sont gentils avec moi !
Oui, Amel... mais de toute façon, moi, je suis gentil avec tout le monde.


Et elle s’est endurcie. Pour tenir le coup, certainement.
Tout ça pour dire que le deuxième album de cette chanteuse est sorti avant-hier…
A 20 ans ! est réalisé notamment par Kore et Volodia. Ont collaboré : Pascal Obispo, Lionel Florence ou bien encore Diam's sur trois titres, dont un duo.
Une artiste à fleur de peau avec une voix superbe. Mais, bon, cela reste de la variété R’n’B à la française. Rien de révolutionnaire en quelque sorte… un petit aperçu, ici, sur son MySpace officiel.
Au programme des jours qui arrivent: David Hallyday, MC Solaar, Boris Bergman (auteur de chansons) et Virginie Talavera...
07:20 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (14)
15 juin 2007
Interview Jean d'Ormesson. Exit n°2
00:35 Publié dans EXIT | Lien permanent | Commentaires (34)
13 juin 2007
Bernard Chambaz... écrivain voyageur et sportif!

Certes, Bernard Chambaz est romancier, poète, essayiste, enseigne l’histoire et a publié 27 livres. Ce n’est pas rien, mais le prix Goncourt du Premier roman (en 1993 pour L’arbre des vies) est surtout un cycliste émérite. A 58 ans, ce n’est pas rien non plus.
En 2003, il achève le Tour de France du centenaire de la Grande Boucle et en tire un livre : A mon tour. Chambaz récidive en faisant encore plus fort. En juin 2006, l’homme s’est attaqué à un autre grand tour mythique, le Tour d’Italie, le Giro. Le Giro de l’année de sa naissance : 1949. Ce même Giro du duel mythique Coppi-Bartali.
Blondin est mort, vive Chambaz !
Bernard Chambaz nous propose dans Evviva l’Italia (éditons Panama) une balade littéraire palpitante, doublée d’une déclaration d’amour à l’Italie.
- Je suis fol amoureux de ce pays. J’y suis allé pour la première fois il y a 40 ans et je tente d’y retourner chaque année. Je connais mieux l’Italie que la France et je m’y sens plus à l’aise. J’aime la légèreté qui y règne. »
Ce récit de voyage rend hommage à la culture, à la géographie, à la gastronomie, à la culture humaniste de ce pays.
-J’ai vécu, avec cette expérience, un des plus beaux moments de ma vie, un bonheur d’une formidable intensité. C’est un peu banal à dire, mais c’est un livre pour lequel j’ai une grande tendresse.

-Écrire, c’est comme pédaler. En vélo, on souffre beaucoup, mais on jubile de traverser de merveilleux paysages. Lorsque l’on écrit, il faut faire des efforts conséquents, mais on traverse aussi de somptueux paysages linguistiques…
Il faut avouer que Chambaz connaît bien les subtilités de la langue française.
-Je mets de la poésie dans tous mes livres… mais chez moi, elle ne se traduit pas forcément par des rimes, mais plutôt par des sons, des assonances particulières et des images. Si j’écris avec facilité, je suis très difficile avec moi-même quant au style.
Avant de nous séparer, il m’implore presque de lire un livre : L’usage du monde par Nicolas Bouvier, « un des plus grands écrivains du XXe siècle ! » et me raconte aussi sa jeunesse dans une famille communiste.
D’ailleurs il est l’auteur d’un livre passionnant sur le journal L’Humanité.

Le type est passionnant. Il me raconte un peu sa vie, moi la mienne.
Et pis voilà, c’est terminé, on se quitte.
Comme d’habitude.
Parfois, c'est frustrant.
10:15 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (5)
08 juin 2007
Apéros à Volo!

Hier, l’opération promo idéale. Franchement, chapeau l’organisation !
Il s’agissait pour la maison de disque Opéra-Music (le label de music pas classic) de faire découvrir le nouvel album du groupe Volo.
Pour tout savoir sur ce duo: la page Wikipédia , leur MySpace et un site non-officiel bien ficelé.
Ce sont deux frères qui s’entendent à merveille et dont le charme opère dès qu’ils jouent ensemble. Les Volo chantent leurs histoires, leurs amours, leurs révoltes, leurs amitiés, leurs joies, leurs peines, leur vision de la politique et de la société, le tout ponctué d’humour.
C’est généreux et malin.
Dans leur deuxième vie parallèle, Frédo Volovitch est l’un des 5 membres des Wriggles (des allumés aux subtiles chansons à voir absolument sur scène) et son frère Olivier est à la régie générale du groupe lorsqu’ils sont en concert…
Bref, hier, quelques journalistes triés sur le volet, ont été conviés à ça :










09:55 Publié dans Les coulisses du show biz | Lien permanent | Commentaires (5)
02 juin 2007
La Mano Negra... sueurs froides inutiles!

Je vous le disais hier, mon Tout petit déjà du samedi a pour invité un défunt groupe que vous étiez nombreux à apprécier (et que, d’ailleurs, vous appréciez encore…).
La Mano Negra. Je ne vais pas ici vous retracer le parcours du groupe de Manu Chao et de sa bande parce que tout est bien expliqué ici.
Mais bon sang, les concerts de La Mano, rien vu d’aussi décapant (j’veux dire, à l’époque, dans les années 90).
Un jour le chef d’antenne de Top Music (à Strasbourg) me demande si je veux bien aller animer la rencontre FNAC qui a lieu incessamment avec La Mano Negra. Il s’agissait de faire la promo de leur dernier disque commun (et le dernier) Casa Babylon. J’accepte, mais à reculons.
-Ben, paraît qu’ils ne sont pas commodes en interview. Ils sont en perpétuelles représentations et se foutent souvent de la gueule de celui qui anime.
-Mandor, je t’ai choisi parce que tu m’as dit n’avoir peur de rien ni de personne.
Gloups !
J’avais entendu dire que Manu Chao n’aimait pas ce genre de prestation et qu’il le rendait bien aux personnes qu’il croisait dans ce genre de contexte.
Bon, après tout, relevons le défi.
En ce 18 mai 1994, je balise un peu dans la coulisse de la rencontre. Le groupe est déjà en retard d’une demi-heure et la salle est comble.
On m’annonce que ça y est, ils arrivent mais que Manu Chao a déjà envoyer valser un caméraman de FR3 Alsace qui filmait leur arrivée sans autorisation au RDC de la FNAC.
Re Gloups !
Et puis finalement, on leur a offert un p’tit godet avant de rentrer sur scène et ça c’est bien passé. Très bien même.





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